dimanche 4 novembre 2012

Le Sahara marocain est un territoire marocain

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Un élu, issu de l'immigration a parfaitement le droit de manifester en faveur de la marocanité du Sahara occidental

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Lorsque  je proclame que le Sahara occidental fait partie intégrante du territoire marocain, j'exprime une opinion qui m'est personnelle, et pour laquelle je milite, comme lorsque je proclame haut et fort que Ceuta et Melilla, occupés aujourd'hui par l'Espagne sont également des territoires marocains.

Lorsque je dis et je crie que les Falklands ( Malouines ) sont terre argentine, aujourd'hui colonisée par la Grande Bretagne, j'agis dans la même logique.

En disant cela, je n'exprime pas forcément mon adhésion à un quelconque régime politique en place.

Un élu politique belge d'origine marocaine a t il le droit d'exprimer une position liée à la question du Sahara occidental? 

Bien sûr que oui. 

Comme je respectais, même si je n'étais pas du même avis, l'attitude de Ghezala Cherifi, de Pierre Galand ou de Fouad Lahssaini, qui proclamaient  lorsqu'ils étaient mandataires publics belges, que le Sahara occidental appartenait au peuple sahraoui, je me dois aussi de respecter la position de Fouad Ahidar ou d'un autre élu belge de quelque origine qu'il soit, de faire état de son opinion, en rapport à cette question.

Cette prise de position, à moins de nous en apporter la preuve, n'est pas synonyme d'une allégeance au pouvoir marocain. 

Agissant par un terrorisme intellectuel et un paternalisme des plus suspects, certains cherchent aujourd'hui à culpabiliser les élus issus de l'immigration marocaine, en leur indiquant les limites à observer, dans leurs prises de positions, en rapport à des conflits ou des situations prévalant hors de nos frontières.

Pourquoi ce qui est reconnu à un élu autochtone est tout à coup interdit à un élu d'origine étrangère?

N'est ce pas une attitude colonialiste et frisant le racisme que de considérer qu'un élu d'origine marocaine, n'a pas à prendre position dans un conflit se déroulant en dehors de nos frontières. ?

Lorsque Ingrid Betancourt, disposant des nationalités française et  colombienne, avait été détenue par les FARC, les belles âmes pensantes qui se présentent  aujourd'hui comme les promoteurs de ce qui est permis ou de ce qui ne l'est pas, pour les mandataires arabo-musulmans, s'étaient tous mobilisés pour apporter leur soutien à celle qui, tout en étant française, s'était présentée aux élections présidentielles colombiennes.

A cette occasion, personne n'a trouvé cette "double allégeance" dérangeante ou suspecte".

Certains, parmi ceux qui dénient aux Belges d'origine marocaine leur droit citoyen de se positionner en faveur de la marocanité du Sahara, cachent mal leurs louches manoeuvres favorables aux visées du régime mafieux des généraux algériens, régime sanguinaire et peu enclin au respect des droits de l'homme .

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