L'intégration des non Européens a échoué en Belgique

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Un échec cinglant et irréversible

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Lorsqu'en  octobre 2002, feu Daniel Ducarme, alors président du PRL, avait osé déclarer dans le quotidien le Soir, que « L'intégration est un échec », ajoutant qu'il prônait un socle de valeurs commun aux Belges et aux immigrés, l'homme politique avait failli être lynché, par tout ce que comptait le microcosme associatif khoubziste, peu ou prou lié au PS bruxellois.

Moureaux en tête, la sphère khoubzist opportuniste, émargeant pour sa survie, aux dispositifs financiers dégagés par la Région bruxelloise et la Communauté française, s'était mobilisée, pour règler son compte à Daniel Ducarme.


Traité de tous les noms d'oiseaux, à cette époque, par la meute subventionnée, composée d'animateurs de rue, de gardiens de parcs et de square, de colleurs d'affiches analphabètes et de pseudo artistes, le responsable MR estima utile et salutaire de battre en retraite face au bétail communatariste.


10 années plus tard, que pouvons nous retenir des événements de cette époque qu'avait suscitées la déclaration de Daniel Ducarme ?

Sans conteste, l'intégration citoyenne et participative des Nouveaux Belges a lamentablement échoué. 

Cet échec se caractérise par les éléments suivants:

1- Aujourd'hui, tout ce que compte le monde des intervenants Arabo - Musulmans ( élus, associatifs, religieux etc ), n'aborde la présence des Arabo Musulmans que par le droit de porter le foulard ou la Burqa.

Et Seule l'opposition et la dénonciation de l'islamophobie constitue pour ce public d'intervenants, le nécessaire engagement qui mérite d'être entrepris.

Les questions liées à l'avenir de la Belgique, à la crise économique, au recul des libertés démocratiques, à la situation dans nos prisons, à la dégradation de l'enseignement, à la pauvreté qui touche de plus en plus de nos concitoyens...n'intéressent guère ces "acteurs" pour qui, seuls les droits des Musulmans nécessitent de l'engagement.

Les droits de l'homme se résumant, pour des gens comme Radouane Bouhlal et consorts, à la seule défense des droits des Musulmans.

2- Bien que vivant en Belgique et émargeant comme tous les citoyens, à tous les avantages consentis par la législation sociale belge, les intervenants se qualifiant de "démocrates marocains" accordent davantage d'intérêt à ce qui se déroule au Maroc, qu'à une implication dans la vie politique, culturelle, sociale ou économique du pays qu'ils ont choisi pour patrie.

Tous les anciens associatifs et même les jeunes intervenants des générations marocaines montantes, tournent le dos aujourd'hui, à la Belgique, aspirant jouer un rôle dans la société marocaine.

A cet échec manifeste de l'intégration citoyenne, de nombreuses causes:

1- Les politiques paternalistes et d'assistanat promues par les pouvoirs publics belges à l'encontre des populations issues de l'immigration arabo musulmane, ont été, depuis longtemps à l'origine du repli sur soi et du rejet des valeurs de la société démocratique dans laquelle nous vivons.
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2- Les intervenants arabo musulmans ont depuis longtemps démissionné de leur rôle éducatif et sensibilisateur à la citoyenneté participative.

Comme ils ont tourné le dos à la nécessaire bataille pour le maintien et le renforcement des droits démocratiques, tant politiques que syndicaux, en net recul aujourd'hui.

3-  La pression des agents de propagande du Makhzen marocain, tant ceux agissant au sein des mosquées que ceux, promouvant le repli culturel, a marqué des points sur l'indispensable implication politique en Belgique.

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