vendredi 12 octobre 2012

Toujours dans la série des candidats et élus de seconde génération : Rachid Mahdaoui

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Plus molenbeekois que Rachid Mahdaoui, tu clamses


En casquette bleue, Rachid Mahdaoui supervise une distribution de repas, en faveur des SDF de la Gare cenatrale
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C'est dans l'une des salles d'op' de la maternité de l'hôpital Brugmann, que le futur molenbeekois, Rachid Mahdaoui poussa son premier cri, un matin hivernal, du 9 novembre l'année 1976.

A l'âge de six ans, il est inscrit par ses parents à l'école communale numéro 5 de la place de la Duchesse.

Et six années plus tard, Rachid franchit le grand portail de l'athénée de Koekelbergh - Ganshoren, pour y effectuer des études d'économie sociale. 

Etudes qui lui prendront 4 années de sa jeunesse insouciante.

En 1994, Rachid, alors jeune adolescent, effectue durant une année, une formation à l'animation au CEMEA, suivi d'une formation de voile ( pas celui dont on interdit actuellement le port dans nos écoles bruxelloises ).

Dès ses seize piges, Rachid travaille comme animateur bénévole à la maison de quartier 4 Vents.

En 1998, le très dynamique Rachid Mahdaoui rejoint l'Association molenbeekoise des Jeunes Marocains (AJM) pour faire profiter les enfants qui fréquentent les locaux, de son savoir faire en matière d'animation.

Il fut chargée, une année plus tard, par les responsables de l'AJM, d'un projet particulièrement difficile mais ô combien galvanisant: celui de prendre en charge, dans les locaux du Centrum West, la  "rédemption" d'une quinzaine d'adolescents, particulièrement turbulents. 

Avec eux, Rachid prend la direction du sud de la France, pour établir ses quartiers à GAP, afin d'installer un camp, ayant pour finalité, la participation de ces jeunes, à des chantiers agricoles et de construction. 

Après plusieurs semaines de séjour de travail français, le groupe, esquinté mais fier, rentre à Bruxelles. 

Rachid n'a pas le temps de souffler, qu'il se voit à nouveau chargé d'une mission de même nature que celle effectuée au sud de l'hexagone: Conduire un groupe de jeunes vers le Maroc. 

Mais pas de n'importe quelle manière. 

En camionnette de Bruxelles, à la frontière franco espagnole, puis à vélo, à travers monts et vaux, vers le pays d'origine de la plupart des adolescents pris sous la tutelle de Rachid.

Ce fut un succès dont ces ados, filles et garçons, en parleront des années plus tard. 

Rachid en profite pour faire faire du ski à ses castards, à la Sierra Nevada. Eux qui n'avaient  jamais chaussé un ski auparavant.

Toujours en Espagne, le groupe participe à Ronda, à un stage de son et lumière.

L'action de Rachid est bien observé par les limiers de la commune de Molebeek. 

Ainsi en 2000, il est approché par Rony Ceulmans, le coordinateur en chef des activités communales de la jeunesse. 

Il fut proposé à Rachid d'encadrer un groupe d'animateurs communaux pour les faire bénéficier de son savoir faire.

Il ne passera pas plus d'une année dans son nouvel emploi et quitte, pour incompatibilité de méthodes de travail, de vision et de stratégie, le service de Ceulemans.

En 2001, Rachid, fraîchement marié avec une jeune accompagnatrice scolaire, employée à la Cocof, rentre à la STIB, comme chauffeur de bus, au dépôt de Molenbeek.

Avant d'intégrer la Cocof, l'épouse de Rachid fut aide institutrice à Moklenbeek et comme lui, animatrice bénévole,  à l'AJM.

En 2003, la commune de Molenbeek embauche Rachid comme chauffeur de car scolaire et ce jusqu'en 2006.

En cette année électorale ( 2006 ), Rachid est muté à la ludothèque communale pour s'occuper de l'animation des petites têtes tant blondes que frisées, autour de la lecture et des jeux de société. 


Il y restera jusqu'en 2007. Puisqu'Ahmed El Khannouss, nouvel échevin de l'Emploi à Molenbeek, jette son dévolu sur l'efficace Rachid et l'engage pour mettre en place le nouveau  service Emploi de la commune.

Avec, ne rigolez pas, une misérable enveloppe annuelle de 5000 euros.

Faut se lever tôt, comme on dit aux Marolles, avec pareil montant pour promouvoir la lutte contre le chômage des jeunes, sue lequel le Fédéral et les Régions se sont cassés les dents de sagesse.

A pied, à vélo et en transport en commun, Rachid entreprend de sensibiliser les nouveaux investisseurs molenbeekois et les entreprises ayant pignon sur rue, à prendre à leur service des jeunes de la commune. 

Mission particulièrement ardue, tant il fut vrai que l'absence de formation, dans le chef de beaucoup de jeunes, rendait hautement compliquée, leur chance d'embauche.

Mais certains marchent: 

- Lidl veut jouer le jeu et engage quelques jeunes molenbeekois, boostés par la Commission Employeurs de la Mission locale, dont l'échevin El Khannouss est président et du service Emploi.

- Le Fast food halal bruxellois, Tonton Chami veut bien essayer. Il est satisfait des recrues boostées par le service communal.

- La STIB aussi, accepte de faire parrainer des jeunes molenbeekois, par des " vieux" chauffeurs de l'intercommunale  

Le tour des entreprises bruxelloises consistera à coller aux profils demandés par les patrons. Ces relations sont aujourd'hui bien entretenues et les entreprises n'hésitent pas à faire appel au service chapeauté par Rachid Mahdaoui.

En 2009, la popularité de Rachid lui permet d'engranger un gros paquet de voix, sans être élu, aux élections régionales de sous le sigle cdH.

Il préside aujourd'hui, l'ASBL régionale Tremplin, chargée de promouvoir l'action culturelle à Bruxelles  ( chant, théâtre, musique, ... ) en faveur du public âgé de 12 à 25 ans.

C'est cette association régionale qui "offre" chaque année dans le cadre du festival Bruxelles Babel, des podiums à des jeunes talents du milieu populaire bruxellois, afin de les aider à se faire connaître.

Parallèlement à ces responsabilités, Rachid s'occupe, comme président, au sein de l'AJM,  d'un club de Futsal ( pré minimes ), qui évolue au sein de la Ligue de futsal.


Rachid Mahdaoui avec ses "préminimes" du club de futsal

Il a imposé une condition draconienne aux parents de ses pupilles: accompagner chaque dimanche leur progéniture au stade pour assister aux matchs.

Les mots manquent à ce jeune père de 4 enfants, pour remercier ses parents pour la tendresse, l'affection et l'amour dont ils l'ont entouré, tout au long se son existence. 

Lorsqu'il a pensé à son père décédé, Rachid n'a pu empêcher une larme d'humidifier sa joue.

Rachid Mahdaoui, qui a réussi un graduat en Tourisme et loisirs en 2009,  pratique la plongée sous marine avec grade de Davemaster et figure en 7 ème place, sur la liste du cdH à Molenbeek.




Rachid forme un ticket avec son ami Safuan

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