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..La ministre de la Justice belge en a raz la patate
Question importante : les musulmans de Belgique ont ils besoin d'un organe chargé de la gestion du temporel du culte ?
La réponse est catégoriquement NON !
Les 300 lieux de culte disséminés sur l'ensemble du territoire belge n'ont jamais réellement eu besoin d'un tel organe pour fonctionner administrativement et cultuellement.
Certes, nous avons relevé à diverses périodes l'existence de conflits et même de règlements de comptes au sein de certains comités gérant des mosquées, mais ces conflits et autres tensions ayant opposé des groupes concernés par cette gestion n'ont jamais donné lieu, à l'une ou l'autre rare exception, à des affrontements physiques.
La majeure partie de ces conflits pour un pouvoir illusoire se sont souvent résolus devant les tribunaux.
Les Turcs
Les lieux de culte les "mieux" structurés et les plus "correctement" gèrés, se trouvent être des mosquées turques.
Ceci pour la simple raison que ces établissements cultuels se trouvent sous la tutelle à peine occulte du ministère turc des Affaires religieuses.
Toutes les fédérations des mosquées turques entretiennent des rapports étroits avec l'antenne belge des Diyanet (ministère turcs des cultes) et avec l'ambassade turque établie en Belgique.
De ce fait, les observateurs attentifs au déroulement des activités religieuses islamiques n'ont jamais relevé des tensions liées à la gestion du temporel du culte au sein de cette communauté
Obtempérant au doigt et à l'oeil aux injonctions et autres recommandations émanant de leur ambassade, les responsables des mosquées turques se sont très largement tenus à l'écart des appels à reconnaissance des lieux du culte, émanant des pouvoirs publics belges.
Bien que susceptible d'apporter aux mosquées un certain nombre d'avantages sous formes de subsides, de ristournes non négligeables pour les frais de travaux de rénovation ou encore pour le défraiement et salaires des imams, cette reconnaissance n'a que très peu séduit les responsables turcs chargés de gérer leurs mosquées.
La participation des cadres turcs aux diverses instances de gestion du culte islamique (Exécutif des musulmans de Belgique, Conseil des Musulmans de Belgique...) fut de tout temps très discrète.
Les Marocains
Les structures de gestion des mosquées marocaines de même que les cadres issus de cette nationalité ont milité activement et de tout temps pour prendre le pouvoir au sein de l'Exécutif des Musulmans de Belgique, quitte à recourir à des pratiques condamnables comme la soumission, voire la vassalité aux autorités marocaines ou l'inféodation à des partis politiques belges.
Il serait fastidieux de faire le compte de toutes les pratiques de subordination des acteurs marocains à ces formations politiques.
Je revoie aux liens ci après:
https://bruxellois-surement.blogspot.com/2025/07/dossier-un-organe-pour-la-gestion-du.html
Au delà du champ lié à la gestion du temporel du culte, les acteurs marocains ont cette fâcheuse tendance de croire que l'on leur doit tout.
Ils oublient que leur communauté, qui soit dit en passant prête davantage allégeance au Maroc et à l'islam, qu'elle ne manifeste son appartenance à la Belgique à laquelle elle doit tout. Cette communauté constitue une minorité dans ce pays.
Ces khoubzistes se battent, surtout à Bruxelles, pour tenter de prendre le pouvoir au sein des formations politiques dans lesquelles ils militent ou font semblant de militer, sans se rendre compte que la place qui est laissée aux cadres autochtones dans ces instances, se réduit de plus en plus comme une peau de chagrin.
Dans certaines communes, les cadres politiques autochtones constituent une espèce en voie de disparition.
Le PS est champion toutes catégories dans ce jeu de massacre.
Laaouej qui a marocanisé le PS bruxellois et sa section Koekelbergeoise en sait quelque chose.
Il n'y a qu'à lorgner du côté de nombreux conseils communaux bruxellois pour se rendre compte, le stemblok aidant, que cette tendance à vouloir tout occuper, tout envahir va crescendo
La ministre de la Justiice s'énerve
Elle vient de recevoir les conclusions émanant de la Commission de Concertation pour le renouvellement des instances islamiques ?CCPRI).
Les dysfonctionnements au sein de l'ASBL Conseil des Musulmans de Belgique (C.M.B) se ramassent à la pelle.
- Pour commencer, les membres de l'assemblée générale de ce Conseil qui doivent disposer de 15 jours pour pour se prononcer sur les modifications statutaires n'ont même pas reçu les textes du statut sur lequel ils devaient se prononcer,
- Ces statuts ne sont même pas publiés au moniteur belge, et donc inexistants,
- Les noms de l'equipe (10 membres) élue fin mai 2025, n'ont à ce jour pas été publiés. Un vide juridique est donc acté,
- En conséquence, personne à ce jour, ne se trouve à la barre du C.M.B
Face à ce grave blocage, la CCPRI propose à la ministre de la Justice de procéder sans tarder, à la désignation temporaire d'un haut fonctionnaire occupant actuellement la fonction de secrétaire de l'EMB.
Il s'agit de madame Delphine Laroche qui Avec trois autres secrétaires de l'organe chef du culte, nommés et rémunérés par le ministre, gère les aspects administratifs de cette instance.
La ministre, trop optimiste, espère reconnaître avant la fin de cette année un organe définitif transparent et démocratique chargé de la gestion du temporel du culte.
Permettez moi de considérer que madame Verlinden est soit naïve, soit à côté de ses pompes si elle pense que ce qui n'a pas pu être réalisé en 2 ans, pourrait émerger en moins de 6 mois.
Je conclue quant à moi, ayant suivi au pas et depuis trente ans, les pérégrinations de tous les zigotos qui se sont succedés pour la gestion du temporel du culte islamique, que ce bidule a vécu et massacré une grande quantité de ministres belges
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