Disparition plus qu'inquiétante de...

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...Salma Bennani: 

l'Omerta !

Aux couleurs du Maroc, Fadila est heureuse de se promener à Marrakech.

Au comble du bonheur, Rachid Madrane reçoit l'ambassadeur du roi à qui le président du parlement bruxellois prête allégeance 

Je suis convaincu que beaucoup de Marocains tant de l'intérieur du pays que parmi ceux vivant à l'étranger, ne se souviennent que très vaguement de ce nom : Salma Bennani.

Pourtant, il n y a guère,  celle qui le porte était adulée,  chérie,  adorée...au plus beau pays du monde.

Disparue pour disparue, l'ex femme repudiée du commandeur des croyants, du petit fils du prophète, du régnant de droit divin...

Cette femme dont le mariage avec le roi prédateur avait mobilisé l'ensemble des médias marocains et donné lieu à des liesses populaires dignes des festivités d'une fête d'indépendance.

Au Maroc et depuis 2017, pas un mot, pas même l'évocation d'un malheureux souvenir de cette femme qui se promenait tête nue et fesses moulées dans un Jeans.

La peur ! Au Maroc, la terreur règne en maîtresse. Cette peur a traversé la Méditerranée et terrorise même ceux des Marocains de la troisième génération d'Europe.

Tenez par exemple, face à la répression qui conduit journalistes, youtubers et même twitteurs à la prison au Maroc, ceux des élus marocains de Belgique, à l'instar de Laaouej qui a fait du droit de Ouighours un angle important de sa solidarité avec les "peuples opprimés", n'a pas pipé mot lorsque un avocat marocain de 82 ans, ex ministre des droits de l'homme de Hassan II, a été jeté comme un malpropre dans les geôles du roi du Maroc.

Et Ahmed n'est évidemment pas le seul élu à refuser sa solidarité avec les dizaines de prisonniers politiques qui ont fait l'objet d'écoutes Pegasus et sont torturés chez Mohammed VI.

Rachid Madrane, le président du parlement régional bruxellois et grand ami de l'ambassadeur du Maroc, regarde ailleurs quand on lui parle des détenus politiques marocains.

Les députés El Ktibi, Ouriaghli ou Fadila Laanane, sans oublier les adjoints aux maires Khalid Zian, Jamal Ikazbane, Mohammed Daif et autres Mohammed Jabbour...et la liste est loin d'être exhaustive, assistent chaque année, en Belgique ou au Maroc, aux commémorations de la fête du trône alaouite.

Je les vois venir avec leur rengaine qui ne trompe personne: 

"Mais nous sommes les élus du peuple belge" ! Et ce qui se passe ailleurs ne doit pas accaparer nos énergies et nous distraire de servir nos concitoyens buuxellois.

Fort bien ! Sauf que toutes leurs campagnes électorales,  ces messieurs - dames les passent dans les rues des quartiers marocains de Molenbeek, Saint Gilles, Forest, Schaerbeek ou autre Koekelbergh.

C'est dans ces rues, sur les devantures des commerces halal et les places des quartiers arabes et musulmans qu'on trouve leurs affiches.

 C'est au sein des mosquées de ces communes qu'ils découvrent leur musulmanité le temps d'une campagne électorale.

Et cela vient vous sériner: "Nous sommes les élus du peuple belge!"

Le peuple marocain qui ploie sous le joug de la répression, des injustices et de la misère noire ne compte plus sur ces opportunistes, alimentaires et khoubzistes.

Fatiha Saidi, l'ex Ecolo devenue PS, de même que Farida Tahar passée par le même chemin, Nawal Benhaddou... savent que la princesse Salma Bennani a disparu de l'espace des vivants depuis 2018 par la volonté du despote roi du Maroc. 

Mais elles ont décidé de participer par leur silence à son enterrement. 

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