samedi 15 mars 2014

Les "Turcs" n'en ont rien à cirer

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On a forcé la main à UGURLU

Depuis le début des contacts que la commission du renouvellement de l'organe chef du culte islamique a entrepris avec les mosquées du pays, les membres "turcs" de cette commission n'ont pas montré un enthousiasme débordant dans le cadre de cette dynamique de renouvellement. 

On ne le dira jamais assez: cette commission phagocytée par le Rassemblement des musulmans (marocains) de Belgique, n'a obtenu de l'ancien exécutif qu'une mission logistique. 

Mais face à la déliquescence de l'exécutif sortant, elle avait réussi à élargir de manière élastique ses prérogatives.

Aujourd'hui, face à la très grande faiblesse de l'actuel exécutif,  la commission Echallaoui, dite d'accompagnement, fait ce qu'elle veut avec le président de cet organe nouvellement élu.

Pour la petite histoire, signalons que lorsque les dix sept membres de l'exécutif actuel (fantôme) avaient été élus le 8 mars courant par les 60 membres de l'Assemblée générale,  ce fut le bruxellois Mrabet Abdelilah qu obtint le plus de voix.

Lorsque les membres de cet exécutif s'étaient retirés dans une salle annexe, pour procéder à l'élection de leur bureau (président et vice présidents), la bande à Echallaoui a fait irruption dans cette salle et s'est imposée dans les débats.

Des menaces furent même proférées à l'encontre des membres de l'Exécutif par cette bande. Comme les discussions s'éternisaient, Echallaoui et consorts, avec leurs quelques amis élus au sein de cet exécutif nouveau, prétextèrent que l'heure de libérer les lieux avait été dépassée et parvinrent ainsi dans la confusion et la précipitation à imposer SMAILI Nordin à la présidence, en lieu et place de Abdelilah Mrabet, qui était pressenti pour cette fonction. 

Poussé dans le dos pour accepter, le brave SMAILI qui n'était ni demandeur encore moins prêt à prendre la présidence accepta, à son corps défendant.

Cette épisode diabolique peut expliquer l'absence de toute réaction de ce président face au viol collectif dont fait l'objet le nouvel exécutif depuis son élection.

La Diyanet de Belgique qui était dominante au sein de l'ancien exécutif a préféré cette fois passer la main. C'est que les autorités d'Ankara et le Moushawir de cette Diyanet belge ont décidé de ne plus s'intéresser à cet organe.

 Et pour cause: les mosquées turques de Belgique émargeant tant à la Diyanet qu'à la fédération des Milli Gorus, sont totalement subventionnées par les Awqaf de Turquie et leurs imams sont considérés comme des fonctionnaires de l'état turc et payés par ces mêmes Awqaf.

En conséquence, la communauté turque n'a strictement rien à cirer de cet exécutif puisqu'elle n'attend rien de l'état belge dans le domaine du fonctionnement des mosquées.

Le Maroc, lui, a  toujours attendu que les ressortissants marocains se démènent pour ramasser, à l'aide de plateaux présentés aux passants,  les fonds nécessaires à la création de l'une ou de l'autre mosquée, pour envoyer ses officiels vers ces lieux de culte afin de les mettre sous coupe réglée.

Au train où les choses vont aujourd'hui au sein de ce nouvel exécutif fantomatique, il est certain que bientôt l'on sera invités à effectuer dans une mosquée bruxelloise, la prière de l'absent à propos de cet organe amorphe et inexistant

Les communautés musulmanes méritaient mieux  

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