dimanche 4 mars 2012

A la veille des élections communales, il serait temps que le PS chasse de ses rangs les éléments machistes, xénophobes et négationnistes



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Le député échevin Azzouzi Mohamed, auteur d'une "sortie", ouvertement raciste, ultra sécuritaire et stigmatisante pour les Roms de Saint Josse




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Ce fut le jeudi 1 er mars 2012, lors d'une rencontre organisée par le collège ten noodois, avec les habitants du quartier Saint François ( Botanique ), que le député-échevin Mohamed Azzouzi, répondant à une intervention venant de l'assistance, a tenu le discours que nous reproduisons texto, ci après:


«Il y a le problème de présence de communauté(s) qui pose(nt) problème, on l’a vécu sur notre territoire, ici et sur la place Saint-Josse.

Nous avons, et croyez bien, pris l’initiative, et notamment à travers le travail de l’échevin de la population d’effectuer un travail de contrôle dans les logements et également de radiation pour certaine population.

Vous parlez de la population rom, pour ne pas la citer, qui posait problème et je dirais que là c’est des éléments sur lesquels nous avons franchement été actif et assez rapidement.

Nous avons essayé de travailler de manière répressive, c’est-à-dire qu’on a vraiment fait des contrôles dans les logements, etc.

Nous avons expulsé des familles parce qu’il y avait des constats de faits divers et justement comme vous le dites vous-même des gens qui viennent le soir pour commencer à ouvrir les sacs de poubelle et jeter (le contenu) dans les trottoirs, c’est inadmissible, c’est inacceptable…» ( fin de citation )




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L'enregistrement vidéo de cette soirée particulière, vous sera communiqué, sur ce blog, d'ici 48 heures



Suite à la "réponse" de l'échevin, bourrée de fautes de construction, aucun des élus, présents dans la salle et visiblement gênés, n'a osé réagir.


Etaient présents:





Jean Demannez (bourgmestre PS), Ahmed Medhoune (échevin PS), Eric Jassin (échevin CDH), Frederick Roekens (conseiller ecolo), Nezhat Namli (échevine PS), Hava Ardiclik (échevine PS), Anne-Sylvie Mouzon (présidente CPAS, conseillère et cheffe de groupe PS à la RBC), Geoffroy Clerkx (conseiller MR) , Philomène Mouchard (secrétaire de la section locale écolo), …



Si une telle intervention , blessante pour les Roms, cités comme des éventreurs de poubelles, était le fait d'un élu MR ou d'un élu d'extrême droite, les "socialistes bruxellois" auraient remué ciel et terre pour la dénoncer.



Il se fait que celui qui parle de contrôles dans les logements et de l'expulsion de familles, est un élu, se présentant comme un "socialiste".



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Nous savons qu'au sein de ce parti, des racistes, des machos et des négationnistes, ont fait leur nid, depuis très longtemps.



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En 2007, Sfia Bouarfa avait soulevé cette présence au sein de son parti et demandé que des mesures soient prises pour nettoyer les rangs du PS de ce genre d'individus, ce fut Sfia Bouarfa qui fut appelée à l'ordre, par le père de la loi antiraciste de 1981.



Nous attendons que des réactions fermes se fassent jour, face à ce genre de discours, tombant sans conteste, sous le coup de la loi Moureaux, réprimant des actes, inspirés par le racsime et la xénophobie





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Loi Moureaux de 1981:





Extraits



Art. 1er




Dans la présente loi, il y a lieu d'entendre par 'discrimination' toute distinction, exclusion, restriction ou préférence ayant ou pouvant avoir pour but ou pour effet de détruire, de compromettre ou de limiter la reconnaissance, la jouissance ou l'exercice, dans des conditions d'égalité, des droits de l'homme et des libertés fondamentales dans les domaines politique, économique social ou culturel ou dans tout autre domaine de la vie sociale.




Est puni d'un emprisonnement d'un mois à un an et d'une amende de cinquante francs à mille francs, ou de l'une de ces peines seulement :
1° - quiconque, dans l'une des circonstances indiquées à l'article 444 du Code pénal, incite à la discrimination. à la haine ou à la violence à l'égard d?une personne, en raison de sa race, de sa couleur, de son ascendance ou de son origine nationale ou ethnique;
2° - quiconque, dans 1'une des circonstances indiquées à l'article 444 du Code pénal, incite à la discrimination. à la ségrégation, à la haine ou à la violence à l'égard d'un groupe, d?une communauté ou de leurs membres, en raison de la race, de la couleur, de l'ascendance ou de l'origine nationale ou ethnique de ceux-ci ou de certains d'entre eux;
3° - quiconque dans l'une des circonstances indiquées à l'article 444 du Code pénal, donne une publicité à son intention de recourir à la discrimination à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne en raison de sa race, de sa couleur de son ascendance, de son origine, ou de sa nationalité;
4° - quiconque dans l'une des circonstances indiquées a i'article 444 du Code pénal, donne une publicité à son intention de recourir à la discrimination, à la haine, à la violence ou à la ségrégation à l'égard d'un groupe, d'une communauté ou de leurs membres en raison de la race, de la couleur, de l'ascendance, de l'origine, ou de la nationalité de ceux-ci ou de certains d'entre eux.









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