jeudi 3 octobre 2013

La chute morale vertigineuse du gouvernement islamiste marocain


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....Faites ce que je dis et pas ce que j'ai promis  de faire.

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Les Marocains qui ont voté en 2011 pour le PJD (islamiste pseudo modéré), n'étaient pas si naïfs, pour croire, que par un coup de baguette magique, Benkirane et ses barbus allaient résoudre les sérieux problèmes économiques du pays et créer le plein emploi.

En revanche, les Marocains avaient placé leurs espoirs dans ce gouvernement parce que les islamistes avaient juré, la main sur le Coran, qu'ils allaient tenir un langage et un discours de vérité au peuple et qu'ils étaient déterminés à moraliser les pratiques et les moeurs politiques au Maroc.

A commencer par une lutte acharnée contre les pourris et les corrompus, quels que soient leur grade et leurs positions au sein de l'appareil du tentaculaire Makhzen (cet état dans l'état que les démocrates égyptiens appellent : l'Etat profond). 

S'engageant même à révéler les identités de ces corrompus.

Dans la foulée de leur ascension et la griserie de la victoire (un peu appuyée par les instructions de cet état profond), les islamistes avaient également juré mordicus, qu'ils ne passeraient jamais un accord politique avec le "diable" Al Himma et ses supplétifs "Al Ahrar - Les indépendants".

Ils avaient également promis de tout faire pour libérer la parole et donner à la liberté d'expression, la place à laquelle elle aspire dans un authentique état de droit.

Comme ils s'étaient engagés à soutenir les luttes des peuples musulmans opprimés et de dénoncer les dictatures sévissant au sein du monde arabe.

Des promesses, ils en avaient fait par dizaines, comme celles de respecter les engagements pris par le gouvernement qui les a précédés, pour ce qui concerne la situation des diplômés chômeurs ou de verser annuellement, à chaque famille marocaine nécessiteuse, le montant de 10 000 dirhams (1000 €).

 Tout cela au nom de l'éthique  et de la morale islamiques.

Deux années se sont écoulées, depuis l'arrivée des islamistes à la tête du gouvernement marocain, sans qu'aucune des promesses et qu'aucun des engagements pris, n'ait trouvé le chemin de la concrétisation.

- Pour ce qui concerne la lutte "acharnée" contre la corruption et le pillage des richesses du Maroc, Benkirane s'en est dégagé par son très célèbre aveu d'impuissance "3afal lahou 3amma salaf - Faisons table rase du passé".

Cet aveu, comme l'ont compris les Marocains, fut la résultante de la découverte à toutes les strates et à tous les étages de l'état marocain, pas de cadavres dans les placards, mais de véritables charniers puants et en pleine décomposition, liés à la corruption.

Et en lieu et place d'user de pratiques islamiques, consistant à dire la vérité au peuple, Benkirane a préféré user d'un langage abstrait et déroutant, parlant, à la manière d'un très mauvais conteur des Azaliyate, de Crocodiles et autres mauvais génies, se dressant sur la voie des réformes.    

Pour le reste, les Marocains assistent, ébahis, à un très mauvais film dont les héros ne sont que les dirigeants du parti des indépendants, jadis cloués au pilori et taxés de corrompus par Benkirane, dirigeants que le même Benkirane intègre au sein de son gouvernement. 

Avec un seul souci: ne pas quitter le pouvoir et ses privilèges.

Le million promis aux familles nécessiteuses est passé à la trappe des promesses et de la parole islamique donnée.

Le soutien aux peuples arabes et musulmans, victimes de cliques militaires et de despotiques, est lui aussi jeté dans la poubelle du réalisme politique 

Ce réalisme politique que Benkirane a si bien intégré l'a poussé à mentir sur le geste de Rabea ( 4 doigts brandis en signe de soutien aux milliers victimes de la boucherie de Rabea Al Adaouiya ), de nier tout contact de son ministre des affaires étrangères avec les Frèrots Koweiriens, de démentir la présence de ce même ministre à la table de la criminelle de guerre sioniste Tzipi Livni, de fermer sa g...... sur les atteintes aux droits de l'homme à Rabat, à Targuist, dans les affaires Nini et actuellement Anouzla.

Benkirane sait que même s'il est de tout coeur avec le président égyptien Mohamed Morsi, il ne peut pas dénoncer le soutien de l'Arabie saoudite aux putchistes égyptiens. 

Parce qu'il a appris, en haut lieu que l'Arabie séoudite est le principal soutien financier de l'état marocain.

BENKIRANE A NON SEULEMENT PERDU LA BATAILLE DES REFORMES, MAIS IL A EGALEMENT PERDU SON AME ISLAMIQUE. 

LORSQU'IL QUITTERA LE GOUVERNEMENT, SON PARTI SERA LAMINE ET NE POURRA PAS SE RELEVER AVANT TRES LONGTEMPS. 

MAIS, ME DIRIEZ VOUS, QUE C'EST LE DESTIN DE TOUS LES PARTIS MAROCAINS QUI SE SONT FROTTES AU MAKHZEN ET VOUS N'AUREZ PAS TORT

LE BAISER DE LA FEMME ARAIGNEE, EN SOMME  

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