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...De nouveau vers les urnes
Les résultats électoraux du 23 juillet passé n'ont pas permis de départager les partis de droite et ceux sympathisant avec le Parti socialiste de Pedro Sanchez.
Et la formation d'un gouvernement par les premiers comme par les seconds semble relever de l'impossible
certes, les contacts à gauche comme à droite avec des formations d'appoint en vue de dégager une majorité, continuent en cette période estivale
Une période que Pedro Sanchez, qui a limité la casse annoncée pour son parti (PSOE) par les médias et de très nombreux observateurs politiques; a choisie pour débarquer à Marrakech avant de se diriger par avion à Tanger, en vue, annonce t il, d'y passer ses vacances
Alors que personne ne lui avait posé la question qui se trouve sur toutes les lèvres tant marocaines qu'espagnoles, Sanchez s'est empressé de déclarer que ces vacances, il les a payées de sa poche et que personne ne les lui a offertes
Déclaration qui a fait rire aux larmes la majeure partie des médias espagnols dont nombre d'entre eux connaissent pertinemment les méthodes très sophistiquées qu'utilise le palais royal marocain pour "récompenser" les dirigeants européens - Français surtout - qui soutiennent sa politique visant à annexer le Sahara occidental, nonobstant les résolutions de l'ONU prévoyant depuis 1993, l'organisation d'un référendum d'autodétermination du peuple du Sahara.
Cette visite "prise en charge intégralement", d'après Sanchez par ses propres deniers, pourrait constituer un point faible pour le premier ministre espagnol gérant les affaires courantes, lors des élections qui se profilent à l'horizon, dans la mesure où, à droite comme à gauche de l'échiquier politique espagnol, la majeure partie de la classe politique sait l'ascendant qu'exerce le roi du Maroc sur le premier espagnol
Un ascendant pour ne pas parler de chantage, à la divulgation de certaines informations sensibles au sujet des activités suspectes menées par l'épouse du Pedro Sanchez en faveur du Maroc.
Les questions posées au premier ministre par beaucoup de parlementaires espagnols au sujet de sa mise sur écoute par les Renseignements politiques marocains via le programme d'espionnage Pegasus ont en permanence été éludées par l'intéressé
La présence "en vacances" au Maroc de Sanchez pourrait accentuer la fragilité de sa position même au sein de son propre parti et conduire à sa défaite lors du prochain scrutin qui se profile à l'horizon de septembre 2023
Difficile d'admettre qu'un homme politique de l'intelligence de Pedro Sanchez n'ait pas pris la mesure des conséquences d'un tel déplacement à un moment crucial de sa carrière politique et de l'avenir même de son parti
A moins, qu'agissant par machiavélisme, il chercherait justement à se retirer de la vie politique de son pays par la petite porte pour atterrir plus tard, au sein d'une institution internationale ou européenne et échapper par cette manoeuvre à la meute de tous ceux qui cherchent à le confondre et à l'obliger à dévoiler ce qu'il a réussi, certes maladroitement à cacher jusqu'à ce jour, pour ce qui concerne les nombreuses zones d'ombre entourant ses relations avec l'état marocain au plus haut niveau
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