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Hamza Fassi Fihri est tenu pour responsable de l'éviction du cdH à Bruxelles Ville
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De plus en plus de membres influents du cdH bruxellois, attribuent à Hamza Fassi Fihri, l'entière responsabilité dans l'échec de la reconduction à Bruxelles-Ville, de la majorité sortante PS-cdH.
Non pas en tant qu'échevin mais comme président de l'arrondissement du cdh à Bruxelles.
A ce titre, estiment les détracteurs de Fihri, le président, chargé de la promotion et de la coordination politique du parti à Bruxelles, se devait non seulement de sentir l'animosité du PS à l'encontre du cdH, mais de tout faire pour empêcher que le rejet du cdH, se transforme en éviction pure et simple.
En nommant son caniche Hamza, à cette fonction, Joelle Milquet, qui agit très souvent par l'émotionnel, a commis une grave erreur.
Il est vrai que Hamza était entouré, sur le papier du moins, par deux vice présidents. Sauf qu'au sein du cdH, même les concierges du 121, rue des deux églises savaient que Milquet avait confié la gestion politique et stratégique de son parti à un novice en politique.
Hamza Fassi Fihri avait conquis le coeur de Milquet, l'avait subjuguée et ensorcelée par sa capacité certaine à "présenter bien" et à "parler bien".
Mais aussi par la "noble filiation" marocaine du député bruxellois et son appartenance au clan Fassi, très riche et très influent au Maroc. Un clan qui sait recevoir les amis.
Or, il se fait que Hamza est un jeune cadre, brillant qui présente bien en public et fait bien dans le domaine du "Public relations", mais ne maîtrise en rien la gestion et la conduite politique d'un parti.
Il en est très loin. Hamza ne connaît pas le fonctionnement du parti socialiste. Un fonctionnement vicieux, tueur et opportuniste.
Il ignore que ce parti, à Bruxelles, n'a pas vu d'un bon oeil que le cdH puise en permanence dans l'électorat arbo-musulman, considéré par le PS comme sa chasse gardée.
Mayeur, Close et Thielemans n'appréciaient pas cette conduite et avaient signifié en son temps, à Hamza qu'il ferait mieux d'aller puiser dans l'électorat du MR.
Hamza n'a pas compris non plus, que le PS bruxellois a tendance à s'allier avec des partenaires "progressistes" avant de les rejeter comme des loques.
Comme il l'avait fait avec Ecolo, du temps de l'Olivier, "cher" à Moureaux. Turinne d'ailleurs, s'en est souvenu à Molenbeek.
Hamza, au lieu de s'atteler à assurer la reconduite de la majorité sortante à Bruxelles-Ville, a passé le plus clair de son temps, aidé par un staff de plus de dix employés, à assurer sa propre réélection et sa propre mise en orbite,
Son cumul de plus de trente mandats, a aussi contribué à lui assurer un bon résultat au soir du 14 octobre dernier.
Ce fut sa visibilité propre qui a toujours pris le dessus, chez Hamza, sur le profilage du cdH et la préservation de ses intérêts.
Ainsi, il n a vu que du feu, s'agissant de l'option prise par le PS bruxellois, quant à l'éviction du cdH.
Avait il d'ailleurs le temps, de voir venir, de flairer ou de se douter, lui qui passait d'une réunion à l'autre, pour signer les registres de présence ?
En tout état de cause, les dégâts au sein de la section bruxelloise du cdH ne vont tarder à se manifester, puisque beaucoup de membres de cette section, élus ou non, sont aujourd'hui, laissés à l'abandon par la direction de leur parti à Bruxelles.
A ce jour, censé, en tant que président de l'arrondissement du cdh à Bruxelles, recoller les morceaux et regonfler le moral des troupes, Hamza est aux abonnés absents.
Seul son recasage l'intéresse aujourd'hui. A ce sujet, il faut savoir qu'il exerce un marquage serré sur l'actuel président Benoit Lutgen, espérant ainsi pouvoir rebondir.
En attendant, les départs sous d'autres cieux, de militants cdH à Bruxelles ville va connaître un mouvement accéléré, après l'installation du prochain conseil communal. Et ce n'est pas Fatima Moussaoui qui le démentira.
Milquet, elle même, songe sérieusement se positionner pour aller voir le temps qu'il fait à Strasbourg, à l'issue des élections de 2014.
Elle doit méditer sur sa très grande tendance à agir par l'émotionnel et le sentimental en politique. La politique qui constitue de nos jour, un univers où seuls les TUEURS, qui adorent voir gicler le sang de leurs adversaires, finissent par l'emporter.
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