Sharia4belgium et contrat d'intégration...

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Je n'en vois pas le rapport

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Lorsque les autorités flamandes ont proposé un kit d'intégration pour les immigrés Primo arrivants, elles n'ont à aucun moment lié ce dispositif à des faits similaires aux derniers incidents provoqués par Sharia4belgium.


D'ailleurs, lorsqu'il y a trois ans, le ministre du logement flamand avait lié l'octroi d'un logement social à la nécessité pour le premier arrivant, de s'inscrire à un cours de néerlandais, les Francophones avaient crié "haro sur le baudet" et décrié la mesure mise en place par la Flandre.


Le ministre initiateur de cette disposition avait pourtant expliqué, que ce fut pour pouvoir créer des relations de bon voisinage entre les résidents des immeubles dont il avait la tutelle, qu'il avait préconisé l'initiative.


Aujourd'hui, coté francophone, c'est l'unanimité pour imposer un kit d'intégration aux primo arrivants à Bruxelles et en Wallonie. 


Sauf que, pour tous les partis politiques de la place bruxelloise et wallonne, cette disposition constitue de manière on ne peut plus explicite, une réponse  à l'intrusion de Sharia4belgium dans le débat sur la place d'une frange de la jeunesse musulmane de chez nous, au sein de notre société.

Lorsqu'on sait que cette frange de la jeunesse est largement insérée dans le tissu social et urbain - elle est soit de troisième voire de quatrième génération de l'immigration dite musulmane -, l'on est en droit de se demander si le kit d'intégration a quelque chose à voir avec cette jeunesse.

Mais comme les hommes et les femmes politiques se foutent, comme de l'an quarante, de ce rapport, inexistant entre les deux publics, - primo arrivants concernés par le kit et jeunes issus de l'immigration, largement belgicisés -, on a vite compris que ce qui anime la plupart du personnel politique, toutes tendances confondues, réside dans les gains en voix, à la veille d'une campagne électorale qui va se régler sur le dos des Musulmans de Belgique.

C'est un mauvais moment à passer, diront certains élus allochtones, khoubzistes, qui éviteront de dénoncer la dichotomie du discours liant primo-arrivants à Sharia4belgium.

Il faut savoir que le public, très minoritaire, sympathisant avec Sharia4Belgium, est constitué de jeunes Belges issus de la communauté musulmane. 

Et contrairement aux Primo arrivants qui font largement dans la discrétion, espérant, avant tout, décrocher leur régularisation de séjour, le public de Sharia4belgium est très au fait du fonctionnement des réseaux médiatiques, qu'il sait solliciter à merveille, en créant l'évènement.

Après les élections d'octobre, toute cette fièvre électorale tombera, comme sont tombées les fameuses "Assises de l'interculturalité", il y a une année, initiées en grandes pompes par Joelle Milquet
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