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...milliers d'enfants marocains, le Maroc ferme les yeux sur l'entrée de milliers de Subsahariens dans l'enclave de Melilla.
Tant que le gouvernement espagnol n'aura pas suivi l'exemple de Trump en reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, drogue et émigration clandestine seront encouragées par le royaume cherifien.
Pour perpétuer sa politique rentière et de chantage qu'il exerce à l'encontre de l'Espagne et de l'Europe par extension, l'état marocain s'appuie sur trois leviers constants depuis une décennie
1- la prétendue lutte contre l'émigration clandestine vers l'Espagne, et partant vers l'Europe; secteur qui lui procure bon an mal an, des centaines de millions d'€, livrés par différents fonds européens,
2- le soit disant combat contre l'accès massif en Europe, de toutes sortes de drogues et notamment du Canabis cultivé et traité au Maroc,
2 - l'activation saisonnière de cellules terroristes dormantes envoyées par le Maroc sur le territoire espagnol
Si aujourd'hui, l'Europe semble avoir pris conscience du jeu vicieux du Maroc concernant sa prétendue lutte anti terroriste et surveille de très près les mouvements des groupes et des individus susceptibles de passer à l'acte, l'état marocain semble, lui, décidé à accentuer sa pression sur Madrid en inondant de drogues le territoire ibérique mais surtout en ouvrant les vannes donnant accès à Melilla, aux hordes de migrants subsahariens.
Programmée et mise en application par les autorités marocaines au plus haut niveau, la dernière invasion de la ville espagnole de Ceuta par des milliers d'enfants marocains fut une catastrophe pour ses planificateurs.
Sans tergiverser, le parlement européen condamna Rabat pour cet acte irresponsable et lui adressa un avertissement solennel pour que de telles actions ne se répètent.
Et voilà que confronté à la fermeture hermétique de Ceuta, le Maroc se tourne présentement vers la ville espagnole de Melilla (nord du pays) pour pousser vers l'Espagne, les milliers de migrants subsahariens.
Ainsi, et pour tenter maladroitement de contrer les critiques venant d'Espagne, le Maroc justifie le franchissement des grillages métalliques menant vers l'Europe par les candidats au passage vers l'Espagne, par les festivités de la fête du mouton qui donnent lieu à des congés en faveur des forces de l'ordre surveillant le point d'accès menant à Melilla.
Le ministre marocain des affaires étrangères, chez qui le ridicule ne tue pas, n'avait il pas avancé la même thèse pour expliquer en mai dernier, l'invasion de Ceuta survenue à la fin du Ramadan?
L'état marocain qui avait pensé un moment après la démission de l'ancienne ministre des affaires étrangères, qu'il avait réussi à faire plier l'Espagne, se rend compte, que malgré les propos sympathiques de l'actuel ministre des ASUNTOS EXTERIORES ESPAÑOLES, adressés au Maroc, que sur le fonds, l'approche de Madrid pour ce qui concerne l'affaire du Sahara demeure inchangée.
A Madrid justement, l'on suit avec grande attention les provocations marocaines et le chantage à l'émigration. Et rien ne dit que le gouvernement espagnol restera les bras croisés face au jeu malsain marocain.
Le gouvernement autonome de la ville de Ceuta vient d'adresser une invitation au roi d'Espagne, le conviant à effectuer une visite officielle à cette ville pour confirmer au grand dam de Rabat, son caractère espagnol.
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