mercredi 18 janvier 2023

La piscine de Saint Josse est une entité communale...




 ...gérée en ligne directe par le bourgmestre


Annexe 1


 .

En 2019, la jeune personne qui s'était présentée chez Emir Kir pour solliciter un emploi de maître nageur à la piscine de Saint Josse était venue avec la certitude d'émarger à un emploi contractuel qui lui assurerait tous ses droits.


Et surtout de s'inscrire à l'ONEM en fin de contrat pour émarger à des allocations de chômage.

 

Ce fut le cabinet de Kir qui le contacta après avoir reçu ses coordonnées via un autre maître nageur


En lieu et place d'un type de contrat ouvrant ces droits, le jeune maître nageur signa dans le bureau du bourgmestre, sans passer par le service communal ad hoc, un document (annexe 1) d'engagement comme prestataire (pour ne pas dire "bouche trou") et effectuer des services chaque fois que Kir avait besoin de remplir un vide occasionnel à la piscine communale.


Voulant garder l'anonymat puisque le dossier se trouve entre les mains de la justice, l'intéressé raconte:


 "Très souvent, une personne du cabinet du bourgmestre me contacte, parfois tôt le matin ou à une heure tardive de l'après midi pour me demander de me rendre sans délai à la piscine pour assurer une prestation."


"Souvent, ces prestations ne répondaient pas à des séances de natation planifiées, mais intervenaient suite à des demandes provenant de groupes non structurés ayant pris contact avec la commune".

 

"D'ailleurs, aucune planification des activités à cette piscine n'était inscrite quelque part". Les heures d'ouverture et de fermeture étaient décidées au gré des souhaits d'une clientèle dont étaient exclus les clubs de la commune et les écoles communales"

 

"La présence des maîtres nageurs (prestataires)  sur les lieux se révélait souvent être de la surveillance, puisque les groupes ou les individus émargeant parfois à une même famille, avaient leur propre "maître nageur. Celui-ci, ne disposant d'aucune aptitude, encore moins d'un diplôme pour encadrer les nageurs,  ne faisait jamais appel à moi et aux autres prestataires diplômés présents sur les lieux".

 

"Cette piscine fonctionnait comme une entité privée dont le programme de fréquentations ou les règles d'utilisation étaient dictées par le bourgmestre lui même".

 

Lorsqu'au terme de son contrat, le jeune sportif engagé comme prestataire par le bourgmestre se présenta à l'ONEM, l'employé qui le reçut lui faire savoir que le service ne reconnaît que de types de contrats: ceux à durée déterminée et ceux à durée indéterminée.


L'affaire est actuellement entre les mains des magistrats du tribunal du travail.





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