mercredi 22 juin 2022

Au Maroc, tout le monde retient son souffle...

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...face à l'agonie du roi Mohammed VI


Citée dans le scandale des Pandora Papers et de l'achat d'un château à Londres,  la sœur du roi Hasnae est la principale tireuse des ficelles pour la succession du roi


Depuis une dizaine de jours que l'information relative au départ très discret du monarque marocain pour la France pour un séjour présenté comme privé, la quasi totalité des Marocains sait que le caractère privé de cette visite royale n'en est pas un.


Ce doute populaire relatif au déplacement privé du roi vers son somptueux château de Betz (il en possède deux à Paris), est alimenté par une longue disparition du visage de Mohammed VI des chaînes publiques du pays.


Cette absence cathodique du souverain marocain a commencé aux tout débuts de la pandémie du Covid19.


Sachant que 70% du contenu de ces chaînes a toujours servi à couvrir les moindres gestes et mouvements d'Amir Al Mouminine (commandeur des croyants), les Marocains savent que le départ du roi pour Paris cache autre chose qu'une recherche de tranquillité bien française 


Samedi passé,  la MAP (Agence de presse officielle marocaine) relaie un communiqué émanant du palais royal, par lequel le médecin particulier du roi annonce l'infection (pour la seconde fois) du monarque par le Covid 19. Infection sans effets secondaires, précise le Dr El Yamani.


Comme quoi, on peut avoir été vacciné  (du moins c'est ce que prétend l'entourage du sultan) et réussir à choper le Covid19


Janvier 2021


L'ensemble de la presse aux ordres (toute la presse est aux ordres ou s'autocensure à l'heure actuelle surtout depuis que de nombreux journalistes ont pris pour plusieurs années de prison), anone la même rengaine, sans oublier d'ajouter, la fameuse formule "que Dieu lui accorde une prompte guérison"


Est il toujours en France ? 

A t il regagné le pays?


Nul ne le sait avec certitude.


Ce qui donne libre cours aux spéculations les plus hasardeuses concernant la véritable maladie du souverain et sur son lieu de résidence 


Les réseaux sociaux, eux, se déchaînent: le roi est mort et on cache son décès, avancent des dizaines de blogs et autres chaînes YouTube hostiles à la monarchie. 


D'autres rapportent l'information selon laquelle, le despote petit fils du prophète,  serait à deux doigts de passer l'arme à gauche.


Quand certains vont plus loin en évoquant les préparatifs destinés à sa succession.


Mort ou agonisant, personne au Maroc ne se hasarde aujourd'hui à prévoir de quoi l'après Mohammed VI sera fait. 


Tous se contentent d'attendre et d'avancer des spéculations aussi farfelues les unes que les autres.


L'opposition légale,  surtout celle de gauche ou ce qu'il en reste, depuis des années soumise au palais royal par la répression, prie pour le rétablissement du monarque. 


C'est que les intérêts de cette pseudo gauche corrompue jusqu'à la moelle, se confondent désormais avec ceux du roi prédateur et de son entourage.


L'extrême gauche "légaliste" menée par la présidente de la Fédération de la gauche", la pasionara light" Nabila Mounib, pleure également le roi à qui elle réclame depuis 15 ans, avec ostentation et abnégation, un régime de monarchie parlementaire dans lequel le despote totalitaire régnerait sans gouverner. 


Restent les réseaux sociaux qui prolifèrent au Maroc ou sont animés à l'étranger par des opposants dont le niveau politique ne dépasse pas celui de la mer.


Des dizaines de ces adolescents de l'opposition radicale et nihiliste qui possèdent des chaînes sur YouTube surtout pour exister ou faire du bakchich via le nombre de "vues", passent le plus clair de leur temps à faire de la surenchère, à s'insulter entre eux, et accessoirement à souhaiter la mort du roi.


Il va sans dire qu'à part dénoncer les exactions du régime et sa propension à emprisonner les opposants, ces gamins "républicains" ne proposent rien de concret quant à un changement démocratique au Maroc.


Le paysage oppositionnel au Maroc et à l'étranger est horriblement pauvre aujourd'hui et si le roi finit par aller au ciel dans les prochains jours ou les semaines à venir, ce ne sera pas cette opposition de "bac à sable" qui prendra part à l'opération succession. 


Ceux qui auront à dessiner les contours du prochain régime au Maroc seront sans conteste les sœurs de Mohammed VI. Celles là mêmes qui furent à l'origine de la disparition de l'épouse de M6.



Quant au frère de l'agonisant qui est une véritable tombe silencieuse mais un jouisseur de première,  tout ce qui l'intéresse c'est de faire fructifier sa fortune colossale pour l'accumulation de laquelle il n'a jamais ou quasi, fourni une heure de travail. 


Sauf lorsqu'il a représenté le roi chez les enturbannés du Golfe ou auprès des têtes couronnées de la planète. 


Sa femme vient d'ailleurs d'avoir - ô miracle - deux nouveaux nés séparés par 4 mois ( l'un est né en janvier 2022 et l'autre  en avril de la même année. 


Ce sont ses redoutables sœurs qui décideront si ce sera lui ou le prince héritièr Hassan qui accédera au trône à la mort du roi des pauvres.


L'intronisation du fils de Mohammed VI comporte un réel danger pour les sœurs de ce dernier qui pourraient faire l'objet de représailles de la part du jeune prince héritier. 


Celui-ci pourrait chercher à se venger des veuves royales qui ont, d'après les rumeurs émanant du palais, fait disparaître la mère du prince Hassan 


D'autres acteurs pourraient entrer en scène pour tirer profit de la disparition de Mohamled VI. 


https://www.yabiladi.com/articles/details/128940/maroc-a-t-il-rejoint-l-alliance-militaire.html


Israël qui contrôle différents secteurs sensibles du royaume, grâce à l'action de son homme à Rabat, André Azoulay, qui exerce une influence énorme sur les membres de la famille royale, est très intéressé. 


La très fasciste ministre israélienne de l'intérieur est actuellement au Maroc pour recruter de la main d'œuvre marocaine destinée à élargir les colonies de peuplement sioniste, illégales


La France fera tout pour tenter vaille que vaille de sauver ce qu'il lui reste à conserver au Maroc.


A moins que les Algériens qui doivent avoir des contacts avec des officiers marocains décident d'entrer dans le jeu.


La puissance que certains prêtent aux frères Abou Zaitar pour jouer un rôle dans cette succession est très largement surfaite et exagérée et il n'est pas exclu que les trois bandits venant de KOLN se retrouvent un soir écrasés par un train ou un poids lourd.


Conclusion: la monarchie marocaine a vécu. Mohammed VI sera son fossoyeur. 


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