Pourquoi les élus "Musulmans" de Belgique restent

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...coincés dans leur ghetto ethnique 

 

 

Très cocasse, le contenu de cette vidéo lorsqu'on entend le salafiste Abdellah Bastin, dénoncer la démagogie et le paternalisme de Philippe Moureaux et son nivellement par le bas de la culture

https://bruxellois-surement.blogspot.com/2015/10/sam-touzani-et-ses-amis-nen-reviennent.html?m=1

Un univers rétrograde, non démocratique, surveillé, contrôlé et machiste 

Bien que n'ayant jamais vécu au pays d'origine de leurs parents ou de leurs grands parents, les élus et militants politiques marocains de Belgique, qui n'ont connu d'autres réalités que celle des ghettos ethniques, reproduisent les discours, les pratiques et les comportements en vigueur au Maroc. 

Un système culturel et politique féodal et archaïque qui place l'homme à l'avant plan de la cellule familiale et relègue l'épouse et la soeur à une position subalterne.

En Belgique, le milieu familial de ces élus et militants leur a toujours asséné le devoir d'obéissance et d'allégeance au roi du Maroc, à l'autorité du Makhzen, à la peur du policier, du Moqaddem, du Caïd et du juge marocains.

Confiés à un âge précoce aux classes des écoles coraniques où sévissent des fondamentalistes, les très jeunes filles des zones bruxelloises ghettoisées ont intégré très tôt l'obligation de porter le hijab en rue et dans les classes mises en place par les mosquées

Cette éducation et cet encadrement ont conduit au formatage des esprits de ces jeunes. 

Et c'est avec ces idées et ces comportements qu'un grand nombre d'entre ceux ont choisi plus tard d'investir le champ politique et citoyen pour éviter le chômage et le sous emploi.

L'obéissance aveugle à l'autorité des "Chefs blancs"

Pour la majeure partie des cadres et autres activistes politiques marocains de Belgique et quelle que soit la position qu'ils occupent sur l'échiquier des responsabilités politiques, l'effacement devant les chefs blancs des partis politiques, inspiré à celui de l'obéissance au Makhzen marocain, constitue un réflexe colonial quasi naturel.

Ainsi, des hauts cadres comme les bourgmestres - parlementaires PS Ahmed Laoouej, Rachid Madrane, fadila Laanan ou Ridouane Chahid se feront toujours petits devant Philippe Close ou Caroline Désir lorsqu'ils s'agira d'aborder des questions sociétales ou d'ordre international.

Leur rayon et leur champ d'intervention - et ce sont eux qui les ont déterminés - sont et resteront liés aux problèmes et questions touchant leur communauté d'origine.

Le président du Parlement bruxellois, Rachid Madrane, et la secrétaire d’État chargée de l’Égalité des Chances, Nawal Ben Hamou furent les initiateurs des Assises régionales contre le racisme en 2023 (une affaire d'Arabes)

Ces questions indigènes étant toujours celles liées à la "lutte contre le racisme, la discrimination, à l'embauche ou la gestion du temporel du culte. (linceul musulman, Etourdissement des bêtes, port du hijab)

Et quand il s'agit de domaines politiques liés à l'international, ce sont très souvent la manifestation franche et massive de ces élus aux questions et événements les rattachant au pays d'origine de leurs parents.

De fait, il n y a guère longtemps, lorsqu'un séisme avait frappé le sud marocain, nous avons été submergé par une overdose de drapeaux marocains sur les devantures de communes bruxelloises dirigées ou co - dirigées par des élus Marocains.  Koekelberg et Evere notamment ont été les premières communes à faire flotter la bannière marocaine sur les devantures des édifices  municipaux

Il en fut de même lors du séisme qui avait frappé la Turquie en février de cette année.

L'intervention des élus marocains suite à ce séisme a fait que des hubs de collectes de vivres et de denrées diverses en faveur des sinistrés marocains se sont multipliés pour couvrir un nombre important de municipalités.

Ceci alors qu'aucun de ces élus et militants typés des partis démocratiques n'ont cru utile de tendre la main à nos compatriotes victimes en juillet 2021, dans la région liégeoise, de graves inondations qui ont jeté des centaines de familles belges dans les rues

https://bruxellois-surement.blogspot.com/2013/09/arret-sur-image-les-jeunes-cadres.html?m=1

Le réveil très (trop) tardif du MR a la "diversité"

Récemment, un peu partout à Bruxelles, le MR, Georges Louis Bouchez en tête, découvre soudainement les jeunes issus de la diversité marocaine et plus généralement maghrébine. 

https://www.lalibre.be/belgique/politique-belge/2023/01/20/amin-el-boujdaini-lhomme-qui-sert-la-strategie-du-mr-pour-seduire-les-belgo-marocains-KGXR5TUGS5EANGUTO4KR2QOLWQ/

Premier à Gauche, snipé par David Leisterth, Amin Boujdaini a habillé le MR à la marocaine

Les rares fois où ce parti a cru utile par opportunisme de s'ouvrir aux Marocains, ce fut l'échec cinglant.

A commencer par l'arrivée chez les bleus de l'agent des services de renseignements marocain, le chauve Tijjini.

A près trois échecs électoraux successifs, celui qui avait commencé par se présenter aux élections de l'Exécutif des Musulmans et changé son nom de famille (Errouhou devenant Tijjini), s'est éclipsé sur la pointe des pieds du MR non sans avoir reçu de cette formation, un joli pactole lui ayant permis de lancer sa nullité médiatique "MAGHREB TV

Erroukhou (alias Tijjini) candidat pour parler au nom des Musulmans de Belgique

Suite à la débâcle Tajinienne, le MR se tourne vers un médecin marocain, de son état chef de service à l'hôpital des enfants Reine Fabiola.

Abdellah Kanfaoui est très reconnu dans le milieu médical belge où il apporte d'énormes contributions dans le domaine des soins destinés aux enfants

Abdellah Kanfaoui, ex député régional MR (2014 - 2019)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Abdallah_Kanfaoui

En revanche, lorsqu'en 2014,  je l'avais interrogé au sujet de sa candidature à la députation régionale pour le compte du magazine Le Maroxellois, monsieur Kanfaoui m'avait semblé assez loin de sa future fonction de député. Et pour tout dire, à côté de ses pompes.

Sa renommée en milieu médical avait poussé les chasseurs de têtes intelligentes au sein du MR à s'intéresser à lui.

Sa première et dernière legislature au parlement bruxellois sous les couleurs du MR fut blanche. 

En ce sens que son apport aux débats et autres initiatives de politique régionale fut nul.

On le retrouvera plus tard comme conseiller communal à Molenbeek où là non plus, il ne fut guère une foudre de guerre politique.

2019, vint le tour d'un(e) autre agent d'influence du régime du commndeur des croyants Mohammed VI en la personne de Latifa Ait Baala.

La discrétion personnifiée, Latifa qui fut de nationalité française et n'accèda à la nationalité belge que quelques mois avant les élections communales de 2012, finit par succéder à la Région à Abdellah Kanfaoui.

A ce jour, et à part quelques rares photos prises aux cotés des grosses huiles du MR pour se faire mousser, c'est Soeur Anne rayon politique.

N'oublions pas de signaler le premier des larrons qui trahit Ecolo après avoir été élu grâce aux voix de ce parti. Et qui passa avec armes et bagages en 1998 au PRL (actuel MR). 

Il s'agit de notre Berlusconi Mustapaha Ouezekhti. Il sera même vice président du parti avant de ramasser une raclée électorale dont il se souviendra durant des lustres

Last but not least: Hajja Lahbib, gentille journaliste rêveuse et tout, vient d'être lancée sans préparatifs ni formation dans l'arène politique.

Elle faillit succomber à l'affaire de la visite du maire de Téhéran à Bruxelles. N'était ce GLB qui sauva in extrémis la soldate Hajja, celle que l'on cite comme future bourgmestre de Schaerbeek, serait retournée à ses reportages de bourlingueuse 

Conclusion : Aux Belges issus du Maroc, évitez de voter marocain et khoubziste