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...de son libre arbitre et de sa liberté de mouvement?
Analyse
Reclamé par la justice algérienne, Amar Saadani trouve refuge auprès du roi du Maroc
القنب الهندي وانعكاساته
Le Kif est ses retombées
"Je déplore les tensions entre l'Algérie et le Maroc et invite son président à inaugurer une nouvelle page d'amitié entre nos deux pays qui sont des frères jumeaux. Comme je l'invité à ré-ouvrir les frontières entre nos deux pays".
C'est en substance ces propos qu'un roi qui n'est que l'ombre de lui même, chétif, lisant son discours avec difficulté et balbutiant, a prononcés hier lors de son apparition pour la commémoration du souvenir de sa vingt-deuxieme année de règne.
Il faut être fou, handicapé mental, irresponsable ou prendre les dirigeants algériens pour des demeurés, comme a semblé l'être hier Mohammed VI pour s'adresser en tant que "frère jumeau" (dixit M6) aux dirigeants algériens pour les inviter à conclure une paix des braves, cela à à peine un mois après avoir solennellement "reconnu" l'indépendance de la Kabylie algérienne, invitant son "peuple" à se révolter contre le régime des "généraux" algériens. Et mobilisé l'ensemble des médias marocains pour soutenir le "gouvernement kabyle" en exil.
Il faut être cynique, amnésique à l'extrême ou maître es provocation comme semblent l'être ceux qui ont rédigé le discours du roi, pour oser convier le président algérien en personne à tourner la page de la discorde entre les deux pays, après avoir procédé à l'espionnage de ce ce pays "frere" et de ses principaux dirigeants via le système ultra sophistiqué israelien PEGASUS.
Ceci sans compter l'accueil en 2020 et l'offre de l'asile politique à Rabat de l'Ex premier personnage du FLN algérien, Amar Saadani.
Cet homme du régime Bouteflika, poursuivi par la justice algérienne pour des dizaines de motifs aussi incriminants les uns que les autres, (détournement de fonds publics, corruption, faux et usages de faux...) est considéré par l'Algérie comme le logiciel enfermant les informations les plus sensibles relatives à la politique de son pays.
Ayant monnayé son ralliement au Maroc par sa proclamation de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, l'ancien numéro 1 du parti au pouvoir en Algérie, Amar Saadani est en phase d'obtenir la nationalité marocaine.
Si l'on ajoute à ces actes prémédités et publiquement revendiqués et assumés par l'etat marocain, il faut être naïf ou stupide pour croire les propos lus par un Mohammed VI manifestement au bout du rouleau.
Comme on peut le relever à partir de ce lourd contentieux rempli d'actes hostiles posés par le roi du Maroc à l'encontre du pays "jumeau", le discours prononcé par un monarque "otage" des Moukhabarates qui dirigent de fait le pays sous la supervision du Mossad sera à coup sûr nul et non avenu en Algérie.
A moins que conscients de l'échec cinglant de la normalisation de leurs relations avec Israël dont les drônes pilotés à distance par des techniciens sionistes s'attaquent à des cibles désignées par l'armée marocaine cantonnée au Sahara occidental, les nouveaux maîtres du Maroc cherchent une voie de sortie du piège que leur a tendu le couplé Trump - Kouchner, en 2020.
Il faudra beaucoup de concessions du Maroc pour convaincre les dirigeants algériens de croire à la blague contée hier par le monarque marocain de droit divin.
Tebboune et son armée n'accepteront pas moins que l'abandon du Maroc de ses prétentions sur le Sahara occidental.
D'autant que la Mauritanie par la voix de son président vient de confirmer sa position basée sur une neutralité positive dans l'affaire du Sahara occidental.
Le Maroc est conscient de son enferment hermétique face à son environnement immediat:
l'Algérie à l'est, la Méditerranée au nord, l'atlantique à l'ouest et le Sahara troublé par la guerre au sud.
L'accès à la Tunisie passe fatalement par la frontière algero - marocaine de Zouj Bghal.
Et rien n'empêche l'Algérie d'interdire son espace aérien aux vols provenant du Maroc.
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