...et maintenant ?
"Qu'ils s'assimilent ou qu'ils partent" , avait déclaré à Rtl, Noureddine Smaili, en 2017, parlant des Musulmans de Belgique, au lendemain des attentats sanglants de Bruxelles
Ouvrez le lien ci-après:
https://www.rtl.be/info/video/521869.aspx
Un mandat des plus houleux
Le mandat de Smaili à la tête de l'EMB, fut tout simplement catastrophique.
D'ailleurs, l'imam détaché de la mosquée de Verviers qui ne s'attendait point à être placé à cette fonction à l'issue du scrutin de mars 2014, savait que sa désignation par Echallaoui à la présidence de l'EMB fut uniquement pour garder au chaud la place de l'inspecteur de religion islamique, le temps pour ce dernier de faire appel à sa matière grise pour pouvoir rebondir.
Et cela n'a guère tardé puisque Smaili qui n'était nullement préparé à cette fonction, multiplia les bourdes.
La gaffe qui alla sonner le glas de son mandat intervint lorsqu'il déclara à Rtl à une heure de grande écoute, juste après les attentats de terroristes de 2017: "Ceux (des Musulmans, ndlr) qui n'acceptent pas les règles en vigueur en Belgique n'ont qu'à retourner dans leur pays d'origine"
Deux sources au moins de l'intérieur de l'EMB qui souhaitaient rester dans l'anonymat, m'avaient rapporté que la fameuse phrase
"Qu'ils s'assimilent ou qu'ils partent", balancée par Smaili au studio de RTL à une heure de grande écoute, lui avait été "suggérée" par Salah Echallaoui qui l'avait briefé en vue de l'émission.
Et avant que Smaili ne quittat la cabine du dèmaquillage de RTL, tout ce que comptait l'islamosphère de Belgique s'était déchaînée contre le pôvre "Lumière de la foi - traduction littérale de Noureddine".
En guise de lumière, la vie du président de l'EMB alla se transformer en Géhenne (Jahannam), tant les attaques à son encontre, inondèrent les réseaux sociaux.
Attaques accompagnées d'insultes et d'exigences de démission.
Noureddine devint l'âne de Lafontaine dans les Animaux malades de la peste.
Le coup de force d'Echallaoui
A la mi-mars 2016, c'est à dire à peine un an et demi après son élection à la présidence de l'EMB, Noureddine Smaili est débarqué de cette fonction au profit de Salah Echallaoui, après s'être plaint d'agressions physiques contre sa personne et sa voiture. Ce qui s'avérera faux par la suite.
Comme l'indique l'article de la RTBF ci après, ce fut votre blog "Bruxellois, sûrement" qui porta à l'attention du grand public, l'information liée au putch perpétré par Echallaoui, que ce dernier voulut commettre dans la discrétion
Extrait de l'article de la RTBF:
"Elections discrètes, ce vendredi soir, à l'Exécutif des musulmans de Belgique. Noureddine Smaïli n'est plus le président de l'organe représentant la communauté musulmane, c'est désormais Salah Echallaoui qui occupe cette fonction. Celui-ci a été élu à la majorité des membres de l'exécutif."
Comme un seul homme, l'ensemble de la presse francophone, le Vif en tête, salua le coup d'état illégal d'Echallaoui contre son homme de paille Smaili.
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Pour éviter l'écueil de l'arrêté de reconnaissance de ce nouvel EMB, Echallaoui parvint à convaincre le ministre de la Justice Koen Geens, de ne pas citer dans cet l'arrêté, les noms des membres de ce nouvel Organe chef du culte.
Le ministre obtempéra avec abnégation en ne publiant que les trois noms des président Echallaoui et des deux vice-prèsidents francophone et néerlandophone.
Toute la presse savait qu'Echallaoui qui n'était pas membre de l'EMB, ne pouvait légalement et statutairement prétendre à la présidence de cette institution.
Mais l'inspecteur de religion islamique qui disposait d'un trésor de guerre bien fourni que constituait le budget de l'ASBL Rassemblement des Musulmans de Belgique, savait recevoir tant journalistes qu'hommes politiques.
Ainsi, celui qui avait échoué en 2014 à se hisser à la présidence de l'exécutif des Musulmans de Belgique, s'accapare en toute illégalité de cette fonction avec la bénédiction du ministre de la Justice, compétent en matière des cultes.
Vous avez dit: Ingérence!?
Le vrai débat escamoté
Aujourd'hui, la situation est on ne peut plus confuse, surtout depuis que le tribunal de l'entreprise a débouté les trois membres de l'EMB qui se sont constitués partie plaignante contre les dysfonctionnements intervenus depuis 2019 dans la gestion du Collège de l'exécutif des Misulmans de Belgique. Cette ASBL créée pour permettre à Echallaoui de rester "en activité " après son échec de 2014.
Leur demande au tribunal de désigner un Administrateur provisoire pour la gestion financière du Collège de l'EMB, a été jugée tardive et ne revêt pas un caractère urgent
Ce verdict n'empêchera pas les plaignants, s'ils le souhaitent, de saisir la justice de notre pays pour ce qui se rapporte à l'illégalité des décisions prises, par Echallaoui et 4 membres de ce Collège, décisions qui ont exclu les 10 membres de cette ASBL de leurs droits statutaires à participer aux travaux de ce Collège
Bottage en touche
Tout cela nous éloigne des années lumière du débat lié à l'ingérence flagrante de la Turquie et du Maroc dans les affaires de l'exécutif des Musulmans de Belgique.
Car, c'est le vrai débat, politique celui là, que le ministre Van Quickenborne a souhaité mettre sur la place publique suite aux graves accusations de la Sûreté de l'état à l'encontre d'Echallaoui, lorsque cette institution le taxa d'espion agissant pour le compte du Maroc.
Mais sans l'implication dans ce débat du maillon manquant de la chaîne, à savoir les centaines de milliers de Musulmans de Belgique, ou du moins leurs élites qui demeurent au balcon, par peur des représailles de l'état marocain ou t9ut simplement par lâcheté, aucune issue aux problèmes dans lesquels se débattent les membres de l'EMB n'est envisageable.
Malgré la longue présence marocaine en Belgique qui atteindra bientôt les 60 ans et l'émergence de milliers de cadres en tous domaines, aucun leader charismatique musulman, en dehors de Khoubzistes opportunistes (alimentaires) n'a pu sortir des rangs de cette communauté.
Echallaoui et ses semblables ont certainement de beaux jours devant eux
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