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...en Belgique.
Au niveau des sécuritaires purs et durs, il semblerait actuellement que deux approches se confrontent quant la nécessaire lutte contre la criminalité urbaine à Bruxelles et de ce qui est désormais appelé "guerre des gangs"
Si certains à ce niveau réduisent ce phénomène à un fléau local (communal), allant même jusqu'à le situer sur la seule commune d'Anderlecht (Clémenceau et environs, Peterbos ...), d'autres l'élargissent à d'autres municipalités bruxelloises et au delà
Cette catégorie de sécuritaires dont la théorie du local est appuyée par des politiques bruxellois et même Flamands font fausse route et prennent même le risque de passer à côté d'une réalité nettement plus vaste et complexe.
De fait, il semblerait aujourd'hui que certains spécialistes aux niveaux judiciaire et policier commencent à mesurer de manière plus juste l'ampleur et l'étendue du phénomène, qui d'après eux, va chercher ses origines du côté d'Anvers et même en France.
S'il faut bien entendu faire face à l'urgence et renforcer la présence policière à Bruxelles dans les zones où la violence de ces gangs fait le plus peur à la population, il ne faut surtout pas faire l'économie d'une réflexion approfondie et d'une analyse globale et transversale de ce phénomène.
La fiction cinématographique semble être en avance quant à la compréhension de ce fléau.
Plusieurs séries à succès, dont "Braqueurs ou Undercover" ont depuis pas mal de temps tenté de présenter cette problématique dans sa réalité tentaculaire au sein de laquelle le port d'Anvers - ville, ne l'oublions pas, dirigée par la fine fleur de la NVA - constitue le centre de transit névralgique du trafic de drogue qui gangrène l'Europe.
Le problème aujourd'hui est loin d'être circonscrit à Anderlecht ou Saint - Josse, il est beaucoup plus vaste.
Et toute approche politicienne opportuniste ou carriériste qui ne tient pas compte de l'étendue géographique des liens qui commencent à apparaître entre différents groupes dont certains agissent au delà de notre pays, pourrait être préjudiciable à la nécessaire stratégie à mettre rapidement en œuvre pour lutter efficacement contre cette maléfique tentacule.
D'autres hommes politiques en retard d'une guerre, si pas de plus, ressortent face à ce phénomène encore incompris, leur phraséologie éculée liée à l'action des groupes islamistes djihadistes qui, selon ces politiques en quête de buzz, tirerait les ficelles de ce trafic.
Il n'est pas exclu que des résidus de ces groupes islamistes jihadistes se soient convertis pour prendre part a ces activités
Cependant, avec la prise en main en Syrie des divers groupes jihadistes par leur patron unificateur Al Joulani, nouveau président à Damas, la puissance jadis inquiétante des groupes terroristes radicaux islamistes (Al Qaeda et ses satellites de même que Daech), se trouve aujourd'hui sous contrôle.
Les défilés de responsables occidentaux de haut niveau qui se "prosternent" devant le nouveau maître de Damas, l'ancien coupeur de têtes mécréantes, démontrent que nos dirigeants ont compris tout l'intérêt qu'ils ont dans l'absolution des assassins islamistes, jadis et guère naguère, ennemis jurés de l'occident.
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