jusqu'à la déchéance de leurs droits civiques en Turquie, ...s'ils reconnaissent le génocide arménien
Commentaires de Bruxellois surement
Demain, dimanche 10 mai, Recep Tayip Erdogan, rencontre à Hasselt, les Turcs de Belgique.
A Saint Josse et à Schaerbeek, c'est le branle bas de combat.
Nombreuses sont les associations turques de la capitale, en cela compris les Diyanet de Belgique, qui affrétent des autocars gratuits, pour transporter des milliers de Turcs à Hasselt en vue d'écouter le discours du président Erdogan
Ce meeting qui s'ouvrira à 14h 30 précises aura lieu dans l'énorme salle Ethias Arena de la ville limbourgeoise.
Des écrans géants sont prévus dans les installations du complexe et à l'extérieur de la salle
Les organisateurs attendent entre 30 et 40000 personnes...et peut être plus, puisque de nombreux turcs de Hollande feront le déplacement pour écouter Erdogan
Un petit tour à Saint Josse m'a permis ce matin de prendre le pouls de la communauté turque de ce quartier emblématique.
De nombreux commerçants qui ont choisi de fermer boutique pour assister à ce meeting, m'ont avoué que ce déplacement représente à leurs yeux, une sorte de pèlerinage et que serrer la main du président représente pour nombre d'entre eux, un honneur
Si la majorité des Turcs que j'ai interrogés (une douzaine en tout), semblent acquis au projet politique du président qui consiste à instaurer un système présidentiel très fort et indiquent que lors des législatives de juin prochain, ils donneront leur voix au parti du président, des jeunes belgo turcs semblent très critiques par rapport à la vision du président quant au renforcement de ses prérogatives
Ils m'ont déclaré que l'orientation prise par Erdogan est contraire à l'esprit de la démocratie et à l'équilibre des pouvoirs dont il était porteur au début de ses pmandats politiques.
Ils craignent qu'après avoir muselé l'armée et remplacé ses principaux dirigeants, qu'après avoir phagocyté le monde judiciaire et réprimé les diverses manifestations populaires, le risque est grand de voir Erdogan, se transformer en dictateur à l'image de nombreux dirigeants arabes
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