lundi 5 décembre 2011

Nous avons les "politiques" que nous méritons

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Empêché ( e ) s ????
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Ils ont opté volontairement pour l'"empêchement" et décidé de quitter, volontairement aussi, leur mandat, souvent moins bien rémunéré, pour aller siéger ailleurs, à un niveau de pouvoir, très souvent, financièrement, plus juteux.

Et très souvent, si pas toujours et systématiquement, nous ne verrons jamais, un parlementaire fédéral ou régional, quitter son mandat à ce niveau de pouvoir, pour aller siéger comme simple conseiller communal, échevin ou bourgmestre, au sein du niveau du pouvoir communal.

Tout simplement, parce que l'apport financier entre ces deux niveaux de pouvoir, est, sans faire un dessin, plus avantageux lorsqu'il s'agit d'un siège au Parlement ou même au sein d'un exécutif gouvernemental.

Sinon, comment expliquer qu'un bourgmestre comme Bernard Clerfayt, élu à l'origine, comme mandataire communal, après avoir bataillé ferme pour accéder à la fonction moïrale de la municipalité de Schaerbeek, se soit, très vite, retrouvé comme secrétaire d'état fédéral, abandonnant ainsi, la fonction qu'elle occupait au sein du collège schaerbeekois?

D'autant que Bernard Clerfayt avait mobilisé, en 2006, tout son réseau et au delà, pour barrer la route à la socialiste Onkelinkkx, et l'empêcher d'accéder à la fonction de bourgmestre.

Il avait, à cet effet, "offert" aux Ecolos schaerbeekois, pour les amener à appuyer sa lutte pour le pouvoir, des postes en nombre au sein du collège de la cité des ânes.


Pourquoi des mandataires communaux ten noodois du parti Ecolo, comme Ahmed Mouhssine ou Zoé Genot, tous deux, élus en 2006, pour siéger au sein du conseil communal de Saint Josse, se sont soudain retrouvés comme parlementaires, le premier à la Région bruxelloise et la seconde au parlement fédéral?.

L'option prise par les deux élus ten noodois résulte du refus de leur parti, d'admettre, le cumul, sauf dérogation, entre la commune et les niveaux de pouvoirs "supérieurs".


Mis devant ce choix, les deux élus ont préféré partir là où cela paie plus, alors que leur première élection, avait été celle les ayant porté comme mandataires au niveau communal.

Pourquoi, Joelle Milquet, élue à La Ville de Bruxelles, a subitement déclaré qu'elle préférait partir siéger au sein du gouvernement fédéral?

Clerfayt, Charles Picqué et des dizaines d'autres mandataires, initialement élus au niveau communal, n'ont pas quitté leur mandat communal, en démissionnant, mais ils enrobé leur départ, en déclarant qu'ils étaient emppechés.

Empêchés par qui et par quoi ?

Qui les a empêchés de rester à la première fonction, communale, à laquelle, les électeurs les ont élus.?


Aucun texte légal ne reconnait ni n'entérine ce statut d'"empêché" qui est une trouvaille purement politicienne, servant aux élus communaux, d'occuper une fonction plus intéressante sur le plan pécuniaire, tout en gardant au chaud, leur siège au sein du collège des bourgmestre et échevins.

Ces mêmes mandataires, communaux à l'origine, qui nous ont bernés, en partant "toucher" davantage au Fédéral, à la Région ou à la Communauté, s'apprêtent aujourd'hui, à nous présenter leur tronche, sur les listes électorales lors du scrutin communal d'octobre 2012.

Ils savent que les moutons que nous sommes, n'allons nullement leur demander de nous fournir un bilan de leur travail au niveau du pouvoir communal auquel nous les avons élus en 2006.

Niveau de pouvoir qu'ils ont quitté vers des cieux fédéraux ou régionaux, nettement plus rentables.


Et quand bien même, nous leur demandons ce bilan, ils ne seront nullement en mesure de nous le fournir, puisqu'ils n'ont nullement siégé là où nous les avons élus en 2006.

Et sitôt élus en 2012, par les voix des imbéciles que nous sommes, ils nous enverront un bras d'honneur des plus méprisants, pour partir encore une fois là où cela est bien plus "rapportant".

Mais nous ne devons en vouloir qu'à nous mêmes.

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