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...père et fils
première partie: le père
Chahid Mohammadi a été l'acteur et l'artisan clé de l'alliance entre Moureaux et la mosquée Al Khalil
Chahid Muhammadi est le père de Ridouane, actuel bourgmestre d'Evere
Il fut dans les années 1970, l'un des responsables les plus actifs de la branche belge des Amicales policières marocaines créées en Europe en 1974 par le despote Hassan II
la mission et le travail confiés à ces officines fascistes consistaient à agresser et intimider les militants et autres opposants marocains de gauche et terroriser les travailleurs immigrés marocains et leurs familles.
Je me rappelle début des années 1980, Chahid Mohammadi, à la tête d'un commando amicaliste de plusieurs dizaines d'individus armés de gourdins, tenta d'investir la salle de la Madeleine (Rue Duquesnoy à Bruxelles) pour briser un meeting organisé par le Comité de lutte contre la répression au Maroc auquel participait Gilles Perrault, auteur de l'ouvrage "Notre ami le roi"
Ironie de l'histoire, cette manifestation était présidée par l'avocat et député Serge Moureaux, frère de Philippe, lequel Philippe, absoudra Chahid de ses activités fascistes quelques années plus tard
Cette attaque fasciste fut repoussée grâce à la détermination des militants progressistes qui obligèrent le commando amicaliste à se replier vers la Grand Place avant de regagner Molenbeek.
C'est ce mouchard du régime marocain qui intégrera les grâces de Philippe Moureaux lorsque le sénateur - bourgmestre PS de Molenbeek se retrouva sous un déluge de pierres lancées en 1995 contre le commissariat et la maison communale de Molenbeek par des hordes de jeunes allochtones molenbeekois.
Les premières années de la décennie 1990 furent particulièrement éprouvantes pour la commune de Molenbeek, surtout après les émeutes de Saint Gilles et de Forest survenues en 1991.
La plus grosse émeute qui a secoué Molenbeek comme pour saluer l'arrivée de Philippe Moureaux au pouvoir dans la municipalité, se déroula durant 2 jours autour de la maison communale et du Parvis de Saint - Jean.
Des centaines de jeunes allochtones finiront par assaillir l'hôtel communal et le commissariat de police de la commune, empêchant les policiers d'y accéder ou de quitter les locaux.
En voulant intervenir pour tenter de ramener le calme, Philippe Moureaux fut copieusement caillassé par les plus excités des émeutiers.
Il dut appeler en renfort des forces de police venant d'autres communes mais aussi du Fédéral.
Le tournant et l'entrée en scène des religieux islamistes
Quelques jours après un retour prudent au calme, Chahid Mohammadi, accompagné de l'imam Toujghani et de responsables de la mosquée Al Khalil, se présenta au bureau du bourgmestre Moureaux.
Cette rencontre constitua un tournant important dans les relations du sénateur - bougmestre laïc avec le monde religieux frériste et salafiste molenbeekois.
En ce sens que les dirigeants de la grande mosquée molenbeekoise passeront un deal avec Moureaux sous forme d'une "Pax sociale islamica" à Molenbeek contre la reconnaissance par Moureaux de la mise sous tutelle religieuse des communautés musulmanes de la municipalité
Il en découlera progressivement la fermeture des commerces du Molenbeek populaire le jour du vendredi, le bouclage de rues entières et le détournement des bus de la STIB durant la ramadan et surtout la disparition des boissons alcoolisées des rayons des magasins marocains.
Le maître d'œuvre de cet accord tacite ne fut autre que Chahid qui servit de médiateur durant les "négociations" entre les délégués d'Al Khalil et Moureaux.
Il s'employa pour faire de Moureaux une des ouallies les plus fidèles des prêches et des conseils de l'imam antisémite Toujghani
Chahid qui n'avait pas encore la nationalité belge, l'acquiert avec une rapidité déconcertante.
Il fut le premier des Amazigh molenbeekois à mettre la carte d'adhésion au PS dans sa poche et à être présent aux côtés du maïeur lors de ses permanences sociales.
Les visites de Moureaux aux mosquées molenbeekoises et à celle d'Al Khalil en particulier, deviennent fréquentes et régulières.
https://bruxellois-surement.blogspot.com/2015/11/oui-moureaux-favorise-lintrusion-du.html
Chahid Mahammadi devient alors le confident, l'homme à tout faire et l'agent de Moureaux auprès des musulmans de Belgique et des représentations consulaires et diplomatique du Maroc à Bruxelles.
Il servira de guide à de nombreuses reprises à Moureaux au royaume chérifien et en profita pour bétonner ses relations propres avec les autorités marocaines.
Ces visites marocaines guidées par Chahid donnèrent l'occasion à celui - ci de nouer des relations importantes avec les autorités du royaume chérifien, ce qui lui permit de passer entre les gouttes judiciaires lorsqu'un entrepreneur belge qui s'était associé à notre loustic, cita en justice ce dernier au Maroc, pour vol de biens immobiliers
Chahid qui connaissait ses limites en matière d'instruction et ses carences dans la connaissance du français, hésitera un temps avant de se lancer "en politique représentative"
Mais constatant que d'autres que lui - Daif, Talbia Belhouari ou Ikazbane - s'étaient fait leur place sur les bancs du conseil communal, Chahid décida de tenter sa chance.
Trop fort: muhammadi deviendra grâce au soutien de Moureaux, président de la section locale de Présence et Action culturelle (PAC), nec plus ultra de la promotion de la culture de gauche en communauté française de Belgique
Les seules activités "culturelles" que proposera l'étrange président de PAC furent l'organisation de soirées de ruptures de jeûne ramadanesque
Chahid est élu conseiller communal Molenbeekois en 2000 et figurera en 2004 comme 3 ème suppléant lors des élections régionales
Il finira en 2009 par devenir député régional
Mais ni au Conseil communal et encore moins au parlement régional, Chahid Mohammadi ne fut une foudre de guerre en matière de rendement au sein de ces institutions
Cet analphabète qui était fier jadis de promener le chien de Philippe Moureaux au Karreveld et qui favorisa le mariage du sénateur à une Oujdiya, avait réussi à convertir à l'islam le défunt bourgmestre de Molenbeek
Car, l'Adel (le notaire religieux du consulat général du Maroc) dira à Philippe Moureaux que son mariage avec une musulmane ne saurait être retranscrit au registre de l'état civil marocain que si l'heureux élu se convertissait à l'islam
PROCHAIN ARTICLE: Chahid, le fils
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