samedi 26 août 2023

Mobilisation des armées burkinabée..

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...et malienne pour repousser toute attaque de la CEDEAO contre le Niger



L'Algérie a décidé discrètement de dépêcher des milliers de ses soldats à la frontière avec le Niger pour faire face à toute situation susceptible de mettre en péril, la sécurité nationale et la stabilité du pays du président Tebboune.


Les visites marathoniennes effectuées récemment par nombre d'émissaires du président algérien aux pays membres de la CEDEAO semblent avoir convaincu certains dirigeants de ces pays à tempérer leurs ardeurs agressives contre le Niger.


Le Nigeria qui devrait en cas d'invasion du Niger par des armées de la CEDEAO, constituer le terrain de passage obligé vers le Niger, a manifesté un recul de sa position velléitaire à l'encontre de ce pays.


Ce recul est le résultat de profondes divergentes apparues entre le président du Nigeria et le parlement de cet état.


De fait, si le président nigérian est favorable à ouvrir son pays aux armées des pays de la CEDEAO, le parlement du Nigéria de même que les ulémas de ce pays restent farouchement opposés à tout engagement militaire contre le Niger.


L'arrivée pour la seconde fois à Niamey de délégués de l'association des ulémas nigérians en vue de trouver une solution pacifique à la crise du Niger, prouve que le Nigeria est encore loin d'opter pour une solution militaire.


La France redouble de ses pressions sur la CEDEAO en vue de la décider à recourir à une invasion du Niger.


De leurs côtés, les pays voisins du Niger que sont le Burkina Faso et le Mali ont mis leurs armées en alerte maximale en vue d'une intervention contre toute attaque contre ce pays


Ces deux pays savent que si le Niger perd sa "guerre" contre la France, Paris n'hésitera pas à terme, à procéder à leur invasion.


La junte qui a défait le président élu du Niger bénéficie d'un énorme soutien de la population nigérienne dans son bras de fer contre les manœuvres françaises visant à maintenir le pays sous tutelle hexagonale.


Cette pression populaire a poussé les nouveaux dirigeants du Niger a accorder 24 heures à l'ambassadeur français en poste à Niamey pour quitter le pays. 


Les soldats français présents au Niger se trouvent également dans le point de mire des dirigeants nigériens. Paris déclare à qui veut l'entendre, que cette présence militaire française au Niger  ne doit pas être concernée par cette crise puisqu'elle fait partie des accords passés avec le président défait Mohamed Bazoum.


La population du Niger ne l'entend pas de cette oreille et renforce jour après jour, sa présence à proximité de la caserne où se trouve le millier de soldats français en vue de les pousser à quitter le pays 


Les USA suivent de très près la crise du Niger. L'arrivée dans la region d'un délégué des affaires étrangères US dénote l'intérêt qu'accorde Washington à la situation tendue prévalant au Sahel africain.


De leur côté, les Russes et leur bras armé que constitue Wagner renforcent de plus en plus leurs positions en vue de faire face à toute éventualité.


En attendant, le Niger commence à ressentir les effets de l'embargo decidé contre lui par la CEDEAO. 


Embargo qui se traduit par une crise alimentaire que tente de vaincre les dirigeants nigériens par l'arrivée à partir de L'Algérie, du Burkina et du Mali, de produits venant de ces pays.


On se trouve donc face à une situation explosive qui peut à tout moment dégénérer et plonger une bonne partie de l'Afrique dans une guerre dont le continent n'a vraiment pas besoin.

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