.
.
Nous y voilà
Kiosque360.
Un salafiste
jihadiste vient de rallier le présumé «Etat islamique» en Irak et en
Syrie, après avoir purgé deux ans de prison.
Alors que des négociations sont menées pour
trouver une solution au dossier des détenus salafistes repentis, un
regrettable événement est venu compromettre ces efforts.
«Un salafiste
jihadiste a réussi à quitter le Maroc pour rallier l’Etat islamique en
Irak et en Syrie», rapporte ainsi Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce
mardi 26 mai.
«Mohamed Aoulad Aamar, un jeune originaire de la ville de Fnidek,
faisait partie des premiers salafistes à avoir été arrêtés dans une
affaire liée au recrutement de candidats au Jihad dans les rangs de
Daech», indique le quotidien qui précise que le jeune homme en question
avait été arrêté en août 2012 et "libéré deux ans plus tard, en 2014".
Pas plus tard que la semaine dernière, la nouvelle est tombée comme un
couperet: Mohamed Aoulad Aamar avait réussi à embarquer à l'aéroport
Mohammed VI de Casablanca pour rejoindre un camp d’entraînement de
Daech en Syrie.
Selon Akhbar Al Yaoum, l’intéressé a quitté le Maroc en compagnie de
son épouse, muni d’un ancien passeport dont il était en possession bien
avant son arrestation en 2012. Une information qui aurait été confirmée à
Akhbar Al Yaoum par les autorités locales de Fnidek.
D’après des sources sécuritaires, une enquête serait en cours pour
élucider les circonstances de l'évasion du salafiste jihadiste.
Les
premiers éléments cette enquête semblent confirmer que l’intéressé a bel
et bien rejoint les rangs de Daech, en compagnie de son épouse dont
l’identité n’a pas été révélée.
Et Akhbar Al Yaoum de souligner que le spectre des départs des jeunes
vers «l’Etat islamique» en Irak et en Syrie revient hanter les esprits,
après une année «d’accalmie».
Le départ de quelque 10 jeunes originaires
du nord du royaume a en effet déjà été enregistré durant l'année en
cours.
Comme Bruxellois surement l'écrivait en commentaire du précédent article, le Makhzen marocain joue avec le feu en croyant que les salafistes qui réclament leur libération contre un repentir, ont fait l'état des lieux négatif de leur engagement jihadiste.
La plupart d'entre eux, parce que s'estimant injustement réprimés, iront grossir les rangs de Daech.
Il est vrai que pour les principaux Chioukhs de la salafiya au Maroc, aucun délit physique ou acte de violence ne leur furent reprochés lors de leur arrestation et nombre d'entre eux furent jugés et condamnés pour leur appel au Jihad et leur justification de cette violence.
Ces Chioukhs ont laissé aux autres, c'est à dire à des jeunes écervelés le soin de prendre la Kalach et de rallier Al Qaeda, Al Nossra ou Daech. Leur rôle à eux fut de baliser la voie vers le jihad.
Aujourd'hui, la situation est différente d'hier puisqu'il existe un réceptacle et une "terre" d'islam prêts à accueillir et à armer les futurs "repentis". Ce réceptacle s'appelle Daech et cette terre d'islam s'appelle Ach cham
L'opération ainsi engagée par l'état marocain d'élargir ces détenus moyennant "révision" par ceux ci de leurs convictions jihadistes, constitue un pari perdu par avance.
Parce que même en prison, au Maroc comme ailleurs, le recrutement se poursuit via I.pod ou Internet
On vient de le voir récemment au sein de l'armée tunisienne lorsqu'un militaire a vidé son chargeur sur ses collègues.
Et tant qu'on est au Maroc décidé à libérer ces salafistes et à leur donner un parti politique fondé jadis par un flic accusé de torture sur des détenus, pourquoi s'arrêter en si bon chemin et ne pas offrir à ces "repentis" un quota de sièges au parlement marocain ou même créer à leur intention un ministère des "affaires jihadistes".
Il en existe bien un pour les MRE (Marocains résidant à l'étranger ) ou MDM (Marocains du Monde)
---------------------------------------------------------------
Et pendant qu'on songe à libérer des chiouks salafistes
.
Le ministère de la Communication, lui même islamiste salafiste "repenti" a annoncé dans un communiqué
publié le 25 mai que le film de Nabil Ayouch ne sera pas diffusé dans
les salles de cinéma marocaines.
Dans un communiqué relayé par l’agence de presse MAP, le ministère de
la Communication annonce que la projection du long-métrage Much Loved ne sera pas autorisée car le film « comporte un outrage grave aux valeurs morales et à la femme marocaine, et une atteinte flagrante à l’image du Maroc ».
Cette annonce fait suite aux conclusions « d’une
équipe du Centre cinématographique marocain qui a regardé le film lors
de sa projection dans le cadre d’un festival international ».
Contactée par Telquel.ma, la responsable de la communication du film Much Loved précise que « la demande de visa d’exploitation n’a même pas encore été demandée auprès du CCM », ce qui « plonge Nabil Ayouch et son équipe dans une surprise et une incompréhension totale ».
Une réaction compréhensible puisque cette interdiction « court-circuite » la procédure classique d’obtention d’une autorisation de diffusion.
Afin que le CCM tranche sur la demande d’autorisation d’un film, il
faut d’abord que le réalisateur la soumette au centre cinématographique
qui, à travers une commission dédiée, décide de sa sortie en salles.
« C’est une première au Maroc »,
souligne la responsable de la communication.
Nabil Ayouch avait déjà
été confronté à la censure en 2003 lorsqu’il a souhaité sortir en salles
son long métrage Une minute de soleil en moins mais , à l’époque, la commission du CCM avait interdit la diffusion du film en suivant la procédure classique.
Pour rappel, une plainte avait été déposée, le 21 mai, par l’association marocaine de défense du citoyen (AMDC) contre « Nabil Ayouch, Loubna Abidar [actrice principale du film] et tous ceux qui ont contribué au film ».
L’AMDC estime que Much Loved « nuit directement à Marrakech et à ses femmes et, plus généralement, au Maroc et à ses femmes aussi ».
Commentaire de Bruxellois surement
L'"image du Maroc"
est loin d'être "Much loved"
C'est ce que le ministre barbu de la communication (qui ne sourit jamais) trouve comme arguement pour préocéder à l'nterdiction de la diffusion de ce film au Maroc
Ce qui dérange probablement ce ministre est le mot "LOVED" qui veut dire AIMEE. Un mot qui ressemble à ce sein que certains ne sauraient voir et qu'il faut cacher
D'autant que se faisant, le ministre jihadiste (il fait le jihad de la vertu), justifie l'appel au meurtre lancé sur la tête de Nabil Ayouch et Loubna Ahidar.
Et si par malheur, cet appel devait trouver candidat au meurtre, Khalfi en assumera l'entière responsabilité
Ah, elle est belle cette image maintenant vis a vis du monde, lorsqu'un simple film racontant une situation ultra connue de tous les Marocains, est interdit de diffusion.
Cette image que démentent les frasques des princes et autres émirs de l'or noir au Maroc, qui disposent à leur guise et à coups de dollars des filles marocaines.
Cette image qu'on veut cacher et qui est celle de la passe à 20 dirhams ( à peine 2 € ) dans les quartiers mal famés de Tanger, de Marrakech ou de Casa.
Cette image de jeunes femmes des quartiers pauvres, s'adonnant à la consommation de la drogue et d'autres joyeusetés médicamenteux, pour faire oublier leur misère et leur dénuement.
Cette interdiction, contrairement à ce que pense cet imbécile de ministre, va booster cette production et multiplier par cent, voire plus, la diffusion de Zine li fik (MUCH LOVED) sur les réseaux sociaux au Maroc et à l'étranger.
Les artistes et les créateurs au Maroc sont désormais fixés et leur travaux futurs devront dès lors être réalisés à l'étranger
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire