Après avoir à maintes reprises accusé le Hezbollah de soutenir les indépendantistes du F.Polisario...

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...Mohammed VI envoie, à l'étonnement du monde entier, des tonnes de vivres...au Hezbollah...

Cela peut paraître étonnant et même à contre courant de sa doctrine pro-israelienne et anti Hezbollah, mais le roi Mohammed VI a envoyé il y a une semaine des tonnes de vivres et médicaments au même Hezbollah. Et cela sans sentir le besoin d'en informer le parlement et le gouvernement marocains.  Encore moins l'opinion.publique du pays

Beaucoup d'observateurs se demandent déjà par quelle mouche le roi Mohammed VI a été piqué pour prendre cette option contraire à sa récente alliance avec Israël et à son alignement sur la stratégie anti iranienne, érigée en doctrine par ses amis saoudiens et émirats.

Ceux qui connaissent un tant soit peu  le fonctionnement de l'état dictatorial marocain en matière de relations internationales connaissent pertinemment l'instinct animal, voire bestial et prédateur qui habite le roi des pauvres.

Ceux ci ne seront pas surpris de cette volte-face qui pourrait paraître incompréhensible 

En effet, conseillé par ses amis sionistes qui savent désormais que le vent a tourné en leur défaveur dans l'affrontement larvé qui les oppose à un Iran triomphant et sûr de sa puissance, Mohammed VI se positionne, par cette aide envoyée à "l'armée et au peuple libanais" comme possible intermédiaire entre un Israël lâché par Joe Biden et un Iran roulant actuellement sur du velours.

Sauf que la ficelle est trop grosse pour tromper les fins calculateurs iraniens et encore moins Hassan Nasrallah et ses alliés qui dominent outrageusement le paysage politique et militaire libanais.

Mohamed VI qui affame son peuple et le contraint à rester chez lui 24/24 durant le mois du Ramadan et qui dilapide l'argent de ce peuple par des acquisitions dignes de l'époque pharaoniques comme l'achat du château parisien pour lequel il a versé la bagatelle de 100 millions de dollars, est un habitué des dons colossaux à des régimes dictatoriaux d'Afrique et d'Amérique Latine.

Nul au Maroc n'est autorisé, sous peine de devoir subir la torture de la bouteille dans l'anus, à contester les décisions du petit fils du prophète Muhammad.

Ni la presse, ni les partis politiques encore moins le marocain lambda n'ont envie de faire les frais d'une colère royale qui sert de ligne de conduite au roi lorsqu'il est mécontent des actions de ces ministres lavettes.

Tout le monde sait, et Macron encore davantage, que l'armée libanaise est sous le contrôle des puissantes milices du Parti de Dieu et que l'aide fournie par le roi de droit divin qui règne au Maroc, aboutira dans l'escarcelle du Hezbollah