Mais que fait Hamza et Veronique ?

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Crèpage de chignon entre une responsable politique belge et une cuisinière marocaine

Pour ouvrir le lien du discours de Milquet, cliquez sur le texte en bleu


D’après la Dernière Heure, Joëlle Milquet a ensuite affirmé que si le Maroc entamait sa révolution demain, elle la soutiendrait,

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Jeudi passé, la vice première et ministre de l'emploi du gouvernement belge sortant, a suscité l'ire et la colère de certains inconditionnels du régime marocain, lors du festival du film indépendant, qui s'est tenu à Saint Gilles. ( Bruxelles).
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La vidéo diffusée par la télé sur Internet "Diversity", animée par Sellam El Ktibi ne laisse planer aucun doute sur la teneur du discours de Milquet lorsqu'elle parle de soutenir la révolution marocaine si cette révolution venait à éclater. Et en anglais, s'il vous plait.

Certains spectateurs marocains ont préféré alors quitter la salle pour protester contre les propos de Milquet, estimant que le Maroc ne ressemble à aucun autre pays arabe et que sa révolution a déjà été réalisée avec la promulgation de la nouvelle constitution du royaume.
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C'est leur point de vue et ce n'est manifestement pas celui de Milquet et de ceux qui ont applaudi ce discours.

Mais au delà de cet " incident" qui a suscité la colère de la diva du couscous marocain, Choumicha, que faut il retenir sur le fonds, de la sortie de Joelle Milquet qui, indirectement, appelle à une révolution au Maroc, entérinant le fait que rien n'a vraiment changé au plus beau pays du monde.?
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1- Il est indéniable que tous les efforts des officiels marocains en poste en Belgique; efforts visant à mobiliser les " compétences " marocaines de Belgique, afin de sensibiliser les décideurs belges au soutien des réformes entreprises par le royaume, les dites compétences ont lamentablement échoué dans cette mission.
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Surtout lorsqu'on sait que la conseillère de Milquet en politique marocaine, n'est autre que Veronique Lefrancq, épouse d'un certain Chelbat Lotfi, candidat malheureux à la présidence de Marocains.be.
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Lequel Chelbat avait, en janvier 2011 vers 22 heures, fait venir à la Hulpe, la même Joelle Milquet, pour soutenir sa candidature à cette fonction.

Surtout, aussi, lorsqu'on sait que Joelle Milquet est la marraine politique de l'échevin Hamza Fassi Fihri, digne descendant de la famille du ministre des Affaires étrangères marocaines, le sieur Taieb Fassi Fihri.
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Ni Veronique Lefrancq, qui assiste chaque année à la fête du trône au Maroc et encore moins Hamza Fassi Fihri, n'ont été foutus, de "travailler" leur présidente, afin de l'amener à apporter son soutien au gouvernement marocain et aux changements impulsés par le roi Mohammed VI.
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Mais au delà de ces deux élus et cadres politiques, faisant partie de la "garde rapprochée" de Joelle Milquet, c'est toute la politique de l'ambassade du Maroc qui est à revoir sérieusement en cette matière .
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En effet, ce fut à l'initiative de l'ambassadeur du Maroc que l'opération visant à créer un lobby défendant en Belgique, les intérêts marocains, avait vu le jour, en 2010.
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Et à l'arrivée, force est d'entériner l'échec lamentable de cette opération:

La sortie de Milquet, entourée de khoubzistes "Marocains"dont la loyauté au Maroc, ne fait aucun doute, en est l'illustration lamentable.
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Il y a manifestement eu erreur de casting pour la mise en place de cette nouvelle mouture des Amicales marocaines.
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2- Les efforts des officiels marocains en Belgique, visant à mobiliser les élus belgo-marocains, pour la défense des intérêts du Maroc, ont rencontré un échec cinglant.
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Ni Fatiha Saidi (PS), passionaria des séparatistes rifains, ni Ahmed El Khannouss,(Cdh) qui soutient la famille Aarrass - ce Belge emprisonné au Maroc pour "intelligence avec le terrorisme islamiste" - et la liste n'est certes pas exhaustive, n'épargnent le Maroc au sujet des atteintes aux droits de l'homme et de la liberté d'expression.
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3- Les relations privilégiées des officiels marocains de Belgique, avec des khoubzistes et des opportunistes, pour qui, seule compte l'obtention de faveurs et de miettes, sont à l'origine de cet échec cinglant.
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Monsieur Samir Addahre qui avait initié, au début de sa mandature en Belgique, une offensive soutenue de sensibilisation et de mobilisation des potentialités marocaines du plat pays, doit, à l'heure qu'il est, se poser de sérieuses questions sur les erreurs commises en cette matière.
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Car le consulat général marocain qui avait repris le dossier "compétences marocaines de Belgique " en 2010, a démontré que le carnet d'adresse des responsables de cette institution était resté fermé depuis la fin des années 1970 et qu'en dehors des courtisans et des applaudisseurs acquis, le ticket de tous les autres n'était pas valable. .


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