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...pour ce qui concerne le dossier lié à la gestion du temporel du culte islamique
Echallaoui, le retour ?
Et c'est par une lettre envoyée récemment aux anciens membres de l'assemblée générale de cet organe qu'Echallaoui et ses proches collaborateurs essaient d'insuffler une nouvelle vie aux composantes moribondes d'un Emb mort et enterré.
cette lettre qui ne nie pas les sérieux dysfonctionnements ayant jalonné le règne à la tête de l'EMB de celui que notre Sûreté de l'état avait qualifié d'espion agissant pour le compte du Maroc, rappelle l'opération qualifiée de "rénovatrice" lancée en mars 2014 par Echallaoui et consorts
Elle rappelle l'historique lié à la création de l'EMB, à son évolution houleuse et guère productive.
des silences révélateurs
Si la lettre passe sous silence les graves ingérences commises tant par la Turquie que par le Maroc dans les affaires de l'organe chef du culte islamique et les alignements de nombreux présidents de cet organe sur les gouvernements de ces deux pays, la missive envoyée aux membres de l'assemblée générale de l'EMB accable en revanche les politiciens belges pour leur immixtions dans l'action de cet exécutif.
Echallaoui avec Khalid Hajji, président du CEOM
https://bruxellois-surement.blogspot.com/2022/01/echallaoui-le-charge-de-mission-par.html
N'est ce pas Echallaoui qui a offert au Maroc sur un plateau d'argent cet organe chef du culte en le plaçant sous la tutelle du ministre marocain des Habous par le biais de l'alliance organique avec le CEOM (Conseil européen des Ulémas marocain) présidé par l'agent marocain des Habous Taher Toujghani et ensuite par Khalid Hajji.
N'oublions pas qu'Echallaoui avait comme cofondateur du CEOM en 2009, exercé la fonction de porte parole de cet organisme financé à coup de millions d'Euros par le Maroc
Ce que Echallaoui et Ustun oublient d'écrire aux membres de l'AG réside dans le fait que quasi tous les présidents de l'EMB s'étant succedés à la tête de cette institution, s'étaient placés volontairement et de bonne grâce sous la protection des politiciens belges, toutes tendances et sensibilités confondues.
Echallaoui quant à lui, ayant choisi la tutelle étouffante de Milquet, de Onkelinx et de Geens pour contrer ses adversaires et les intimider
Dans la lettre envoyée récemment aux membres de l'AG de l'ex EMB, Echallaoui et ses collaborateurs se plaignent, tout en passant sous silence tous les dysfonctionnements graves relevés par les pouvoirs publics dans le chef des ex dirigeants de l'organe chef du culte, de la décision prise en 2020 par le ministre de la Justice de retirer la reconnaissance du gouvernement belge à cet Exécutif, de le priver en 2023 de ses compétences et de transférer les moyens qui lui étaient dévolus au Comité musulman de Belgique qui se substitua à l'organe déchu
Et Echallaoui de conclure sa lettre par un appel à la mobilisation des débris de l'ex EMB tout en rappelant qu'il continuera à porter devant les tribunaux l'affaire liée au retrait de la reconnaissance de l'organe chef du culte islamique.
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