jeudi 12 janvier 2012

CACHEZ CETTE FEMME QUE JE NE SAURAI VOIR...

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HYPOCRISIE, QUAND TU LES TIENS
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Récemment, j'avais posté sur ce même blog, un article intitulé:

http://bruxellois-surement.blogspot.com/2012/01/un-maire-qui-applique-la-charia-en.html


Dans ce post, était relatée, l'histoire d'un Français de "souche" qui s'était vu réclamer, par le maire de sa municipalité, une attestation de conversion, pour pouvoir contracter un mariage civil, avec sa compagne marocaine....de confession musulmane.

Le gars en question s'est senti, non seulement étonné, mais outré, par cette exigence.


Outré et révolté qu'une telle exigence provienne d'un maire "français de français", dans un pays laïc et apppliquant la loi civile et non religieuse.

Et il avait raison.

Qu'une instance religieuse islamique ou une administration liée à un état islamique lui aurait formulée une telle exigence, l'intéressé aurait pu trouver cela "normal"....Encore que ....

La charia islamique en matière de mariage entre Musulmans et non musulmans, telle qu'elle est appliquée, dans l'ensemble du monde arabo musulman - le Maroc n'en faisant pas esception -, impose au futur mari non musulman, d'une marocaine de confession islamique, l'obligation de se convertir à l'islam, pour pouvoir soncrétiser son projet d'union.

En revanche, un Marocain, de confession musulmane, peut, lui, prendre pour épouse, une non musulmane, sans que cette dernière, soit dans l'obligation de se convertir à la religion islamique.

Dans un pays où la "Parité" entre hommes et femmes, est désormais inscrite dans la constitution...pays qui se vante d'avoir promu l'égalité entre hommes et femmes, il est tout de même outrant de relever une telle "anomalie" dans le traitement entre les deux sexes.

Du point de vue de la société marocaine, c'est à dire de la "rue" marocaine, l'attitude du Marocain lambda et même du "lettré" reste très réticente, pour ce qui concerne le mariage d'une musulmane avec un homme d'une autre foi.

Il n'est pas rare dans les quartiers populaires de Tanger, de Casa, de Nador ou d'El Jadida, d'assister à des réactions très négatives, à l'égard d'un couple mixte - Marocaine accompagnant un Européen-.

Cela peut aller jusqu'à dépasser l'agressivité des regards pour se transformer en une violence verbale, voire parfois, physique, à l'encontre de la femme, tenant par la main, son mari de "teint" européen ou occidental.

Cette intolérance, dans un pays se targuant d'être accueillant et acceptant la différence, pose réellement question et interpelle les Marocains sur leur double discours, en cette matière.

Par contre, tous au Maroc, manifestent une indifférence totale, à l'égard d'un couple mixte dont l'homme est manifestement Marocain et la femme de type occidental.

Certains trouvant même valorisant, le statut " social" de l'homme marocain, circulant en rue avec son épouse ou sa "petite amie" non marocain.

Comme si cet homme marocain avait gagné "le lot de référence".

Et il n'est pas rare d'enregistrer dans les conversations de jeunes marocains, désoeuvrés, des quartiers populaires, une certaine aspiration à vouloir s'expatrier en Europe, pour, disent ils, revenir au pays, avec une voiture et une belle blonde.

La femme marocaine a beaucoup de pistes désertiques à traverser, pour parvenir, un jour, à disposer de l'égalité vraie avec les hommes du "plus beau pays du monde".

Et il n'est pas étonnant qu'au sein de l'actuel gouvernement, dominé par les islamistes du PJD, l'on se retrouve avec une seule femme ministre.

Même le Palais qui a imposé jadis, un quota de femmes au Parlement, semble aujourd'hui, opérer une radicale marche en arrière à ce niveau.

A telle enseigne qu'hormis l'éternelle Zoulikha Naciri, tous les conseillers du roi, sont de sexe masculin.

Un pas en avant....dix pas en arrière...


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