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.. le Maroc dans l'affaire d'espionnage Pegasus
La famille royale marocaine n'a jamais accordé autant de privilèges et d'honneurs à une personnalité s'étant mise à son service, que les pouvoirs que cette dynastie et depuis le roi Mohammed V, a mis entre les mains du conseiller royal André Azoulay.
Originaire de la ville d'Essaouira, ancienne Mogador, cette éminence, ami intime du roi Hassan II et son lien permanent avec les dirigeants israéliens et la diaspora judeo marocaine, est le seul conseiller des monarques marocains à n'être jamais tombé en disgrâce, contrairement à d'autres hauts dignitaires et serviteurs des seuils cherifiens.
Or, il se fait que la fille de cet aristocrate de haut vol, Audrey Azoulay, se trouve être selon Jeune Afrique de cette semaine, la responsable d'une institution Onusienne à avoir promu financièrement et avec les fonds de l'UNESCO qu'elle dirige, la campagne médiatique du groupement Forbeeden Stories qui a mis au grand jour l'entreprise d'espionnage Pegasus et le rôle joué par le Maroc dans ce scandale de fabrication israélienne.
Avant d'aller plus loin dans le décorticage de cette drôle d'opération, l'on doit se poser la question suivante: En quoi et au nom de quelle prérogative, L'UNESCO (organisme des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture) est il compétent ou concerné par le financement d'une telle campagne médiatique ?
Lorsqu'on sait que la publication par les 17 médias internationaux groupés au sein de Forbeeden Stories épinglent sérieusement le roi Mohammed VI, le citant comme client de la société israélienne NSO et probable instigateur de la campagne d'espionnage qui a touché près de 50000 personnes à travers divers pays de la planète, on ne peut s'empêcher de relever le but poursuivi par Audrey Azoulay
Comme on peut légitimement se poser une autre question, non moins pertinente que la première: Audrey Azoulay, en tant que directrice générale de l'UNESCO, a t elle le droit de dégager les moyens financiers investis dans cette opération pour promouvoir la diffusion des informations contenues dans les médias rassemblés sous le groupement Forbeeden Stories.?
A moins qu'Audrey Azoulay ait une conception ultra extensible de la science, de la culture et de l'éducation en quoi le contenu de ces informations touche t il à ces missions confiées par l'ONU l'Unesco?
Venons à la grande ingratitude manifestée par André Azoulay vis à vis de son "grand ami" Mohammed VI.
Inamovible et indeboulonnable, Azoulay qui s'est vu confier depuis deux decennies la gestion culturelle et économique de la ville d'Essaouira, connue pour son tourisme, son artisanat, ses remparts portugais et surtout son festival des Gnaoua, n'a pas accordé beaucoup d'intérêt au vécu des Souiris.
La ville est aujourd'hui économiquement sinistrée puisque le Docteur Honoris Causa de l'université Ben Gourion du Neguev et néanmoins chevalier de la légion d'honneur, n'a pas de temps à lui consacrer.
Préoccupé par des desseins et des objectifs plus importants à ses yeux que par le souci de procurer des opportunités de développement économique à la ville d'Essaouira, Azoulay André a privilégié la promotion des intérêts israéliens au Maroc; royaume qui vient de tomber dans l'escarcelle du sionisme jusqu'en devenir succursale maghrébine d'Israel
Native elle même de la ville d'Essaouira en 1972, Audrey Azoulay fut exfilltrée très tôt en France - à l'instar de tous les enfants des notables marocains - pour y suivre ses études secondaires et universitaires.
En France, le doigt dans le nez, elle réussit tout ce qu'elle entreprend grâce au soutien et à l'encadrement de sa mère Katia et de son père André.
Hassan II qui l'adorait, l'aida à entrer à L'ENA pour en sortir prête à embrasser une carrière politique prometteuse
La suite on la connaît!
En terme de gratitude à l'égard des souverains marocains, force est d'admettre que ce sentiment n'a pas l'air d'étouffer Audrey, et encore moins son père André.
Le bateau alaoui coule moralement, alors que font les rats ?
Ils le désertent!
Merci pour ces informations.Qu'il y ait des relations entre le Maroc et Israël, ce n'est peut-etre pas une mauvaise chose; mais à quel prix ?
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