samedi 15 février 2025

C'est quoi l'état...

 .

...profond au Maroc


Ayant osé critiquer le pillage des richesses marocaines par le palais royal, le bâtonnier Mohamed Ziane (83 ans) se trouve en prison aujourd'hui



 Éviter de nommer le roi 


Toutes les oppositions au Maroc sont aujourd'hui peu ou prou autorisées à taper sur le gouvernement marocain et même sur son chef de file, l'ami et associé du monarque marocain, Aziz Akhennouch.


Qu'elles soient structurées comme les associations des droits de l'homme ou les organisations diverses défendant les intérêts des femmes, des enfants ...ou agissant comme individus francs tireurs tels des journalistes, des youtubers ou autres usagers des réseaux sociaux, tout ce beau monde peut aujourd'hui critiquer la politique anti sociale du gouvernement marocain.


Il peut même attaquer ce gouvernement au sujet de dossiers sensibles relevant dans leur gestion, de la seule prérogative du roi et de sa totale discrétion.


En revanche, ce qui n'est nullement toléré et même durement réprimé réside dans l'évocation même du nom du roi pour ce qui concerne la véritable gestion des affaires du pays dont seul le monarque détient les véritables leviers.


Il n y a guère, l'ancien premier ministre islamiste Abdelilah Benkirane, par ailleurs secrétaire général du parti frèriste Justice et Développement déclarait sur la chaîne AlJazeera que toute la classe politique marocaine se doit d'exécuter à la lettre les ordres et les instructions du roi Mohammed VI. 


Le monarque de droit divin étant le chef du conseil du gouvernement, le président du conseil de la Justice, de l'armée, le commandeur des croyants etc...


Aujourd'hui, il existe un véritable consensus au sein de la société civile, politique et syndicale marocaine consistant à éviter comme la peste la critique du roi ou la remise en cause de sa politique.


Ce consensus n'est nullement déterminé par un quelconque respect ou considération dus à la personne du roi comme adorent le prétendre les canaux officiels et même  "independants" d'information.


Ce Pacte est déterminé par la féroce répression qui s'abat chaque fois sur quiconque ose briser cet équilibre tacite auquel quasi tous se tiennent au Maroc.


Et ceux qui s'en écartent savent que c'est la prison après des jugements expéditifs qui les attend. 


Dictature et terreur


Le Maroc vit aujourd'hui sous un régime dictatorial dont tous les pouvoirs se trouvent concentrés entre les mains d'un seul homme: le roi Mohammed VI.


Pour se dédouaner de leur hypocrisie face à ce système broyant les individus et groupes, les opposants ont tendance à justifier leur normalisation avec cette dictature par la nécessité d'éviter au Maroc tantôt l'instabilité que connaissent d'autres pays arabes, tantôt le risque de la perte de l'unité territoriale du Maroc menacée selon eux par le voisin algérien.


Nombreux ceux qui contre l'opposition populaire majoritaire reconnaissent au roi le droit de poursuivre et d'approfondir la normalisation avec Israël nonobstant le massacre génocidaire perpétré par l'entité sioniste contre le peuple palestinien. 


Régime policier


Ce régime n'est ni démocratique, ni constitutionnel. Il est policier et dictatorial. 


Je n'en veux pas et je n'accable pas ceux des véritables opposants qui, à l'intérieur du Maroc, prennent les précautions nécessaires pour leur sécurité et même leur vie en évitant la confrontation directe et frontale avec ce système policier allié d'Israël. 


Je comprends leur prudence et leur maintien dans certaines limites des  luttes pour le changement au Maroc.


Or ce changement ne pourra se produire et survenir que lorsque l'âme et le noyeau central de ce système mafieu et dictatorial disparaîtra et laissera le peuple marocain décider librement de son destin.


 Le régime monarchique est loin d'etre compatible avec une quelconque transformation démocratique au Maroc


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