La guerre d'Algerie...

 .

...telle qu'elle fut vécue de l'intérieur du FLN et de l'armée française 

 

    Gérard Bon, alias Yves Courrière

« La guerre d’Algérie a trouvé son histoire », ainsi Les Lettres Françaises saluaient-elles en 1968 Les Fils de la Toussaint d’Yves Courrière. 

La critique en salua la conception, le recul, l’absence de passion (Le Monde et Le Nouvel Observateur), le foisonnement de l’information, la densité humaine donnée aux acteurs. Kessel le préfaça. 

Avec les 4 tomes suivants : Le Temps des léopards, en 1969, L’Heure des colonels en 1970, Les Feux du désespoir en 1971, les 3 200 pages de La Guerre d’Algérie1 sont marquées dès leurs titres et par l’histoire et par le roman. 

L’ensemble me paraît en outre mériter le double patronage (qui est en fait celui des épigraphes du tome I) de F. Mauriac : « Saint-Augustin, ce bougnoule »2 et L. S. Senghor : « La France qui dit si bien les routes droites et emprunte si souvent les chemins tortueux... »

Journaliste, Yves Courrière obtient le prix Albert Londres en 1966, après avoir couvert « les points chauds du monde depuis 1957 ». La Guerre d’Algérie est son ...

De son vrai nom Gérard Bon, l'auteur décéda le 12 mai 2001, à l'âge de 75 ans

Quatre ouvrages d'Yves Courrière qui décrivent la guerre d'Algérie de l'intérieur des groupes des Moujahidine, ceux de l'OAS et les troupes de l'armée française 

Aucune sélection livresque au monde n'a décrit avec autant d'authenticité et de vérité les grands et les petits faits de cette guerre comme l'a fait le journaliste Yves Courrière

En traversant ces quatre ouvrages que vous ne pourrez lâcher que jusqu'à la dernière ligne vous vivrez cette guerre comme si vous y aviez participé vous mêmes

 

Les rivalités,  les luttes pour le leadership et celles pour le pouvoir telles qu'elles se deroulèrent dans les Katibas, les groupes "terroristes" du FLN et la direction politique de ce mouvement de guérilla sont rapportées avec une minutie déconcertante.

Les groupes clandestins de membres du FLN de France et leurs exploits en Hexagone sont à découvrir avec leurs faits politiques, leurs exploits sanguinaires et leurs faits d'armes.

Une guerre où tous les coups étaient permis

Les préparatifs des coups de main, des attaques et des attentats anti français vous plongeront dans le quotidien de simples cordonniers  menuisiers, petits enseignants et autres fonctionnaires Algériens de la France colonisatrice qui ont opté pour le maquis et devenus de véritables chefs de guerre

Chez l'OAS et les généraux français, vous ferez à travers ces ouvrages, connaissance, avec l'intimité des généraux de l'armée d'occupation, leurs femmes, leurs grosses. Mais aussi leur impitoyable férocité. 

Vous entrerez dans l'intimité d'agriculteurs français d'Algérie, d'artisans, de petits instituteurs qui ont aimé ce pays jusqu'à s'engager dans les rangs de l'OAS et donner leur vie pour pouvoir y rester.

Des douleurs, des sacrifices, des déchirements sont décrits dans les deux camps qui aimaient l'Algérie, chacun à sa façon, jusqu'à donner leur vie pour la conserver telle qu'ils l'adoraient 

Cette série unique commence par l'ouvrage "LES FILS DE LA TOUSSAINT"

Cette TOUSSAINT qui signifie la commémoration des morts et qui intervient chaque année le 1er novembre. 

Ce fut cette date que les premiers groupes des Fedaiyine Algériens avait fixée en 1954, pour lancer à 5 heures du matin, leurs premières attaques meurtrières contre des dizaines d'objectifs militaires français à Alger, Oran, Annaba, Tindouf et d'autres villes de cette Algérie occupée