samedi 7 février 2015

Une icône de la littérature algérienne d'expression française est partie dans la discrétion

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L'académicienne Assia Djebar est morte

Le Monde.fr
Assia Djebar à l'Académie française, jeudi 22 juin 2006.

L'écrivaine algérienne d'expression française Assia Djebar est morte samedi 7 février. 

Elle aura été la première personnalité du Maghreb élue à l'Académie française, en 2005.

Egalement cinéaste, Assia Djebar, qui figure parmi les classiques de la littérature maghrébine d'expression française, est l'auteure d'une quinzaine de romans, pièces de théâtre et scénarios. 

De son vrai nom Fatima Zohra Imalayène, fille d'un instituteur, née à Cherchell, en Algérie, alors sous domination française, elle a évoqué dans son discours d'entrée à l'Académie l'« immense plaie » infligée par le colonialisme aux peuples colonisés.

Peu connue en France, son œuvre, commencée en 1955, à l'âge de 19 ans, avec La Soif, défend l'émancipation des femmes musulmanes. 

Première musulmane admise à l'Ecole normale supérieure de Paris, en 1955, elle enseignait depuis les années 1990 la littérature française aux Etats-Unis.


La Zerda ou les chants de l'oubli





La monumentale oeuvre d'Assia Djebbar, que j'avais eu l'honneur d'accueillir au Botanique, en 1990, à l'occasion du grand colloque "Territoires de la Mémoire"

Qu'elle repose en paix aux cotés de Kateb Yassine de Mohamed Arkoune et de Mohamed Khaireddine



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