lundi 28 novembre 2011

Les Marocains de l'étranger voteront au Maroc.....quand les poules....

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PAR PROCURATION ....MON OEIL !!!!
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Le roi Mohammed VI sait parfaitement que le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), présidé par El Yazami est une coquille vide, une agence de cérémonies et de tape à l'oeil.

Officiellement, le CCME a été installé en 2007, avec à sa tête Driss El Yazami, pour fournir au monarque marocain, les avis et conseils susceptibles d'aider le roi Mohammed VI, à initier des politiques destinées à mieux encadrer les MRE établis à l'étranger afin que ces MRE continuent de maintenir leurs liens culturels et surtout économiques avec le Maroc ( 46 milliards de dirhams par an ). Cela, pour ce qui est officiellement annoncé.

Sauf que le véritable objectif poursuivi par la mise en place de cet organe, visait en réalité à passer un deal avec les anciens opposants ayant été l'objet d'une féroce répression durant les années de plomb.

Ce deal fut initié par feu le roi Hassan II qui décida, avant sa mort, de se réconcilier avec les anciennes victimes des graves atteintes aux droits de l'homme au Maroc et de baliser, sur des bases moins compromises, le règne de son fils.

Le défunt monarque commença par accorder sa grâce à des dizaines de militants gauchistes, plaça Driss Benzekri, lui même ancienne victime des années de plomb, à la tête du Conseil consultatif des Droits de l'Homme et soutint les efforts du défunt militant, pour la mise en place d'un organe chargé de rendre justice aux victimes de la répression.

La direction de cet organe, l'Instance Equité et Réconciliation, fut confiée au même Driss Ben Zekri.


Lequel Ben Zekri, s'engageant à tout tenter, pour passer sous silence les responsabilités de l'Etat marocain et de Hassan II en particulier, dans les graves atteintes aux droits de l'homme, intervenues au Maroc durant le règne du défunt monarque.

Et l'on indemnisa les victimes et leurs familles. Et l'on évoqua les souffrances et les douleurs endurées par les victimes de la répression. Et l'on permit à ces victimes de parler de leurs longues années de détention et de tortures...

Mais on prit le plus grand soin de ne point nommer les responsables et de réclamer des poursuites et sanctionner les auteurs des meurtres et de la torture


A condition de tout faire pour ne pas citer les coupables des atteintes graves aux droits de l'homme durant Tazmamart, Derb Moulay Chrif, Agdz, Kenitra, Chefchaouen...et les autres centres de détention et de torture,
Driss El Yazami, lui même, issu de cette famille gauchiste, ayant passé ce deal avec le régime marocain, obtint, en compensation, la présidence du très dépensier CCME.

Ceux qui, à l'image d'El Yazami, de Herzenni, de Sebbar..., voulaient jadis, abattre le régime "réactionnaire " de Hassan II, ce régime "valet de l'impérialisme" américain et lui substituer un pouvoir communiste à l'image de celui de Pot Pot, de Mao Tse Toung ou d'Enver Hodja, devinrent ainsi, grâce à ce deal, à défaut d'être du peuple, des petits commissaires du Makhzen, chargés de promouvoir l'amnésie et de falsifier l'histoire.

Il n'est demandé à El Yazami, rien d'autre que de remplir cette mission...Il ne lui est point demandé de fournir des résultats sur la mission " officielle " qui lui a été confiée par le roi, de communiquer au souverain, avis et recommandations au sujet des attentes et des aspirations des Marocains résidant à l'étranger.

C'est pour cela qu'El YAZAMI a tout fait pour évacuer les attentes de ces Marocains, enterrant ainsi, une fois de plus leur volonté de participer, à l'instar des Tunisiens et des Egyptiens de la diaspora, aux suffrages législatifs se déroulant dans leur pays

Il a été promu président du Conseil national des droits de l'homme au Maroc, pour avoir rempli admirablement cette mission.

Hassan VI ne savait pas, de son vivant, que les gauchistes qu'il a réprimés, pouvaient se révéler, de grands vassaux du régime marocain.

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