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...et tristounet
Bien sûr, les boulangeries - pâtisseries marocaines ne désemplissent pas.
Certaines, très connues comme la ligne Marrakech dont les magasins se situent à Schaerbeek, Molenbeek et Bruxelles 1000, travaillent 24/24 pour assurer en permanence, le renouvellement de l'offre.
La Chebbakia arrive en tête des produits sucrés et au miel, suggérés à la clientèle musulmane, mais pas que: de nombreux Belges de souche ont appris au fil des Ramadans à apprécier la douceur de cette pâtisserie incontournable à l'heure de la Harira.
Le pain rond gris ou à base de céréales fait un tabac lui aussi dans les pâtisseries marocaines de Bruxelles.
De Flandre, de Wallonie et même des pays voisins comme la Hollande, le nord de la France et l'Allemagne, les Marocains affluent par milliers et convergent vers Bruxelles, devenue cette année, la Mecque des produits ramadanesques.
Les polices des communes bruxelloises à forte présence marocaine, s'arrachent les cheveux et ne savent pas à quel saint se vouer, face à l'impossibilité pour elles de régler la circulation, surtout après la prière d'Al Assr (3eme de la journée).
A partir de 17h, les grandes et les petites artères des quartiers "marocains" de la capitale sont quasi à l'arrêt total tant les voitures des Marocains envahissent à Molenbeek, la Chaussée de Gand et les rues avoisinantes, la place communale, la rue de l'école, la place des Étangs noirs et celle de la Duchesse.
J'ai pris il y a quelques jours au rond point du Karreveld, le bus numéro 20 pour atteindre la station du métro Ribaucourt, il a fallu au véhicule des transports en commun, chronomètre en main, cinquante minutes pour parcourir une distance de 2 kilomètres et demi.
Quarter Ribaucout, les Tox et autres pickpocket y règnent en princes et terrorisent les filles même en foulards, qui s'aventurent dans ces zones.
Bien que cela ne serve à rien, ça klaxonne de partout. Les automobilistes savent que cela est inutile, mais cela leur donne le sentiment de se trouver à Béni Makada ou à Jamaaa Msalla de Tanger.
Bien que cela est banni au temps du Ramadan, les insultes, les noms d'oiseaux et les gros mots fusent de l'intérieur des véhicules bloqués.
A Schaerbeek, quartiers Pavillon - Cage aux ours - Brabant et autres Liedts, c'est le même scénario.
Les Belgo - turcs, d'habitude plus calmes, s'invitent à ces embouteillages monstres contribuant à augmenter les effets néfastes du CO2 et de la pollution de l'atmosphère.
Trams et bus y sont condamnés à rouler au "pas d'homme"
Gare du Midi, entre Lemonnier et Annessens, c'est un véritable Cafarnahum que les travaux du prolongement du métro rendent inaccessibles aux voitures.
Peu de clients respectent l'ordre des tickets et tout un chacun use de sa petite stratégie pour passer avant les autres chez le boucher.
A l'heure de la rupture du jeûne, c'est comme à l'heure de la sonnerie de la sirène durant la guerre. Pas un chat dans les rues citées plus haut.
Des cafés et certaines mosquées offrent gratis harira, œufs, durs, chebakia et autres berlingots de laits aux Musulmans démunis qui s'y installent.
Des Sans abris non musulmans sont aussi servis dans ces établissements et se mêlent aux Sans papiers qui attendent depuis des années la régularisation de leur séjour.
La prière des Tarawihs qui suit la 5ème et dernière prière de la journée (vers 22h00), voit les mosquées débordées par les prieurs.
A telle enseigne que pour éviter le retour des variants et sous variants de se propager au sein de ces lieux de culte bondés, la bourgmestresse (Mairesse) de Molenbeek a décrété le port du masque.
Tout le monde lui a ri au nez, et vite, elle a renoncé à cette mesure.
Cette année, peu de rencontres festives ou de partagés entre musulmans et non musulmans ont lieu.
Les hommes et femmes politiques bruxellois, qui d'habitude, rendent visite aux mosquées pour fidéliser leur clientèle électorale, se font particulièrement discrets.
C'est que les prochaines élections communales, fédérales, régionales et européennes se dérouleront toutes en 2024.
Cette année là....ce sera le rasage gratis dans ces quartiers.
Zemmour appelle ce phénomène "le grand remplacent". Sauf qu'en Belgique, les autochtones trouvent cette ambiance plutôt amusante.
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