Ramid s'inspire de l'Arabie saoudite
Source : Le360.
Mustapha Ramid est en Arabie Saoudite pour un échange d'expériences en matière de justice, a appris Le360.
Le 360 de source autorisée.
"Nous sommes allés en Arabie saoudite pour s’informer davantage sur cette expérience et nous pouvons d’ors et déjà dire que leur système de fonctionnement est très sophistiqué" a déclaré un responsable du ministère de la Justice.
Sachant que le Maroc est en train de peaufiner la réforme de son système judiciaire, des délégations officielles doivent se rendre dans des pays européens.
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Commentaires de Bruxellois surement:
.Si Monsieur Ramid ne le sait pas, nous l'informons, photo à l'appui, qu'un tribunal Saoudien des Moeurs vient de condamner 4 jeunes de la ville de Kossaim, aux peines suivantes:
- Le premier à 10 ans de prison et 2000 coups de fouets, en public et 5000 rials d'amende,
- Le second à 7 ans de prison et 1200 coups de fouets en public, ainsi qu'à une amende et la réquisition de sa voiture,
- Les deux autres jeunes ont été condamnés à 3 ans de prison chacun et 500 coups de fouets infligés à chacun d'eux
Ces peines ont été infligées à ces 4 jeunes pour les punir d'avoir dansé en public, le torse nu et sur le toit de la voiture de l'un d'entre eux
Le ministre marocain de la justice, veut s'inspirer de cette justice là.
Signalons qu'en Arabie Saoudite, on continue à amputer les voleurs de leurs mains, de lapider les personnes, prises en flagrant délit d'adultère et à exiger que les femmes soient accompagnées de leur père, frère ou tuteur "mâle" en cas de voyage dépassant les 60 kilomètres
Pour continuer à émarger à des fonds financiers importants en provenance d'Arabie Séoudite, le Maroc est en train de vendre son âme et de galvauder tous les acquis démocratiques, mis en place depuis l'arrivée au pouvoir du roi Mohammed VI.
Ce qui suscite notre grande inquiétude réside dans le fait que des atteintes très graves aux libertés des Marocains, au nom de la lutte pour la défense des bonnes moeurs, commencent à tomber.
Ainsi, à Nador :
Des photos prises par un de leurs amis, et publiées sur Facebook, ont déclenché l'ouverture d'une enquête par le procureur du roi.
Résultat : les trois adolescents sont poursuivis pour «atteinte à la morale publique». Ils ont été placés jeudi dans des centres pour mineurs.
La scène qui s'est déroulée la semaine dernière devant l'institut scolaire Tarik Ibn Ziad de Nador pouvait sembler anodine : deux adolescents visiblement amoureux se tiennent dans les bras et s'échangent des baisers.
Un de leurs amis immortalise le moment en prenant des photos. Les trois mineurs ont une quinzaine d'années.
Ces photos sont ensuite publiées sur Facebook et circulent rapidement auprès des jeunes de Nador membres du réseau social.
Certains médias réputés proches des services montent alors l'affaire en épingle en dénonçant des actes qui incitent à la débauche, explique Fikri Lazraq sur le site local d'informations Nadorcity.
Une association locale dénommée «Organisation pour les droits de l'homme et les libertés publiques», va jusqu'à déposer une plainte à la police pour «atteinte à la pudeur».
Le couple d'adolescents et leur ami qui a pris les photos ont été convoqués mercredi au commissariat et déférés le lendemain devant la justice.
Ils sont accusés par le procureur du roi de Nador d'«atteinte à la morale publique» suite à la diffusion des photos sur Facebook.
Contactée vendredi par Lakome, l'association locale qui a porté plainte tente de s'expliquer.
«Le but n'est pas de terroriser les mineurs de Nador mais d'éclairer certaines choses, pour savoir qui est derrière tout ça. Vous imaginez des photos pareilles qui circulent dans une ville traditionnelle comme Nador ?», lance le président de l'association, Fayçal El Morsi.
Selon lui, «ces photos pourraient par ailleurs être exploitées par certaines personnes pour la pornographie».
Après 24h passés au commissariat de Nador, les trois adolescents ont été placés jeudi dans des centres pour mineurs.
Les deux jeunes hommes dans un centre du ministère de la Jeunesse et des Sports à Nador, tandis que la jeune fille a été transférée dans un centre pour mineures à Fès, rapporte sur son blog d'El Pais le journaliste espagnol Ignacio Cembrero.
Ils comparaîtront le 11 octobre prochain devant le tribunal de Nador, selon l'avocat et militant de l'AMDH Mbarek Bouirik, cité par l'agence de presse espagnole EFE.
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