lundi 7 avril 2014

Organe chef du culte islamique...une semaine ...

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...très chargée ...

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Alors que le nouveau président Nordine Smaili a refusé net de se réunir avec les membres du nouvel Exécutif qui le lui ont demandé à maintes reprises, ce dernier s'est joint à une réunion ultra secrète, organisée à l'initiative de Salah Echallaoui, mercredi passé. 

Cette réunion qui s'est déroulée tard le soir au siège de l'EMB s'est tenue en présence de Goscun Beyazgul, de Semsettin Ugurlu, de la présidente de l'Assemblée constituante et de Chaibi, de Zahri,  quasi tous membres de la Commission d'accompagnement, comprenez la "Commission Echallaoui"

Le président de l'EMB Nordin Smaili a décliné la demande de rencontre formulée par les membres du nouvel Exécutif en prétextant que tant que l'arrêté royal, reconnaissant l'actuel Exécutif, n'est pas paru au moniteur belge, il ne participera à aucune rencontre.

Quand on sait que deux jours plus tard, le même Nordin Smaili s'est réuni avec la "bande" Echallaoui, au siège même de l'Exécutif sans que le personnel de cette instance n'ait eu connaissance de cette rencontre ultra secrète, on ne peut s'empêcher de se poser la lancinante question: A quoi joue le nouveau président ?

Et quand vous saurez que fut l'ordre du jour de cette rencontre clandestine, vous comprendrez aisément ce qui est en train de se tramer.

Cet ordre du jour a compris deux points essentiels:

1- l'accord secret passé avant  les élections de l'EMB entre Beyazgul et Echallaoui

2- La très prochaine rencontre entre Nordin Smaili et le ministre marocain des Affaires relgieuses

L'accord secret Echallaoui - Beyazgul stipule que la présidence de l'actuel EMB  sera assurée par les Marocains" durant les trois premières années et par les Turcs les trois années suivantes.

Selon nos informateurs présents lors de cette réunion, Nordin Smaili a marqué son accord pour cette formule et a promis de démissionner après 3 ans.

Quant à la rencontre de Smaili avec le ministre marocain, notre nouveau président effectuera le déplacement à Rabat durant les vacances de Pâques.

Ces faits expliquent en grande partie l'absence lors de la séance d'investiture du nouvel EMB du 30 mars dernier, tant de la presse belge (seul Télébruxelles était présente), et celle de toutes les personnalités académiques belges ayant contribué à l'opération du renouvellement de l'EMB.

Rayon politique, seul Ahmed El Khannouss représentant Joelle Milquet et Emir Kir, étaient présents lors de cette séance, à laquelle la commission Echallaoui n'avait pas voulu donner une visibilité afin de laisser planer le doute sur la représentativité du nouvel organe chef du culte

A QUOI JOUE NORDIN SMAILI ?

Nous répondrons prochainement à cette question


 

1 commentaire:

  1. Depuis le début, il y avait un problème dans ces élections. Comme l’a dit Mme Praille sur Télébruxelles, tout s’est passé d’une manière opaque.
    Comment ça se fait que M. Salah Echallaoui se trouvait à la fois dans la commission d’accompagnement de ces élections ET il s’est présenté aux élections ?. On ne peut pas être arbitre et joueur en même temps.
    Lors du déroulement de ces élections, il y a eu des dérapages. Plusieurs représentants de mosquées se sont plaints auprès de la ministre de la justice (au moins une douzaine de plaintes). Ces plaintes sont restées sans réponse de la part de la ministre. (Pour quelles raisons ?)
    Cette commission n’a rédigé aucun procès-verbal, en tout cas, aucun représentant de mosquée n’en reçu une copie. Y en a-t-il dans les bureaux de l’EMB ?
    Pourquoi la presse était absente tout au long de cette procédure de réélection ?
    Autre fait grave rapporté par des personnes ayant assisté à l’élection finale du président : un membre de la commission d’accompagnement, à savoir Jamal HABACHICH a tenté de falsifier les résultats après qu’il s’est rendu compte que son ami Echallaoui n’obtenait pas la première place ! Heureusement que des voies se sont élevées pour l’intimider et ne pas le laisser faire. Apparemment, il se croyait dans une république bananière.
    Le nouveau président est un prof de religion. Son inspecteur est Echallaoui. Y a-t-il un conflit d’intérêts ?
    Comment se fait-il que le nouveau président décide déjà d’aller rendre visite au ministre des affaires religieuses du Maroc, sans avoir concerté les autres membres de l’exécutif ? Et sur le compte de qui ? L’aller retour et le séjour, se feront aux frais de l’EMB ? Qui a autorisé cela ? Bonjour les dysfonctionnements !
    Va-t-il également rendre visite aux ministres des affaires religieuses de l’Iran ? (vue qu’il y a des chiites aussi en Belgique). Et les autres minorités ?
    Comment se fait-il qu’il y a eu des accords tacites entre marocains et turcs avant les résultats finaux des élections ?

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