vendredi 9 septembre 2022

Echallaoui provoque la ...

 .

...Sûreté de l'état belge



Van Quickenborne fait du nettoyage


Comme tout un chacun a pu le lire dans les pages de la presse belge, le tribunal de première instance de Bruxelles a donné raison à Salah  Echallaoui, ex président de l'Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB), pour ce qui se rapporte à sa plainte contre le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (VVQB) et partant contre l'état belge. 


Le tribunal estime dans son arrêt que le ministre "a commis des ingérences à la liberté de culte et d'association et tenu des propos attentatoires à la réputation et une violation de la vie privée."


Décision du tribunal


 Il serait fastidieux de reproduire ici les 20 pages du jugement du tribunal de première instance. Nous nous limitons donc à présenter sa décision





Analyse:


Cette affaire constitue une tempête dans un verre d'eau,  car elle concerne la plainte d'un judticiable, en l'occurrence Salah Echallaoui, contre la personne du ministre de la Justice et n'aborde en aucun cas les graves dysfonctionnements reprochées à l'ancien président de l'EMB, pour ce qui concerne sa gestion avec ses "collaborateurs", des affaires tant de l'organe chef du culte islamique que celles du Collège de ce même Exécutif, chargé de gérer les finances de cette institution.


En conséquences, sur le fonds, le présent jugement n'apporte rien de concluant, puisque cela n'était pas l'objet de la plainte de Salah Echallaoui


Echallaoui qui a focalisé l'objet de sa plainte sur sa personne, estime que son honneur et sa dignité ont été bafoués par le ministre de la Justice qui aurait proféré de graves accusations contre à son encontre. 


Ce qui d'après Echallaoui, l'aurait contraint à démissionner de ses nombreux mandats (EMB, Grande mosquée,  Collège de l'EMB...etc)


Or, d'après notre suivi minutieux de cette affaire, nous pouvons attester qu'à aucun moment, le ministre n'a enjoint à Echallaoui d'abandonner les responsabilités qu'il exerçait au sein des structures qu'il a quittées de sa propre initiative (qui se sent morveux, se mouche!) 


Van Quickenbone qui comme nous, n'avait jamais accusé Echallaoui d'être un espion marocain, s'etait contenté d'indiquer, en faisant référence à des fuites lui étant parvenues de la Sûreté de l'état, que si cela devait s'avérer exact, Salah Echallaoui se devait d'abandonner ses mandats à la tête des associations au sein desquelles il exerçait des responsabilités 


Diversion 


Cette plainte d'Echallaoui, soutenue en sous main par ses amis du PS, et d'Onkellinkx et son ex mari, Abbas Guennad en particulier,  constitue une grossière diversion et un bottage en touche, destinés tactiquement à intimider et à affaiblir la détermination de VVQB et à le détourner de son travail destiné à confondre les instances de l'EMB pour ce qui concerne les graves dysfonctionnements qui ont entaché le travail de l'organe chef de culte sous l'ère Echallaoui. 


Ce sont ces manquements qui avaient persuadé le ministre à geler les subventions destinées à l'EMB


Ces dysfonctionnements ont fait l'objet dans un passé récent, d'une plainte en justice à l'encontre de la bande à Echallaoui, par 3 membres de l'EMB s'étant estimés injustement écartés des décisions prises au sein du Collège de l'EMB dont ils font partie intégrante 


Cette plainte qui avait abouti partiellement se trouve inscrite à l'agenda du tribunal pour être jugée sur le fonds, le 3 décembre 2022.


Provocation et défi lancé à la Sûreté de l'Etat


Comme chacun sait, la Sûreté de l'état belge qui produit des avis et des conclusions lorsqu'elle est amenée à répondre à des questions parlementaires ou gouvernementales ou à son initiative, ne fournit jamais publiquement les éléments lui ayant permis de parvenir à ses conclusions dans telle ou telle affaire.


Les personnes concernées par ses conclusions peuvent en revanche, demander aux instances de la Sûreté d'être entendues par ses services.


En faisant condamner le minstre VVQB, qui a la Sûreté de l'état dans ses attributions, Echallaoui a commis une erreur qui peut lui être fatale.


En effet, se sentant touché dans son intégrité, le ministre de la Justice qui vient d'interjeter appel contre sa condamnation, risque sérieusement de produire lors du jugement en appel, des documents ou des éléments à charge d'Echallaoui pour ce qui concerne ses activités d'espionnage telles que dénoncées par la Sûreté de l'état belge.

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