...est devenu député sans frontières
une délégation composée d’éminents représentants du peuple belge, emmenée par Willy Burgeon.
Vincent Van Quickenborne (Intervenant),
Marco Lamensch (Producteur),
Willy Burgeon (Intervenant),
Kim Jong-il (Intervenant),
Georges Dallemagne (Intervenant),
Patrick Moriau (Intervenant),
Alain Destexhe (Intervenant),
Philippe Dutilleul (Réalisateur),
Jean Libon (Producteur),
Ferdy Willems (Intervenant)
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Préambule
samedi passé, j'avais posté sur "Bruxellois sûrement" une annonce relative à la préparation de l'article que vous avez sous les yeux et qui porte sur un certain nombre de faits liés à la fonction et à l'action du député des Engagé, Georges Dallemagne
Moins d'une heure après la publication de cette brève annonce, je reçois de monsieur Dallemagne, le mail ci après:
Je réagis à ce mail comme suit:
Dans un article relatif aux déplacements de nos élus à l'étranger, le SOIR avait mené une enquête consacrée à ce sujet.
Cette enquête avait révélé que 27 élus fédéraux avaient effectué près de 50 déplacements hors Belgique.
Le député des Engagés Georges Dallemagne fait partie de cette liste réalisée par le quotidien
Premier passage entre les gouttes: 2015: La Syrie du dictateur Bachar El Assad
Ainsi, et en pleine répression de l'opposition syrienne par le régime du dictateur El Assad, Georges Dallemagne atterrit dans ce pays
Après une brève halte dans la capitale et le voilà à Lattaquié dans le bureau du gouverneur de cette ville le sinistre chef de la police du dictateur Bachar El Assad.
Au dessus de sa tête, le portrait géant de l'assassin syrien.
Le gouverneur de Lattaquié Ibrahim Salem Kheder, étalement chef de la police fasciste de Bachar El Assad, en discussion avec Georges Dallemagne
Celui qui est toujours prompt à donner des leçons de transparence et de respect des droits de l'homme, essaiera dans ses contacts avec des journalistes, de nier sa rencontre avec Ibrahim Salem Kheder, allant jusqu'à mentir au sujet de cette visite immortalisée par une photo parue dans certains médias, dont Sana, l'agence officielle
Il déclarera au Vif - l'Express à son retour en Belgique: "Je n'ai noué aucun contact avec les autorités syriennes ni donné aucune interview sur place"
En disant cela, Georges Dallemagne espérait sans doute que sa rencontre avec le gouverneur de Lattaquié ne serait pas révélée.
Manque de bol, lors de cette rencontre tant La Libre Belgique que La Rtbf étaient présentes
Sauf que de peur d'être critiqués pour leur présence en Syrie, les deux médias belges s'étaient accommodés du mensonge du député Cdh.
Tout cela est rapporté par la Revue Nouvelle
https://revuenouvelle.be/Quand-Georges-Dallemagne-ment-et-prend-le-the
Second passage entre les gouttes: La Corée du Nord du plus grand dictateur de la planète Kim Jong fils de Kim Il SUNG
La rencontre avec le gouverneur de Lattaquié c'est du pipi de chat en rapport avec la visite effectuée au plus féroce dictateur de la planète: le président de la Corée du Nord KIM IL SUNG.
Immortalisée par l'émission Strip tease de la Rtbf, le séjour d'une semaine passée chez ce dictateur et aux frais de ce dernier, aurait dû amener Georges Dallemagne, s'il avait une once de honte, à démissionner de son mandat d'élu du peuple belge.
Apres avoir rendu visite à maintes reprises au régime du dictateur Nord Coréen, le député PS willy Burgeon finit par entraîner dans son sillage un "Une délégation de très haut niveau" constituée de députés belges lors d'une visite à ce pays.
Parmi les participants à cette visite de la honte immortalisée par un reportage de l'emission Strip Tease de la Rtbf, figuraient, outre Georges Dallemagne, le libéral Alain Destexhe et le socialiste Patrick Moriau.
Willy Burgeon qui fut désavoué par son parti fut contraint de démissionner et de renoncer à tous ses mandats
Lors des ballades effectuées dans des zones désertes des villes coréennes, Georges Dallemagne, comme on le verra dans le long reportage de Strip Tease, ne cessera de demander à son guide local de lui permettre de visiter des marchés, des zones habitées ou d'assister à l'une ou l'autre manifestation officielle, il fut toujours et parfois sèchement rabroué par le représentant du régime du dictateur Kim Il Sung.
Face à ces humiliations flagrantes, ni lui ni aucun autre participant à cette "Délégation de très haut niveau" ne manifestèrent la moindre gêne ou malaise.
Le PS Patrick Moriau
Dans le cadre de l'affaire Dassault, Patrick Moriau est mis en examen pour « faux, usage de faux, et blanchiment ».
La justice lui reproche d'avoir dissimulé à Luxembourg quelque 625 000 euros, un pot-de-vin versé par le groupe Dassault au Parti socialiste pour décrocher un marché militaire, somme qui avait été soustraite à la taxation.
Reconnu coupable dix ans plus tard de faux et usage de faux, il n'est pas sanctionné, en raison de l'ancienneté des faits.
Il est inculpé pour corruption passive dans le cadre du dossier "Citta Verde "
Alain Destexhe, l'enfant terrible du MR, qui se radicalisera à la vitesse Grand V jusqu'à finir par séjourner en France, afin de soutenir la campagne d'Éric Zemmour
3eme passage entre les gouttes: Un discours islamophobe, extrémiste et indigne d'un député se proclamant démocrate humaniste
De nombreuses voix, et pas des moindres, se sont exprimées au sein du parti des Engagés pour condamner les prises de positions exprimées par Georges Dallemagne sur l'antenne de BX1, à une heure de Grande écoute.
Dans une lettre adressée au Comité de déontologie du parti, de nombreux élus démocrates humanistes écrivent et signent ce qui suit:
"Celui - ci (G.Dallemagne ndlr) affiche depuis une longue période des positions contraires à celles prises par nos instances et abusé de sa fonction de député fédéral pour mener, au nom d'une lutte contre le radicalisme religieux, une campagne d'amalgames, ciblant les Musulmans, qui entretient et alimente la confusion sur la position du parti.
Ses propos manquent de nuances et renforcent encore plus un climat de suspicion islamophobe."
Enfonçant davantage le Clou, le président des Engagés Maxime Prévôt déclarait de manière plus ferme et plus claire :
"Nous considérons les propos de M. Dallemagne comme dangereux et renforçant un climat de haine envers les belges musulmans qui pourtant sont nos premiers alliés dans la lutte contre le radicalisme. (…) Nous attendons donc que le Comité de déontologie tire les conséquences de tels actes (…) afin de permettre d’assainir et régler, définitivement, ce type de positionnement et mener vers une résurrection saine et salutaire de notre parti.”
Rappelons les propos tenus par Georges Dallemagne à l'antenne de BX1:
"le port du voile, c’est aussi une revendication politique, radicale, qui ne veut pas de notre modèle de société, ne veut pas de nos valeurs, et les combat.”
Cette déclaration dangereuse et outrancière qui taxe de comploteuses toutes les femmes et les filles ayant choisi de porter le hijab, va à l'encontre de toutes les dynamiques du Vivre Ensemble et de la tolérance qui caractérisent les rapports entre les citoyens au sein de notre société démocratique, tolérante et ouverte.
Autant j'avais souligné son courage dans la lutte contre le radicalisme religieux et sa détermination à dénoncer l'islamisme et son corrolaire le terrorisme, autant je dénonce avec force et vigueur la dérive très droitière qui est la sienne aujourd'hui, s'agissant de ses positions généralistes et sans nuances.
https://bruxellois-surement.blogspot.com/2023/04/lunivers-terroriste-doussama-atar.html?m=1
Et je ne suis pas le seul.
Récemment, Véronique Lefrancq Twittait le post ci-après
Énième harcèlement de la part de Georges Dallemagne, qui fait de l’islam politique son core business. Merci @G_Dallemagne, il est grand temps que je sorte de mon silence et rétablisse la vérité sur les raisons de mon départ. Communiqué à venir.
Ces nombreuses critiques et dénonciations, parfois acerbes émanant de l'intérieur de son parti peuvent expliquer la décision prise par Georges Dallemagne de quitter la politique.
Surtout qu'une plainte à son encontre a été introduite auprès de la Commission de vigilance déontologique des Engagés.
Va t il rebondir en s'affiliant à une formation politique correspondant davantage à sa pensée et à son orientation idéologique.
Rien n'est à exclure !
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