jeudi 7 juin 2012

Cessons de justifier l'injustifiable et le dernier mot doit revenir à la loi

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Un discours angélique et dangereux
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Pas plus tard qu'hier, Elio Di Rupo, faisant référence aux incidents provoqués par Sharia4Belgium, disait dans le quotidien Le Soir, que les problèmes sociaux constituent les causes essentielles des révoltes d'une certaine jeunesse, touchée de plein fouet, par les exclusions et les l'absence de perspectives d'avenir.

Expliquer ces événements par l'approfondissement des exclusions et l'absence de perspectives d'insertion professionnelle est une chose, mais se contenter de cette explication, sans condamner avec la plus grande fermeté et sans appel, les agissements déviants, c'est légitimer inconsciemment les dérives délinquantes de certaines minorités qui ne connaissent comme comportements, que la violence et l'anarchie urbaine.

Ce discours angélique a été de tout temps celui d'une gauche se nourrissant de l'apport électoral des misères sociales, sans mettre en exergue la nécessité pour l'autorité publique, de veiller à sévir avec fermeté, contre les fauteurs de troubles qui, au nom de leur situation de marginalité, justifient les pratiques délinquantes touchant les biens publics et privés.

Comme si les centaines de milliers de jeunes qui passent leur temps à se battre et à trimer pour tenter de sortir de la situation d'exclusion et de trouver une issue à leur misère sociale, étaient des êtres anormaux.

Ce qui rend ce discours angélique suspect et même dangereux, réside dans le fait qu'à Molenbeek, une bonne partie de la centaine de jeunes, ayant encaillassé le commissariat communal, à l'appel de Saharia4Belgium, étaient des adolescents dont l'âge ne dépassait guère quinze ans. 

J'y étais et je confirme cette réalité que j'ai relevée sur place au moment des échauffourées.

Venir nous dire que des enfants de 14 ou de 15 ans se révoltent contre l'exclusion sociale et l'absence de perspectives d'avenir, c'est nous prendre pour des demeurés.

Une chose est de se pencher avec sérieux et honnêteté sur les problèmes des jeunes des milieux populaires. Une autre est d'admettre que parce que ces jeunes qui rencontrent des difficultés sur le plan social, bénéficient d'une justification les autorisant à casser les biens d'autrui et ceux de la collectivité.

Un des principaux droits du citoyen est de bénéficier de la protection de ses biens et de son intégrité par l'autorité publique.

Des centaines de familles belges et des milliers de nos enseignants s'efforcent au quotidien et avec succès d'inculquer à nos enfants et à nos jeunes, la nécessité du respect de l'autre.

Donner raison même indirectement aux minorités de casseurs, sous quelque prétexte que ce soit, c'est réduire à néant l'esprit avec lequel agissent ces familles et ces enseignants.

La force doit rester à la loi et aucune zone ne doit être abandonnée à la racaille. 

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1 commentaire:

  1. hamid benichou13 juin 2012 à 18:38

    Il y a le feu dans la maison du groupe social belge musulman et les politiques frileux et laxiste nous empêchent de nous démarquer de cette racaille qui nous empeste la vie.
    Ce qui me blesse c'est que certains partis nous prennent pour des immature,pensent et décident à notre place.
    Quelle honte pour nous,des assistés dans le Verbe et dans le geste.
    La grosse moquerie c'était de présenter des Imams lors d'une conférence donnée en ARABE Quelle représentativité.Ils nous ont rabaissé

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