mercredi 2 mars 2016

A Calais, l'Etat tombe le masque...

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Ou le socialisme " à visage inhumain"

C'est la "Jungle" et donc, ses occupants sont des animaux et la loi de la république doit être appropriée à la jungle




Les "Animaux" de la Jungle se sont cousu les lèvres pour protester contre la répression des forces de l'ordre


 De nombreuses personnalités et organisations dénoncent «un "démantèlement" qui vient de commencer qui n’a rien de progressif ou d'humanitaire». 

Il y a urgence à exposer comment l’Etat passe outre l’Etat de droit à Calais. 

«L’asile est un droit ; la répression des réfugiés est donc un déni de démocratie».


Les pouvoirs publics ont écarté tout témoin : les soutiens des réfugiés ont été interdits d'entrée dans le périmètre de l'opération. 

Le ministre de l’Intérieur n'a cessé de le proclamer ces jours derniers : certes, il entendait mener à bonne fin ce qu'il appelle « la résorption » du camp de Calais ; mais il voulait le faire « de façon progressive » et « dans le respect des personnes » [voir entre autres son discours du 22 février au Mans]. 




Et c'est bien en se référant expressément à cet engagement de l'État à procéder à une évacuation progressive que le Tribunal administratif de Lille a validé l'arrêté d'expulsion de la jungle de Calais (25 février 2016, ordonnance n° 1601386).

Force est de constater que le « démantèlement » qui vient de commencer n’a rien de progressif ou d'humanitaire, et qu'il ne prend pas en compte la situation des personnes : les choses se déroulent comme s'il s'agissait de punir quiconque s'obstine à vouloir se rendre en Grande-Bretagne. 

Rappelons qu'un quart des habitants de la jungle de Calais aurait des proches outre-Manche ; ils seraient donc parfaitement fondés à demander à les rejoindre... 

Mais de même que la Turquie est priée de faire le garde-frontière de l'Union européenne, la France se charge de « protéger » la Grande-Bretagne, à grand renfort de moyens policiers quasi militaires, contre les migrants que celle-ci refuse d’accueillir.

La première a-t-elle voulu donner des gages à la seconde, en perspective du sommet franco-britannique qui aura lieu ce 3 mars ? 

Quant aux autres, leur méfiance face aux « solutions » alternatives qui leur ont été présentées ne peut qu'être confortée par la violence mise en œuvre pour les chasser. 

« Les services de l’État se mobilisent sans relâche pour permettre à tous ceux qui le veulent de pouvoir quitter la lande », déclarait vendredi la ministre du Logement.

Aujourd’hui, les masques tombent. 

Nous n’aurons plus d’excuses pour ne pas voir ce qui se passe sous nos yeux. 

Dans un État de droit, l’État n’a pas tous les droits. 

La justice n’a pas délivré au gouvernement un permis de chasse contre les réfugiés. 

Partout, des voix se sont élevées pour exiger que s'organise l'accueil des personnes chassées de leurs pays en guerre ou dévastés. Ces voix ne vont pas se taire. 

Il faudra bien qu'on les entende. Rappelons-le : l’asile est un droit ; la répression des réfugiés est donc un déni de démocratie. 

Pour signer, envoyer un mail à : 

stopevacuationcalais@gmail.com

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