jeudi 11 octobre 2012

Avorter, vous avez dit ?

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Femmes sur les vagues...
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Ainsi se prénomme le bateau hollandais, ayant lancé les amarres le long de la cote méditerranéenne, à proximité de la ville de Tetouan.

Les occupants du bateau sont médecins, infirmiers ou personnel médical auxiliaire.

Leur but, sensibiliser les Marocains à la nécessité du recours à l'avortement, dans les cas extrêmes, présentent des dangers pour la femme ou son foetus.

Ce que ces braves médecins et autres infirmiers ignorent c'est que l'islam autorise le recours à l'avortement, dans des cas extrêmes, présentant un danger pour la vie de la femme ou de son futur enfant.

Ceci au moment où aux Etats Unis d'Amérique, en Espagne, en Pologne ou en Hongrie, ce droit est, soit bafoué, soit remis en question par des partis démocratiques.
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Selon de nombreuses sources liées à la législation islamique, il est rapporté que :
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"L'avortement après l'insufflation de l'âme ("Nafkh our roûh"):

Dans un certain nombre de Hadiths authentiques où sont détaillés les différentes étapes du développement embryonnaire, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) affirme que l'âme est insufflée ("nafkh our roûh") dans le fœtus au terme du quatrième mois de grossesse (120 jours). 1 
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C'est justement en raison de ce genre de Hadiths que les savants musulmans considèrent unanimement que, passé la limite de quatre mois (120 jours), l'avortement est strictement interdit.
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D'autre part, et tenant compte du nécessaire respect de la souveraineté marocaine et de son statut d'état indépendant, il est inadmissible qu'une embarcation s'impose à cet état, sans en avoir obtenu au préalable, les autorisations nécessaires pour ce faire.
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Que l'on s'imagine un instant, le tollé que provoquerait un bateau marocain ou tunisien qui accosterait sans autorisation, au canal de Willebroek, à proximité de la capitale belge, pour mener des opérations chirurgicales en faveur de citoyens bruxellois.    

Certains états, moins démocratiques que l'état marocain, auraient pu agir avec davantage de fermeté, à l'égard d'une telle initiative et sévir pour violation  de la souveraineté de leur territoire national.

Imaginez les conséquences d'un accident, ayant conduit à la mort d'une femme marocaine enceinte, opérée par l'un des médecins du bateau "Femmes sur les vagues".

Dans le cas qui nous occupe, le gouvernement marocain a agi avec beaucoup de sagesse et de tolérance à l'égard des occupants du "Women on waves" batave.

Le comportement de ces médecins constitue un acte hautement et gravement paternaliste à l'encontre d'un peuple et d'un état "ami"

Non pas que le Maroc soit en mesure de faire face, seul, aux graves problèmes liés à la santé de ses citoyens, mais parce que le Maroc considère qu'il existe des règles, internationalement acceptées par tous, qu'il faut au préalable, solliciter les autorisations nécessaires pour procéder à des actes médicaux sur un territoire dont on n'est pas citoyen.

C'est dans cet esprit que des dizaines de missions européennes, touchant à toutes les disciplines, visitent le Maroc, chaque année, pour apporter aide et soutien à la population du Maroc ami.

Le Maroc n'aurait sûrement pas refusé d'autoriser ces médecins d'apporter l'aide nécessaire aux patientes marocaines vivant des problèmes liées à des grossesses mettant en danger la vie des femmes et de leur foetus.

Mais le gouvernement et le peuple marocains a estimé, et à juste titre, que l'action médiatique provoquée par l'initiative hollandaise était  un acte provocateur, voire hostile, et a agi en conséquence.




1 commentaire:

  1. Ils veulent imposer leur culture décadente aux population musulmane, ils veulent occidentalisé le Maghreb, ils veulent réduire les musulmans a de simple individu consommateur sans valeurs morale, voila leur projet ! Avant-hier la gay-pride, aujourd'hui la promotion de l'avortement et demain le féminisme ? J'espère que le peuple Marocain sera ferme face a cette culture imposé...

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