Les vieilles fesses entre deux chaises

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Les prétendants parlementaires au Maroc, sont rejetés ici et là bas

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Les vieux militants de la gauche marocaine d'Europe, après avoir des décennies durant, milité aux cotés des syndicats et des organisations des droits de l'homme européennes, contre le racisme et pour la participation politique des familles marocaines dans leurs sociétés de résidence, ou après avoir, pour ce qui concerne les Amicales, mouchardé, à qui mieux mieux, au profit de feu Driss Basri et "vendu" les anciens opposants aux Moukhabarate marocaines, cherchent depuis un petit temps, à quémander une fonction rémunérée au sein des rouages makhzéniens.

Fatigués et marginalisés en Europe, les ex gauchistes et les amicalistes, usent aujourd'hui d'un autre discours, celui qui s'efforce de convaincre les millions d'Européens originaires du Maroc, que le paradis économique, social et politique se situe présentement dans le pays d'origine.

Et que si ces millions de "RME" devaient accorder leur confiance en votant pour eux, lors des "prochaines" élections législatives marocaines, tous les problèmes rencontrés par ces MRE et autres MDM se trouveraient, comme par enchantement, résolus.

Leur problème à ces vieux gauchistes et autres amicalistes est double:

1- Aucun politicien marocain ne songe à emprunter la voie de la participation politique des MRE au Maroc et cela malgré les multiples engagements du roi Mohamed VI allant dans ce sens et nonobstant l'inscription de ce "droit" dans la constitution du royaume de 2011. 

2- Aucun MRE d'Europe, de quelque génération qu'il soit, ne se trouve emballé pour cette participation politique marocaine. 

Car, contrairement à ces attardés de gauche comme de droite, vieillis et usés, les familles européennes issues du Maroc disposent du bon sens nécessaire pour comprendre que leur avenir et celui de leurs enfants se passe en Europe et point dans un hypothétique retour ou autre participation politique au Maroc.

C'est en Europe que ces familles issues du Maroc, élisent leurs représentants aux divers niveaux de pouvoir de leurs sociétés réellement démocratiques. 

C'est ici en Europe que les chefs de familles et les travailleurs issus du Maroc se battent, aux cotés des milliers de leurs collègues, contre les licenciements massifs et les atteintes aux droits des travailleurs d'Europe.

C'est ici que pères et mères issues de l'immigration marocaine, côtoient dans des comités de quartier, des assemblées d'écoles ou des luttes syndicales, leurs voisins ou leurs camarades d'autres nationalités.

Bien que le vote n'y soit pas obligatoire, les Français ou Hollandais d'origine marocaine empruntent les longues files de leurs bureaux de vote lors des différents scrutins. 

Ces familles savent que plus de 40% des Marocains cherchent aujourd'hui à quitter le Plus beau pays du monde, en recourant pour nombre d'entre eux, à des prises de risques énormes, via l'immigration clandestine.

Ces familles ne sont pas aveugles que pour ne pas voir les hordes de chômeurs, formés et diplômés, défiler chaque semaine dans quasi toutes les villes du Maroc pour exiger travail et dignité.

Et ce ne sont pas les quelques dizaines de recalés de l'ex gauche extrême marocaine d'Europe ou les  amicalistes désoeuvrés et rejetés après sales services rendus, qui vont leurrer les millions de familles issues du Maroc, en tentant de leur vendre du vent.

 Les Cap Sud et autres Congress ou les déçus du CCME comme Abdou Mnebhi n'ont plus rien à proposer aujourd'hui.

L'actuel discours de l'ancien d'Ilal Amam et ex dirigeant du KMAN hollandais, ne trompent plus personne. 

Il a fallu à Abdou Mnebhi, cinq ans, au sein du CCME pour découvrir que les Assemblées générales annuelles ne se sont jamais tenues et qu'une gabegie financière sans nom, dont il a un peu profité, constitue la règle au sein de cette coquille vide, désertée par son président.

Vous connaissez le chemin du vestiaire: allez y vous rhabiller. 

Plus personne ne vous croit ni ne vous accorde le moindre crédit.

A moins de cotiser entre vous pour fonder un hospice pour militants vieillards recalés.  
  

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