vendredi 13 janvier 2012

Géométrie variable en matière de mariage mixte

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MARIAGE MIXTE ENTRE MUSULMANS ET NON MUSULMANS



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suite
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Le cas de l'Europe



La situation en Europe ne diffère guère de celle prévalant dans le reste du monde arabo-musulman.

En Belgique, un mariage entre une Maroco-musulmane et un non musulman, est chose rejetée par quasi l'ensemble des ressortissants Belgo-musulmans, issus du Maroc.

Par contre, comme au Maroc, tout le monde trouve normal qu'un Musulman se lie par les liens du mariage avec une Belge "de souche".

Il arrive souvent qu'une jeune femme d'origine marocaine, brave l'interdit familial et se marie avec un non Musulman.

Dans la plupart des cas, la "coupable" encourt le bannissement familial et social au sein de son "monde" d'origine.

Alors, le plus souvent, pour éviter le "désohnneur", la "Hchouma" et surtout le qu'"en dira t on", la famille, se trouvant confrontée à cette situation, exige du furtur mari, une conversion " formelle" et hypocrite à l'islam.

Toute la famille et même l'entourage immédiat de la rebelle, est alors au courant du subterfuge, mais, dans la mesure où l'"honneur" est sauf, tout le monde fait semblant de croire à cette hypocrisie sans nom.

Le non musulman, lui, se sent pris dans un dilemme innommable: ou bien il refuse de rentrer dans ce jeu de massacre, et alors, il peut dire Adieu à sa dulcinée, ou il accepte de particper à cette hypocrisie, en se disant, qu'au bout du compte, cela ne lui prendra que quelques minutes pour dire " Il n y a de Dieu qu'Allah et que Mohammed est prophète ", et convoler en joyeuses noces, avec le "morceau" ainsi remporté.

En fait, en dehors de ces deux phrases qui constituent la profession de foi, ( premier et plus important des 5 piliers de l'islam), pour une adhésion à l'islam, rien n'est demandé au candidat non musulman, au mariage.

Alors, tant qu'à faire, pour "régulariser" la situation, jugée illicite aux yeux de la Charia, il participe à ce "jeu" de dupes collectif.

La situation à ce niveau, a tendance à connaitre un très léger progrès, puisque des filles musulmanes ou se proclamant comme telles, "osent" aller à contresens des exigences de la société au sein de laquelle il leur a été donné de naître et de grandir.

Mais, vous pourriez vous demander, légitimement, pourquoi, cette option est incontournable chez les Musulmans.

La réponse est d'ordre philosophique et dogmatique. En ce sens, que la croyance générale chez les musulmans, depuis la nuit des temps, a été de penser qu'en donnant le nom du père musulman, à l'enfant né du couple mixte, cet enfant est "comptabilisé" comme un apport supplémentaire pour la communauté " la Oumma" musulmane.

En revanche, un enfant d'un couple mixte dont le père n'est pas musulman, est réputé " perdu" pour cette même Oumma.

Surtout que cette même croyance part du crédo que c'est le père qui trace les grandes lignes de l'éducation des enfants et donc de leur enracinement au sein de la communauté, de la 0umma.

Cette croyance est tout simplement fausse, puisque chacun sait que c'est la mère qui détermine les grands acquis éducationnels de la progéniture,

Les non musulmans, confrontés à cette géométrie variable, pourraient, et à juste titre, estimer que cette attitude releve d'un certain racisme, voire même d'un racisme certain


Et les Musulmans qui contribuent, par leur hypocrisie, à contourner, la charia, devraient bien se regarder dans un miroir...de préférence, non déformant.

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