jeudi 25 novembre 2010

Des dirigeants politiques croulants

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Sahara Marocain :
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Les partis politiques marocains sont amorphes et
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improductifs
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Les "socialistes" de l'USFP, héritiers de Ben Barka, les indépendants soit disant " libéraux", les anciens communistes du PPS, jadis alignés sur Moscou et toutes les autres formations fabriquées dans les bureaux de l'ex ministre Driss Basri sont totalement aux abonnés absents quant au nécessaire activisme concernant l'affaire du Sahara .

L'USFP qui dispose d'un siège au sein de l'Internationale socialiste n'a à aucun moment, milité au sein de cette instance pour rassembler les voix susceptibles de soutenir la position du Maroc relative au Plan d'Autonomie élargie proposé par l'Etat marocain pour les sahraouis.

Ils n'ont jamais quitté leurs sièges au parlement ou leurs villas cossues pour prendre contact avec le PS français, le SPD allemand, le PS espagnol afin de les sensibilser à la cause marocaine concernant l'affaire du Sahara.

Ces partis amorphes et sans âme se contentent de parler aux Marocains de l'intérieur au travers de leurs organes de presse largement et même exclusivement financés par l'argent du contribuable marocain.

Ou à parader sur les plateaux des télévisions marocaines qu'aucun décideur politique occidenatal ne prend la peine d'écouter tant la médiocrité y règne en maîtresse.

Les dirigeants de ces partis sont coupés du monde extérieur et aucun effort n'est fourni par eux pour se déplacer en France, en Belgique ou ailleurs pour amener leurs vis à vis idélogiques à soutenir la thèse marocaine.

Ceci au moment où le pouvoir algérien travaille d'arrache pied pour mobiliser les parlementaires européens en faveur de la thèse des séparatistes du Polisario.

Et il y réussit puisque des résolutions sont régulièrement présentées par des députés européens espagnols faisant valoir les thèses séparatistes.

Les dirigeants de ces partis, quelles que soient leurs couleurs, sont rivés sur leurs sièges parlementaires ou ministériels.

Et dire que c'est le PSOE espagnol de Zapatero qui se trouve à la pointe de la mobilisation anti marocaine dans l'affaire du Sahara.

Ce même PSOE qui rencontre de temps à autre les dirigeants USFP lors de colloques ou de congrès organisés par l'Intarnationale socialiste

Les partis marocains n'évoquent plus, et cela depuis plusieurs années, la question de la modification de la constitution du pays pour renforcer les prérogatives des instances élues au suffrage universel.

Ils se contentent de "gérer" ce que la monarchie leur laisse comme matières subsidiaires à gérer. Et cela leur convient puisque le clientélisme et le népotisme constitue pour ces partis politiques, la pratique la plus prisée.

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