jeudi 19 janvier 2023

Eric Laurent est bel et bien...

 .

...un vilain maître chanteur et un prédateur 




Eric Laurent était un grand flatteur du roi Hassan II. 


Il décrivait le défunt roi marocain dans son ouvrage "Mémoire d'un roi" (recueil d'entretiens avec Hassan II) comme un visionnaire et un novateur.


Durant la période de son séjour au Maroc dans les années 1980 où il séjourna pour suivre le despote marocain quasi pas à pas, il passait, tous frais payés par le Palais de la Mamounia de Marrakech aux nombreux hôtels 5* de Rabat et de Casablanca.


Ces entretiens encensant le roi du Maroc furent en réalité un "travail commandé" par Hassan II au journaliste français de droite.


Le roi put ainsi ajouter ses touches personnelles au contenu de ce livre.


Le salaire laissé à la discretion du roi, nul n'a jamais su le montant versé par Hassan II à ce drôle de courtisan 


Hassan II décéde en 1999. 


Arrivé à la tête de l'état marocain, le nouveau monarque Mohammed VI est contacté quelques années après son intronisation par le même Éric Laurent. 


Objectif : dresser comme il l'avait fait pour son père, un portrait du nouveau maître du Maroc par la même méthode d'entretiens ayant abouti par le passé à la rédaction du livre "Mémoire d'un roi".


L'entourage du nouveau roi traîne. 


Laurent insiste et insiste encore. Pas de réponse. 


Les mois et les années passent....sans réaction du Palais aux nombreuses sollicitations du journaliste courtisan.


Ce dernier ne comprend pas que le nouveau maître du Maroc n'aime pas s'adresser à la presse encore moins accorder de longs entretiens aux journalistes.


C'est que le style Mohammed VI est loin d'être celui de son père.  


Autant Notre ami le roi adorait inviter chez lui les ténors des médias - français surtout - pour leur montrer son brillant talent d'orateur, autant son fils est incapable de lire, sans entraves, le contenu d'un discours rédigé par ses conseillers ad hoc.


Il est timide et complexé face aux représentants des médias, Mohammed VI.


Il informe uniquement par communiqués diffusés généralement par les spécialistes médias de son diwan (cabinet).


Et déchiffre péniblement les mots figurant sur la page très courte d'ailleurs, de ses discours.


Laurent s'impatiente.  La nostalgie des Palais royaux lui pèse. 


 Le bakchich généreux alloué jadis par Hassan II lui manque.


En désespoir de cause, il décide de forcer son destin.


La provocation lui semble être la seule voie à emprunter pour accéder aux antres royaux.


Premier livre en guise de punition et d'avertissement: Le roi prédateur. 




Lequel ouvrage décrit en détail comment Mohammed VI avait mis main basse sur les secteurs vitaux de l'économie marocaine.


Le livre ne se vend pas bien. Le roi ignore sa parution et décide de passer outre.


Laurent s'énérve. Et embarquant à ses côtés une journaliste amie qui connaît peu le Maroc, annonce  au conseiller économique du roi El Majidi, que cette fois, le roi sera épinglé dans un bouquin en préparation, non pas sur ses activités de businessman, mais sur certains aspects intimes de sa vie privée 


Là,  l'entourage du commandeur des croyants  décide de prendre la menace au sérieux.


La suite se déroule actuellement devant des magistrats parisiens qui ont retenu contre Laurent et sa commère la grave accusation de chantage.


Affaire à suivre.

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