Ramadan au Maroc: sexe, drogue et plus si affinités.

..A part cela tous les Marocains sont de trop bons Musulmans


Kiosque360.

Une fois la prière dans les mosquées terminée durant le Ramadan, prend place une autre forme de pratiques liées à ce mois. Le théâtre de ces évènements est parfois un cabaret, tantôt une boite de nuit. Parfois même, de simples restaurants transformés en espace de dance...

La consommation de drogues augmente 3 fois au cours du mois de Ramadan. C’est le constat dressé par Assabah, dans son édition de ce week-end (4-5 juillet). 

Cette hausse compense la baisse de consommation d’alcool qui caractérise ce mois. Ainsi, «Al maâjoune» et autres produits dérivés du cannabis prennent le relai.

Selon le quotidien arabophone, des pilules et parfois même des herbes connues pour leurs effets euphoriques sont consommées en remplacement de boissons alcoolisées. 

Le commerce de pilules, lui, connait une hausse exponentielle durant le mois sacré, rapporte Assabah.

La demande étant à son plus haut niveau, les dealers en profitent pour doubler les prix de leurs marchandises. 

Ainsi la «plaque de chira» atteint 2500 DH au lieu de 1500. Pour sa part, le gramme passe à 30 DH, contre 20 le reste de l’année. De son côté, le prix d’un gramme de cocaïne culmine à 500 DH au lieu de 250.

Pour ceux qui n’en consomment pas. D’autres alternatives se présentent. Ainsi, le narguilé est largement consommé immédiatement après la fin de la prière.

Les cafés offrant cette «distraction» sont connus et les réservations se font parfois même avant la rupture du jeûne.

 Selon le patron d’un café, cité par le quotidien, «plus de 50% de la clientèle arrive au café directement de la mosquée». 

Cette hypocrisie sociale atteint son comble lorsque ces rencontres se font dans des endroits où la prostitution bat son plein. `

Ramadan est également le mois des soirées spectacles. Aïn diab est particulièrement connu, dans la capitale économique du pays, pour être le fief de cette industrie. «Hajib, Setati, Daoudi et Senhaji, sont actifs durant Ramadan», souligne Assabah.

Les soirées à Tanger ressemblent, elles, plus à celles des capitales européennes. 

Et les circulaires et notes des autorités tangéroises aux propriétaires des bars, boites de nuit, cafés et restaurants, les incitant à respecter ce mois, n’ont apparemment aucun effet. Pire.

Ces endroits se transforment subitement 

Commentaires de Bruxellois surement

Le Ramadan au Maroc en été est synonyme de beaucoup de dysfonctionnements chez les jeûneurs et au sein des administrations 

Enervements accompagnés d'insultes à tous les étages; chez le commerçant où chacun veut passer le premier et pousse parfois violemment ceux qui sont devant lui, à la pharmacie, dans les administrations, et même dans les mosquées au moment de la prière, censée être un moment de recueillement et de piété.

En parlant de prière, dès la harira et tous les sales graisses ingurgitées à l'heure de la rupture du jeûne, quasi tous les Marocains prennent le chemin des mosquées pour la prière (supplémentaire et guère obligatoire des Tarawihs).

A l'arrivée à la mosquée (certaines mosquées sont plus prisées que d'autres et amènent par milliers des "prieurs" venant de quartiers très lointains), le Musulman sort de sa voiture et la parque où il trouve de la place souvent à même la rue, n'hésitant pas à bloquer la circulation des autres automobilistes qui doivent souvent faire marche arrière pour se dévier vers d'autres rues.

A la fin de cette prière, c'est le bordel total. Ceux qui étaient arrivés en dernier lieu à la mosquée ne sont pas toujours les premiers à en sortir. 

Alors, ceux qui veulent récupérer leurs bagnoles, sont obligés d'attendre la sortie de la mosquée de ceux qui les bloquent sur le parking sauvage de la rue.

Alors bonjour les coups de klaxons et tant pis pour les riverains qui dorment ou qui sont malades.

La police est totalement absente de ces événements et des bagarres ne sont pas rares entre ex prieurs qui font le coup de poing pour protester contre le blocage de leur bagnole par ceux qui sont sortis en retard de la mosquée.

Malgré que chaque prieur garde en mains ses chaussures à l'entrée de la salle de prière, le nombre de chaussures qui disparaissent se comptent par dizaines.

Les plus malins se chaussent de vieilles babouches qui n'intéressent pas les "prieurs voleurs de savates".

Pendant le Ramadan, dis toi bien que tu ne verras plus tes amis, (sauf par hasard au marché) car voici le déroulement de la journée de chacun

D'abord les cafés sont fermés durant toute la journée et les touristes qui souhaitent consommer à la terrasse de l'un de ces débits, n'ont qu'à rentrer à l'hôtel pour prendre leur bière (C'est gai les vacances en hôtel).

Donc la journée se déroule comme suit

Pour ceux qui ne travaillent pas et ils sont légion: le réveil est souvent vers 2 ou 3h de l'après midi, prière de le mi journée, puis télé, puis prière de l'après midi et sortie peut être au marché. 

Avec cela t'as rencontré personne parmi tes amis.

Au coucher du soleil, c'est Byzance: Harira traditionnelle, enveloppettes fourrées (briwates), sucreries comme Chebbakiya, Chamiya ...puis Msemmen, Baghrir (ces sortes de crêpes à mille trous), pain de poêle (Khoubz el Maqla), oeufs durs,...
Suit le tagine huilé et épicé, et toutes sortes de dérivés laitiers et autres yaourts.

Le cholestérol est l'ami le plus intime du Marocain pendant le Ramadan, de même que l'inflation des diabètes.

Difficile après cela de se lever de sa place ou de tirer un coup

Malgré cela, le gars ainsi chargé s'efforce d'aller aux Tarawihs.

Après les Tarawihs, soit il est libertin et il se dirige vers les lieux de débauche tels que bordels, hôtels et autres cafés Chichas ou Haschich, soit c'est un "vrai musulman" et il rentre chez lui pour regarder la télé ( les programmes, je ne vous dis pas) et tenter, malgré le poids des victuailles qui le fait souffrir, de faire un semblant d'amour à sa moitié puis s'étaler jusqu'à la première prière de l'aurore.

Pour ceux qui travaillent en journée, c'est souvent un programme des plus sages (sauf le week end): horaires de travail adaptés obligent ( de 10 heures du matin à 4 heures de l'après midi ), puis petite sieste, marché et re - maison en attendant le coucher du soleil.

Ceux qui font les Tarawihs rentrent directement à la maison vers minuit, et plongent dans les bras de Morphée avant de se lever vers 9 heures du mat pour prendre la route du boulot.

L'économie est au grand ralenti au Maroc. Les fournisseurs européens par bateaux, se plaignent sans arrêt du manque de personnel sur les quais des ports pour le déchargement et le chargement des marchandises.

Beaucoup d'hommes d'affaires et autres Beznassas et même des hauts fonctionnaires deviennent subitement des maldes imaginaires et pour éviter de s'emmerder pendant le Ramadan, prennent la route de l'Europe pour "se faire soigner" ou subir des examens médicaux et autres analyses pour des maladies elles mêmes imaginaires.

Tu les trouveras sur les plages de Marbelle, ceux de San Roque ou à Benalmadina, quand ils ne poussent pas plus loin pour passer passer un mois (celui du Ramadan) dans leur chalet en Suisse, en France ou en Allemagne.

Les intolérances contre ceux qui ne font pas le Ramadan ou ceux qui ne se conforment pas aux "traditions" vestimentaires de la majorité, sont en forte augmentation ces dix dernières années au plus beau pays du monde.

Le récent lynchage d'un "homo" par une foule déchaînée à Fes ou l'attaque de deux jeunes femmes habillées en courte robe à Agadir, ne sont que la partie visible de l'acharnement des puristes et autres charlatans qui émettent des fatwas à longueur de journée sous l'oeil bienveillant du gouvernement semi barbu 

Le Maroc, sous l'influence des dollars saoudiens, est en train de virer dangereusement vers une société de rejet des différences au nom de la religion