jeudi 23 août 2012

Tijjini, la nullité médiatique déblatère, comme d'hab

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"Si Benkirane annonce qu'il est incapable de lutter contre les affaires passées de la corruption, je vote pour lui et deviens membre du PJD" (signé Tijjini)
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Dans une vidéo où l'on ne voit, sur fonds noir,  pendant plus d'une demi heure, que la tête de l'ex candidat à l'Exécutif des Musulmans, Tijjini, alias Rojo, présentant comme un scoop, une vieille information, parue il y a plus d'un mois, dans la plupart des quotidiens et hebdomadaires marocains.

Il s'agit d'une déclaration faite à la presse marocaine, par une journaliste de la première chaîne de télévision du royaume.

Dans cette déclaration, la journaliste accuse, sans porter aucune preuve, la direction de la première chaîne, de pratiquer la corruption à grande échelle, lors de l'acquisition de programmes auprès de producteurs étrangers.

La journaliste déclare que dans le cadre de ces acquisitions,  la direction de la chaîne, "arrose" grassement des intermédiaires, présentés comme des proches et des familiers des hauts responsables de la première chaîne.

Aucun nom n'est cité. Ni en ce qui concerne les responsables de la première ni pour ce qui se rapporte à ces intermédiaires.

Aucun document écrit n'est exhibé par la journaliste pour étayer ses graves accusations.

Juste des accusations à l'emporte pièce. Aucun lieu ni mécanisme lié à cette " corruption" n'est indiqué par la journaliste.

Tijjini s'étonne alors du silence radio observé par le gouvernement marocain face à ce que Rojo considère comme une affaire grave de corruption au sein de cette chaîne.

Ignorant que toute la presse marocaine a demandé à la déclarante, en juillet dernier, d'apporter des preuves
de ce qu'elle lance comme accusations et qu'à ce jour aucun début de preuve n'a encore été apporté par la dénonciatrice.

Tijjini prend pour argent comptant les dires de la journaliste.

Allant jusqu à accuser de lâcheté, le ministre de l'information et celui de la justice, pour n'avoir pas réagi à ces accusations, Tijjini interpelle ces ministres et les accuse de laxisme pour ne pas avoir diligenté une enquête interne au sein de la chaîne incriminée.

Faux . Si Tijjini avait lu la presse marocaine au moment de la sortie de la journaliste, il aurait appris que le ministre khalfi avait rencontré la journaliste accusatrice, à ce sujet et avait également demandé à la première chaîne de l'informer au sujet  de ces accusations.

Quant à Ramid, ministre de la justice, il avait en son temps demandé que la journaliste produise des preuves étayant ses dires, avant de lancer les devoirs judiciaires.

De tout cela Tijjini ne dit mot et se contente de prendre pour siennes ces accusations et de traiter de lâches et de laxistes, l'ensemble des membres du gouvernement marocain.

Mais le plus grave réside dans le fait que le charlatan Tijjini s' autoproclame comme journaliste, en citant "ses collègues journalistes" d'Aljazeera " et d'autres chaînes professionnelles.

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