lundi 29 août 2022

Haro sur le président tunisien Kaîes Said...

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....La haine marocaine de la Tunisie dépasse l'entendement




L'accueil protocolaire d'Ibrahim Ghali par le président tunisien



Vendredi passé,  le président tunisien Kaîes Said reçoit à l'aéroport de Tunis, son homologue Sahraoui Ibrahim Ghali, venu en Tunisie à l'invitation des instances de l'Unité africaine dont la République arabe sahraouie democratique fait partie intégrante.


La présence d'Ibrahim Ghali en Tunisie s'inscrit dans le cadre des travaux du sommet afro - japonais appelé TICAD. 

(Tokyo International Conference African Development)


La TICAD ou conférence internationale sur le développement de l'Afrique est un forum international sur le thème du développement en Afrique s'est tenue en 1993 sous les auspices du gouvernement japonais, rejoint plus tard par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la Commission de l'union africaine (CUA) et la Banque mondiale.


C'est dire l'importance d'une telle rencontre à laquelle l'Union africaine a invité ses États membres à participer. 


Le gouvernement japonais qui s'en tient au strict respect des décisions africaines relatives aux invitations, en est informé 


Répondant à l'appel du bureau du directoire de l'UA, la RASD annonce sa présence à ce rassemblement Nippo-Africain qui s'est déroulé les 27 et 28 de ce mois à Tunis.


La présidence tunisienne reçoit de l'UA la liste des États de l'UE ayant annoncé leur participation à ce sommet, de même que les drapeaux de ces États. 


A l'aéroport de Tunis, l'avion transportant le président de la RASD atterrit vendredi en fin de matinée.  


A sa descente de cet appareil affrété par la présidence algérienne,  Ibrahim Ghali est ravi de trouver le président tunisien qui lui réserve un accueil chaleureux.


Il n'en fallait pas plus pour que le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita, très contrarié et remonté à bloc par la présence à Tunis du président sahraoui, annonce dare dare le rappel de l'ambassadeur marocain en poste à Tunis pour "consultations".


Ce geste posé par Nasser Bourita est suivi de l'annonce du boycot de cette conférence internationale par les autorités marocaines.


Une pression souterraine est alors exercée par le ministre régalien (SIYYADI) marocain des Affaires étrangères sur de nombreux chefs d'états africains afin de les convaincre de la nécessité de quitter Tunis et de faire échouer la TICAD 8.


En vain, puisque tous les chefs d'états et les ministres africains des Affaires étrangères, s'installent dans l'immense palais des conférences pour prendre part studieusement à la rencontre.


Sans attendre, les instructions sont données à tous les organes de presse marocains pour tirer à vue sur le président tunisien, que l'état marocain accuse de perfidie, de haute trahison en lui accollant tous les noms d'oiseaux tant exotiques que familiers.


Des milliers de ceux et celles qui au Maroc sont appelés Mouches électroniques - entendez les facebookers et autres youtubers rémunérés par les services sécuritaires du royaume - sont mis à contribution pour tailler en rondelles le président tunisien.


Une vraie boucherie où rien n'est épargné à Kaies Said.  


Qualifié de traître, de félon, d'agent à la solde de l'Algérie, de dictateur, j'en passe et des plus lugubres, le président tunisien est comparé par des caricaturistes marocains au célèbre GULLUM du Seigneur des anneaux.



Les voyous du roi ivrogne comparent le président tunisien à Gullum





Toute la voyoucratie infeodée à la DGED et aux autres services policiers marocains est mobilisée 24 h/24 et se déchaîne sur la Tunisie appelant à rompre toutes relations avec ce pays et à l'"affamer", pour avoir osé accueillir sur son sol le président du Polisario sahraoui.


Un mouvement qui se bat sur tous les fronts - diplomatique, politique et militaire- pour faire appliquer la légalité internationale comme le prévoit les résolutions des Nations unies.


Oubliée par le Maroc la présence côte à côte du roi du Maroc et du président sahraoui aux divers sommets africains, oubliés les multiples rencontres de négociations Marocco  - sahraouies organisées par les Nations unies.


 Aujourd'hui, la priorité des priorités pour l'état marocain consiste à démolir la Tunisie et son président, taxés de soutenir les "séparatistes" du Polisario" et complices de l'ennemi algérien.


Mohammed VI et Ibrahim Ghali au sommet d'Abidjan



Le sommet de la TICAD lui, se déroule dans une grande sérénité,  ce qui augmente la colère tant des officiels que des moustiques électroniques au Maroc.


30 milliards de dollars seront investis par le Japon en Afrique dans des programmes de développement du continent.


Le déchaînement contre Kaies Said qui reproche au souverain marocain son alliance stratégique avec Israël, sera très difficile à circonscrire.


De leur côté, les Tunisiens, très affectés par les attaques marocaines, ne restent pas sans réagir.








Le Makhzen et la personne du roi sont fortement malmenés par les facebookers tunisiens. Et nul ne peut prévoir jusqu'à quel point (de non retour), ce conflit conduira.










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