dimanche 27 novembre 2011

Vous avez dit "Gauche" marocaine ?!!!

La " gauche" marocaine a bu la tasse
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POUR INFO - POUR INFO -POUR INFO - POUR INFO


Les résultats définitifs des élections législatives anticipées du 25 novembre viennent de tomber. Ils confirment la très large victoire du PJD devant les autres formations qui étaient en lice dans ce scrutin. Le parti de Benkirane remporte 26% des sièges au parlement, loin devant l'Istiqlal, 15%. Le RNI se place troisème avec 13% des sièges.








Voici les résultats définitifs tels que communiqués dimanche soir par le ministre de l'Intérieur:.

Parti de la justice et du développement : 107 sièges.

Parti de l'Istiqlal : 60 sièges.

Rassemblement national des indépendants : 52 sièges.

Parti authenticité et modernité : 47 sièges.

Union socialiste des forces populaires : 39 sièges.

Mouvement populaire : 32 sièges.

Union constitutionnelle : 23 sièges.

Parti du progrès et du socialisme : 18 sièges.

Parti travailliste : 04 sièges.

Mouvement démocratique et social : 02 sièges.

Parti du renouveau et de l'équité : 02 sièges.

Parti de l'environnement et du développement durable : 02 sièges.

Parti Al Ahd Addimocrati : 02 sièges.

Parti de la gauche verte : 01 siège.

Parti de la Liberté et de la justice sociale : 01 siège.

Front des forces démocratiques : 01 siège.

Parti de l'Action : 01 siège.

Parti unité et démocratie : 01 siège.




La " gauche" marocaine a bu la tasse


Pour autant que l'on puisse "encore" parler de gauche, au Maroc, celle représentée par l'Union socialiste des Forces populaires, héritière lointaine de l'Union nationale des Forces populaires fondée en 1958, par feu Mehdi Ben Barka et par le Parti du Progrès et du Socialisme, seront bientôt conjugués au passé composé, voire même à l'imparfait.

La chute vertigineuse des coureurs de ministères sans portefeuille comme le leader Maximo Mohammed El Yazghi, éternel dirigeant de l'USFP ou son alter égo, Driss Lachgar, auront encore leur ministère cette fois aussi.

Avec leurs 39 sièges, ils seront sans doute le petit appoint pour la formation du gouvernement islamiste "PJD- Istiqlal".

Lachgar et El Malki auront leur ministère sans portefeuille, mais en tant que personnes indépendantes et point comme représentant d'un courant ayant été, jadis, la première formation politique du royaume.

Leurs futurs partenaires au gouvernement ne toléreront pas que ces gugusses de "gauche" viennent leur dicter, la voie à suivre.

La gauche marocaine, devenue un courant marginal depuis que des opportunistes et des affairistes aient pris en main ses destinées, constitue aujourd'hui un tout petit groupe parlementaire, formé de croulants et de corrompus.

Nabil Benabdallah, le communiste du Palais, ministre durant la législature d'avant 2007, de la communication et de l'Audiovisuel, fut, durant son mandat, le principal artisan de la chasse aux journalistes indépendants au Maroc.

C'est sous son règne que la presse marocaine vécut ses heures les plus noires de répression et de poursuites judiciaires, tous azimuts.

la faillite du Journal Hebdo, suite au harcèlement administratif et politique dont cet organe fut l'objet, fut orchestrée à partir du cabinet de Ben Abadallh.

L'emprisonnement systématique de journalistes, soucieux de sauvegarder l'anonymat de leurs sources, fut une pratique courante durant le mandat de ce ministre plus royaliste que le roi.

Son successeur Naciri Khalid, lui même, ex communiste également, déploya davantage de zèl à taper tous les journalistes ,indépendants qui " osent " critiquer " le mélange des genres dans le chef du monarque, mêlant affairisme et gestion du pays.

C'est ce ministre qui intervint un soir, à Rabat, pour "libérer" son ivrogne de fils, arrêté en rue par la police, suite à une agression commise par le rejeton de son éminence, sur un citoyen marocain.

Coté USFP, nous avons à maintes reprises, évoqué l'entêtement, à rempiler ad vitam eternam, du plus vieux parlementaire " socialiste " du monde, le sieur Radi, le croulant porteur de couches pour pouvoir tenir une séance du parlement, sans mouiller. ...Lorsqu'il est présent.

La gauche marocaine, phagocytée par une poignée de voleurs, d'opportunistes et de parvenus, a cessé d'exister depuis la mort de son ancien dirigeant Abderrahim Bouabid et de feu Ali Yaata.

Elle est aujourd'hui, entre les mains de quelques golden boys qui n'ont de socialiste que le verbe et le discours creux et endormeur
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