samedi 10 novembre 2012

Cesar, mourant, dit à Brutus : Toi aussi mon fils....

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Ceux qui ont tué Demannez...
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Ce n'est pas Emir Kir, comme on le pense, qui est l'auteur de la mort brutale de Jean Deammnez. 

Kir " n' en est que" le commanditaire.

Ceux qui ont assassiné le grand chef blanc sont, à des titres et à des degrés divers, les 13 élus "judas" du PS ten noodois.

Passons les éternels ennemis jurés de l'ancien bourgmestre que sont les Mouzon, Smahi, ou Azzouzi.

Mettons de coté les "socialistes" ten noodois de récente adhésion, que seul intéresse le Khoubz. 

Ce sont entre autres les Namli, Kadir et autres Medhoune..

Ceux qui ont été les plus lâches et les plus traîtres, sont les Jabbour, ami  de longue date de Demannez, du temps où le futur remplaçant de Madrane à la Chambre, faisait des affaires, comme courtier à Multiservices, loin de la politique, avec Jean Demannez.

Le second traître n'est autre que le compagnon de la première heure de Jean Demannez, du temps du Foyer culturel ten noddois, situé alors au coin de la rue Verte et de celle de la Rivière. j'ai nommé Luc Frémal.

Jeune socialiste ten noodois vers le milieu des années septante du siècle dernier, Luc a été, avec Jean, le très grand admirateur de la très belle, charismatique et talentueuse Francine Delepine, alors présidente de la section des JS ten noodois.

Francine, fille quasi adoptive de Guy Cudell, jouera un très grand rôle dans l'accession de son futur mari Jean, auprès de celui qui faisait la pluie et le beau temps à Saint Josse.

Si Demannez éprouve aujourd'hui, beaucoup de déception, de par le lâchage qu'il a subi de la part de ses colistiers, la blessure profonde dont il souffre, émane de la trahison de ces deux très vieux et fidèles compagnons de route, que furent Jabour et Fremal.

Il est tombé comme Jules Cesar, poignardé par ceux qu'il considérait comme ses plus fidèles lieutenants.

Cesar, en tombant, transpercé par 31 coups de poignard, avait dit à Brutus; "Toi aussi, mon fils". 

Jean Demannez n'aura pas dit autre chose à Jabbour, qui l'a lâché pour aller compléter, sur le tard, la liste des signataires de l'investiture de Kir.  

Mais Jabbour avait il un autre choix, lui qui tenait par dessus tout à préserver son mandat d'échevin ? 

C'est à lui de répondre à cette question...et pas moi.

Mais le vrai désastre, dont nous vivons les derniers actes aujourd'hui à Saint Josse, fut initié et régi en système de gouvernance, par feu Guy Cudell lui même.

Du haut de ses quarante années de règne à la tête de la plus petite commune de notre plat pays, Cudell détenait sur ses collaborateurs politiques ( sujets ) locaux, le pouvoir de vie ou de mort.

Au PS ten noodois, ce fut lui qui désignait les candidats de SA liste, qui nommait sans éprouver le besoin de se concerter avec qui que se soit, les élus, aux postes d'échevins et aux mandatures diverses.

Tel un prince ou un despote éclairé, Cudell n'aimait nullement partager son pouvoir, très discrétionnaire de nomination, de désignation ou de mise à l'écart.

Il adorait être dans la proximité des jeunes. Alors, à près de 80 ans, il se "nommait" échevin de la jeunesse et des sports. 

Il cumulait également l'échevinat de l'instruction publique.

Il avait désigné Demannez, son poulain et son fils spirituel, pour lui succéder en 1888 déjà. 

Tout Saint Josse savait que Jean était investi de cette faveur et grâce "divine". 

Mais Demannez a gaffé grave, lorsque Cudell avait été enlevé le 24 juin 1984.

Premier échevin à l'époque, Jean commit l'erreur de prononcer devant d'autres échevins, parlant de Cudell, cette terrible phrase : "Bon débarras".

Les PSC Dradin et Winy et le PS Jean Sauwen, tous fidèles exécutants de Guy Cudell, s'empressèrent de rapporter les propos de Jean à son père Cudell.

"Moi vivant, tu ne seras jamais maïeur" avait dit Cudell, devant les membres de la section réunis (j'y étais) quelques jours après le retour du grand patron de Saint Josse.

Le député bourgmestre Cudell s'empressa de désigner, pour lui succéder, celle qui jurera depuis cette époque, la perte de Jean Demannez: madame Anne Sylvie Mouzon.

Depuis cette époque, la section du PS vit dans la division et les intrigues: chacun des deux leaders, désormais ennemis jurés, comptait le nombre de ses partisans.

Pour avoir sa place au sein de la "Ligue ouvrière de Saint Josse" il fallait obligatoirement choisir son camp. 

On était Cudelliste ou Deamannetiste et hors ces deux camps, nulle existence n'était possible.

Je fus parmi de nombreux militants du PS ten noodois à choisir une troisième voie: celle de quitter le parti. Car j'étais catalogué comme Cudelliste.

J'ai même quitté la commune de Saint Josse vers fin 1993. Pour être élu, à ma très grande surprise, sur la liste du FDF schaerbeekois, en octobre 1994

Cela m'avait valu beaucoup de remontrances de la part de mon grand ami Guy Cudell qui considéra que mon départ de Saint Josse constituait une trahison à sa personne. 

Lui qui avait juré me placer sur SA liste en 1994. 

Ceux qui ont évolué au sein de cette école, initiée par Cudell, ont produit et continuent à produire les mêmes comportements et les mêmes pratiques, marqués du sceau de l'exclusion, des coups bas et des trahisons entre amis et camarades.

Demannez qui sera premier suppléant ( la présidence de la Fédération bruxelloise le lui a promis ) sur la liste du PS, aux prochaines régionales de 2014, n'a pas, loin s'en faut, dit son dernier mot.

De ce qu'il me revient, il compte résolument se venger de ceux qui l'ont humilié et trahi. Sa vengeance risquera d'être terrible

Cudell est mort mais le Cudellisme vit toujours.

Avec la prestance et la majesté en moins, Kir tente de s'identifier à feu le grand maître de la commune que fut Guy Cudell.

Sauf que, contrairement à Cudell, Kir n'a jamais feuilleté les oeuvres de Montherlant, de De Musset, de Sartre ou encore de Marx ou Engels.

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