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...en pleine gestation...avant accouchement
La rupture est consommée entre la Grande mosquée de Paris (GMP) et le Conseil français du culte musulman (CFCM)
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Interview de Chems Eddine Hafiz, recteur de la Grande mosquée de Paris.
De quoi va accoucher l'islam structuré de France et quel va être son futur visage.?
A espérer que la rupture intervenue cette semaine entre la Grande mosquée de Paris présidée par le franco - algérien Chems Eddine Hafiz et le Conseil français du culte musulman dont le patron n'est autre que le franco marocain Mohamed Moussaoui ne s'inscrive pas dans le prolongement des tensions entre le Maroc et l'Algérie, mais que cette coupure annoncée comme définitive par Hafiz soit le fruit de divergences liées à des questions d'ordre idéologico - sémantique.
Depuis que le ministre de l'intérieur français a annoncé il y a un mois que Moussaoui et son CFCM étaient des has been et ne constituaient plus des interlocuteurs fiables des autorités françaises, le recteur de la Grande mosquée de Paris se démène comme un beau "Chaitane" pour ramener vers lui toutes les structures islamiques de France (mosquées, associations, officines halal, écoles etc..), en rupture avec Moussaoui que la France considère désormais comme un agent d'influence de l'état marocain.
Sur le plan de la teneur intellectuelle et de la formation académique, y a pas photo: le recteur de la Grande mosquée de Paris dépasse, et de très loin, le niveau moyen de Mohamed Moussaoui.
Hafiz vient de publier un ouvrage de haut vol intitulé "Manifeste contre le terrorisme islamiste" qui rencontre très largement la vision et les attentes de l'état français dans sa croisade contre l'islam politique et appuie la loi sur le séparatisme promu par l'slam militant.
La rupture entre les deux officines s'exprimant au nom de l'islam de France semble s'inscrire hélas, dans les graves tensions algéro marocaines qui pourraient si Israël y met du sien, déboucher sur une guerre généralisée entre les deux pays
Avec comme conséquence, l'importation en France de ce conflit qui a conduit à la rupture des relations diplomatiques entre l'Algérie et le Maroc
Les opinions des deux pays sont à fleur de peau et l'hostilité des uns à l'encontre des autres va crescendo.
Nous avons pu le constater pas plus tard qu'hier, lorsque des cris de joie ont trtenti dans de très nombreux cafés marocains, et même à Paris, à l'issue de la défaite de la sélection algérienne de foot face à la modeste équipe de Guinée équatoriale, en 16 ème de finale de la Coupe d'Afrique des Nations.
Il est de notoriété publique que le différend opposant le Maroc à l'Algérie au sujet de l'avenir du Sahara occidental revendiqué par le Front Polisario, cristallisé partout en Europe les animosités entre Marocains et Algériens
En conséquence, ceux qui en France, espéraient un réel débat sur le modèle d'un islam moderne et indépendant des ingrrences étrangères en seront pour leurs frais.
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